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la capture de papiers importants 25 mai 1940

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2019, 19:33
de Albatros
Hallo
Le 25 mai 1940 un groupe de soldats anglais Middlesex 1/7 regiment ont capturé des papiers importants d'un général allemand. C'était pendant un raid au-dela de la Lys entre Wervicq et Comines (je pense). Est-ce que quelqu'un a plus d'infos? Merci

Albatros

Re: la capture de papiers importants 25 mai 1940

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2019, 19:41
de Prosper Vandenbroucke
Bonjour Bernard,
Je ne connaissais pas cette capture mais je suppose que c'est ceci:
https://www.jstor.org/stable/44233022?seq=1
Bien amicalement
Prosper ;) ;)

Re: la capture de papiers importants 25 mai 1940

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2019, 20:46
de Loïc Charpentier
Ça ne semble pas avoir changé le cours de la campagne ! ::elu boulet::

Re: la capture de papiers importants 25 mai 1940

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2019, 21:18
de Albatros
correct, Prosper. Merci. Les dés étaient jetées et on ne pouvait rien changer dans la percée allemande...…..

Re: la capture de papiers importants 25 mai 1940

Nouveau messagePosté: 07 Déc 2019, 02:41
de pierma
Le 25 juin la guerre est déjà perdue. Des papiers qui découvrent les intentions allemandes ? On n'a plus rien à leur opposer.
Pierre Nord, délégué au 2e bureau de la 9e armée raconte qu'en évacuant devant l'avancée allemande, "dans leurs automobiles d'état-major qui jouaient à cache-cache avec les chars allemands", les radios militaires allemandes claironnaient sur toutes les ondes :"Nicht mehr Amiens sondern Calais". (Inutile de pousser vers Amiens, donc Paris, l'objectif est Calais.)
"Jamais nous n'avons si bien connu les intentions de l'ennemi. Jamais non plus nous n'avons été aussi impuissants. Ils émettaient en clair : pourquoi se seraient-ils gênés ? Ils avaient gagné."

Re: la capture de papiers importants 25 mai 1940

Nouveau messagePosté: 07 Déc 2019, 07:10
de pierma
Je corrige : je parlais bien entendu du 25 mai.

L'offensive allemande est du 10 mai. Le 14 mai au soir le général Georges, commandant les forces du Nord-Ouest (C'est à dire l'ensemble des forces de manoeuvre non stationnées derrière la ligne Maginot, ce qui constitue un Etat-major Bis dans l'organisation absurde du commandement français) le général Georges s'écrie :"Le front est percé !" et s'effondre en larmes.
Tout le désarroi d'un homme formaté par la "doctrine des fronts continus", pour qui il doit y avoir une ligne de front qui avance ou recule. Hors de là, il est intellectuellement désarmé, incapable d'imaginer une autre manoeuvre que "rétablir le front", ce qui est évidemment impossible.

Au 14 mai il était possible d'imaginer le repli des forces aventurées en Belgique avant qu'elles soient encerclées. Mais, et c'est la deuxième faille intellectuelle des généraux d'armée français, aucun n'imagine que les choses puissent aller aussi vite. (Au début août 14, Lanrezac avait demandé au général French, commandant britannique, s'ils pensait que les Allemands avaient atteint la Meuse pour y pécher à la ligne. Il semble qu'à la mi-mai 40 les généraux français ne voient pas l'encerclement possible : leur crainte c'est la prise de Paris !)