Les prisonniers de guerre belges de la SGM furent soumis par les Allemands à des règles différentes suivant qu'ils étaient Flamands ou wallons. Les Flamands de langue germanique, qui seront considérés, suivant les canons nazis, comme ethniquement supérieurs aux Wallons, devront être libérés des stalags, ils bénéficieront de la Flamenpolitik. Les libérations s'effectueront sur une période s'étalant d’août 1940 à mars 1941. La grande majorité des officiers ne profiteront pas de cet avantage. Pour être éligible à la libération, il faudra passer devant une commission linguistique. Elles seront nombreuses et ne seront pas toutes sévères dans l'application des règles.
Le nombre des prisonniers belges de la première heure, toutes ethnies confondues, s'élève à 225000 hommes, s'ajoute à cela 200 000 soldats qui étaient en France dont 25 000 rejoindront les stalags, les autres rentreront à la maison, dans une complète confusion, sans rencontrer de difficultés.
Un drame survint au cours du rapatriement de prisonniers flamands.
Le 22 janvier 1941 leur train à destination d'Anvers, qui transportait 1000 hommes, répartis en 20 wagons, stationnant à Isenbütel, fut heurté par l'arrière, par un autre convoi qui transportait plusieurs centaines de tonnes de betterave. Le choc fut extrêmement violent, les quatre wagons situés à l'arrière du train seront plus ou moins pulvérisés. Suite à cet accident, une centaine de morts et de nombreux blessés furent à déplorer.
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