Loïc Charpentier a écrit:julienf67 a écrit:Alors que plusieurs pays ont continué la lutte malgré leur défaite militaire et leur invasion (Pologne, Norvège, Yougoslavie, et à moindre mesure Tchécoslovaquie), la France a capitulé sans conditions en juin 1940 après seulement 6 semaines de combats. La poursuite de la lutte est généralement considérée aujourd’hui comme impossible, voire vaine. Et pourtant, jamais la France ni aucune grande puissance n’avaient abandonné le combat si rapidement et si facilement. La poursuite de la lutte était pourtant possible et avec un scénario tout à fait réaliste, parce que réalisé dans les faits.
https://histoireguerres.wordpress.com/2 ... juin-1940/
C'est un peu facile et surtout totalement erroné d'affirmer que l'armée française "avait abandonné le combat si rapidement et si facilement".
En 6 semaines de combat, l'armée française perdra 92 000 hommes tués et 250 000 blessés, côté allemand, 49 000 tués et 163 000 blessés, sans oublier les pertes belges, néerlandaises, britanniques, 13 900 tués, 36 400 blessés, soit un cumul de 161 400 tués, en incluant les pertes italiennes, sur le Front des Alpes, et plus de 450 000 blessés, soit 611 400 hommes mis hors de combat et 101 900 par semaine ! L'air de rien, "l'hécatombe de mai-juin 1940 est proportionnellement supérieure à la bataille de Verdun en 1916 et à celle de Stalingrad en 1942-1943 : 13 566 soldats axistes et alliés sont tués ou blessés par jour en mai-juin 1940, contre 3 000 à Verdun en février-décembre 1916 et 8 600 à Stalingrad en septembre 1942-février 1943 !" (sic)
Mon propos n'est pas un jugement de valeur sur la combativité de l'armée française, mais une constatation que les combats n'ont duré que 6 semaines, aussi durs soient ils.
Peut être serait il préférable de dire que la France n'a combattu que 6 semaines, mais les principaux partisans de la capitulation étaient Pétain et Weygand, les 2 chefs de l'armée, un honorifique (en tant que maréchal et futur président du conseil) et l'autre nominatif (en temps que généralissime).
A contrario malgré son envahissement, la Pologne a continué la lutte aux cotés des Alliés