Dog Red a écrit:RoCo a écrit:La disposition de la 3.DLM "comme des perles sur un fil de collier" , sans aucune profondeur y est, très probablement, pour beaucoup aussi . Si le front est percé à un endroit, l'ensemble du front est obligé de reculer .
Oui mais ce "collier de perle" ne me semble pas incompatible avec la mission de "freinage" des DLM en Belgique.
Un cordon qui se retire en gênant et donc ralentissant l'ennemi.
A la date de l'engagement de Gembloux, PRIOUX achève sa mission, il entame sa manoeuvre de retrait derrière la 1e Armée.
Celle-ci a-t-elle eu le temps de se déployer est une autre histoire...
Le disposition en "collier de perles" ne permet pas de constituer des lignes de défense en profondeur, sur lesquelles pourrait, si nécessaire, se replier la première ligne et s'y remettre en ordre, avant de "contre attaquer". Si le dispositif est rompu à un endroit, c'est toute la ligne qui se retrouve en péril , avec rien derrière. C'est valable pour l'infanterie, comme pour les blindés
La Heer opérait, quand c'était possible et qu'elle disposait des moyens nécessaires, sur trois lignes, la ligne d'attaque, en arrière, une première ligne de défense et repli, de mémoire, à +/- 400 m, et une seconde, plus éloignée. Comme la tactique allemande n'envisageait un recul que dans l'objectif de se "regrouper", afin de lancer une contre-attaque, le repli - à la "Belle Epoque" de la Blitzkrieg - se limitait, le plus souvent, sur la première ligne de défense (infanterie, mitrailleuses lourdes - MG34 sur trépied, portée 2000/2500 m -, mortiers, antichars et canons/obusiers d'infanterie).