Premier aviateur français à découvrir les colonnes allemandes

...je pense que cette division d’infanterie qui migre vers Valenciennes risque de faire l’objet d’un petit sujet est-ce la division où se trouvait le 43e RI ?...

Vers Valenciennes à quelle date ?

Selon le caporal Artiges du 43e RI , ils traversent Valenciennes après 16h le 11 mai ( au soir ils seront en Belgique ) quelques minutes après avoir assisté à la destruction d’un avion allemand à Caudry .

[Prosper Vandenbroucke]

...je pense que cette division d’infanterie qui migre vers Valenciennes risque de faire l’objet d’un petit sujet est-ce la division où se trouvait le 43e RI ?...

Vers Valenciennes à quelle date ?

Selon le caporal Artiges du 43e RI , ils traversent Valenciennes après 16h le 11 mai ( au soir ils seront en Belgique ) quelques minutes après avoir assisté à la destruction d’un avion allemand à Caudry .

Dès lors il se pourrait qu'il s'agisse de la 1°D.I.M. dont des éléments traversèrent Valenciennes et dont le 43°R.I. faisait partie ?
https://imagesdefense.gouv.fr/fr/des-el ... ennes.html

[Dog Red]

Il faut de bons yeux mais ce pourrait bien être des éléments de la 1e DIM ; la division se trouve au sud de Cambrai le 10 mai ; Cambrai que des éléments traversent le lendemain 11, les éléments de pointe traversant Valenciennes au même moment pour pénétrer en Belgique ?
(le 12 mai, la division est du côté de Casteau, en Belgique).

Je pense que la personne a un peu exagéré les faits en parlant de soldats cueillis comme des lapins à la descente des camions quand on sait les exploits qu'ils réussiront en Belgique et notamment à Gembloux .

[Dog Red]

"Cueillis comme des lapins" pas à Valenciennes le 11 mai quand même ?

"Cueillis comme des lapins" pas à Valenciennes le 11 mai quand même ?

Certainement pas et bien au contraire , la DCA a fait des ravages ( apparement dans le secteur et sans dû à la concentration de troupes qui se trouvent là , la DCA est vraiment très puissante et réplique aux bombardiers allemands qui ravagent Valenciennes) selon les constatations des soldats présents qui admiraient le spectacle , aucune perte à signaler pour le 43e en tout cas pour le Caporal Artiges et au moins un avion abattus par la chasse alliée au-dessus de caudry .

Bonjour,

Je reviens sur le post nr.49 et le premier lien https://www.maginot.org/histoire/histoi ... 1bs_fr.htm
"Voici ce qu'en dit le général Petiet, dans ses souvenirs publiés dans la Revue des Deux Mondes le 1er octobre 1943 : « Fait curieux, les reconnaissances aériennes de l'après-midi n'ont pas décelé d'objectifs importants. Tout au plus, une reconnaissance effectuée entre 18 heures et 18 heures 30, signalera-t-elle quelques rassemblements ennemis, notamment dans les bois d'Athus, à Petange et dans les bois voisinant Sanem.
Soit que les troupes allemandes, dans les rares moments où elles étaient survolées par nos avions, soient parvenues à réaliser un camouflage des plus efficaces, soit que le rôle de l'avion d'observation sur le champ de bataille moderne soit devenu particulièrement ingrat, j'ai dû constater, par moi-même, à différentes reprises, au cours de la campagne, combien il eut été imprudent d'asseoir son opinion sur tout renseignement négatif ou quantitatif de l'aviation... » "

Drôle de façon de mettre l'erreur sur le compte de l'observation aérienne . L'erreur est faite par ceux qui ont limité
les observations aériennes à des secteurs se trouvant pratiquement à vue de la ligne Maginot .
Au moment que ces observations sont faites, il n'y a que quelques éléments d'avant garde du XIII. et VII.corps d'armée allemands
(infanterie) qui arrivent à Athus et Petange . Les avions d'observation auraient continué une trentaine de km vers le nord en direction
d'Attert et Etalle, ils auraient pu observer des colonnes motorisés et blindés .
Même observation pour les reconnaissances des Potez vers Remich (confirmés par le KTB du II./Flak Regiment 22 qui en dénombre
4 dans la journée du 10 mai) . Aucun blindé dans ce secteur . L'action se passe 30 km au nord, vers Echternach et Bollendorf .

[coyote]

Rien sur une reco le 10 au matin ?

Pas grand chose semble t'il mais tout de même:

Le 10 mai après un bombardement du terrain de St Omer-Longuenesse à 04h30, le GR I/35, deux équipages sont mis en alerte à 08h00, le terrain ayant été en partie remis en état, il reçoit l'ordre d'effectuer une reconnaissance aérienne des terrains d'aviation et des plans d'eau de Zélande. Le Potez 63 décolle à 10h30 en direction de la Belgique par très beau temps. L'avion longe les côtes de la mer du Nord à l'altitude de 1500 m. A hauteur de Bruges, le Potez est salué par des tirs de la DCA belge , ce qui deviendra une constante lors de presque toutes les missions du Groupe. La DCA belge tirant sur tout ce qui vole sans distinction. (*)
L'équipage survole Breskens puis met le cap sur Flessinge où peu d'avions se trouvent sur le terrain de Souburg puis survole différents terrains puis passe au dessus de Woensdrecht qui semble inoccupé , prit malgré tout une vingtaine de clichés des trois bases survolées. Mission terminée, le Potez prit un cap retour sans avoir croisé dans les airs un seul avion ! Il se pose à St Omer à 11h55.
Le Lt Galy, chef de bord, rend compte de sa mission verbalement au chef d'état-major des forces Aériennes 107 (7ème Armée) dont le PC est sur le départ pour la Belgique.
A 17h20 une deuxième reconnaissance est demandée pour observer les mouvements ennemis et observer les passages de la Meuse et du Rhin. L'avion survole la Belgique à une altitude de 800 m et l'équipage est plus que surpris de ne voir aucun mouvement de troupe ! Seul une batterie de DCA au sud de Gand à 17h57 prouve que le terrain est tenue par des troupes amies.

(Ceci est extrait de l'historique du GR I/35 de la VII è Armée (ZOAN Zone d'Opération Aérienne Nord)
(*) Que l'on se rassure le comportement de la DCA française était souvent le même)

Voilà ce que j'ai pour le 10 mai.

[Dog Red]

Merci Bernard.

Je pensais plutôt aux reconnaissances sur l'Ardenne et le Grand-Duché (cette dernière évoquée par bltedouard un peu plus haut).
Le commentaire de Roger ci-avant relativise par ailleurs la portée de certaines recos.