Didier a écrit:Bonjour,
Si cela peut aider au cas ou.....
http://www.atf40.fr/ATF40/divers/BDACt%201-0.pdf
http://www.atf40.fr/atf40/divers/CDAC%202.pdf
... c'est clairement détaillé!
En théorie, une Division d'Infanterie française alignait 3 compagnies de 12 x 25 mm AC réputées hippomobiles, soit 36 pièces + une Batterie Divisionnaire de 8 pièces de 47 mm AC tractées motorisées (qui dépendait du régiment d'artillerie divisionnaire), soit 36 + 8 = 44 pièces antichars.
Le fait que les canons de 25 mm étaient attelés à des chevaux n'est pas particulièrement rédhibitoire, déjà parce que ces pièces étaient légères (+/- 400 kg) et pouvaient être, sur le terrain, manœuvrées assez facilement à la bricole, sur de courtes distances par leurs servants (même pratique, côté allemand).; ensuite, il s'agissait de formations essentiellement piétonnes (y compris chez les allemands), ce qui fait qu'il fallait tenir compte de la vitesse de déplacement du "pinpin", pour que les compagnies antichars ne se retrouvent pas privées du nécessaire "appui-feu" de l'infanterie. Enfin, le canon antichar était, avant tout, une arme "défensive" de position.
A l'inverse, le canon de 47 mm AC, lui, affichait plus de 900 kg sur la balance et, là, çà devenait compliqué de le manœuvrer, d'où la nécessaire dotation de la batterie en chenillettes.
En 1940, c'est surtout l'importance du parc antichar allemand (11 000 pièces de 3,7 cm!) qu'il convient de comparer avec le parc de 25 mm AC français, lui, de l'ordre de 4500/5000 pièces (si j'ai bonne mémoire).