Dog Red a écrit:Il n'y a pas de "Forces blindées belges" au sens où l'entendaient les Français ou les Anglais et à fortiori les Allemands.
Notre doctrine d'emploi des blindés (un bien grand mot ) était embryonaire et probablement calquée sur nos alliés : soutien d'infanterie et évolution de la cavalerie en tant qu'arme motorisée.
Rien qui ne permette un "affrontement de blindés" tel que la bataille de Hannut/Gembloux et les premiers véritables affrontements de blindés des débuts du Blitzkrieg.
La version finale du T13 et le début d'une production en série démontrent néanmoins la volonté de doter l'armée belge de moyens modernes à l'image des puissances béligérentes du temps.
La neutralité désirée du plat pays , a déterminé que la recherche s'oriente plus vers des engins défensifs ( T13 ) ou legers/mobiles ( d'ou l'achat a la France de quelques AMC 35 / ACG1 , ce qui a bien du arranger Renault a l'époque vu que la société s'est fait souffler le contrat de l'AMC 35 par la firme Somua ) , que des engins de rupture . *
Il était de toute façon impossible pour un petit pays d'aligner une force blindée conséquente et la seule option possible était d'apporter de l'aide a l'infanterie , et d'essayer de constituer au mieux , une ou deux divisions mobiles . Les Belges ont le mérite d'avoir constitué 4 divisions mobiles ( divisions de cavalerie et de chasseurs Ardennais ) et une brigade motorisée . Malheureusement tous n’étaient pas motorisés , la cavalerie ayant par exemple troqué ses chevaux pour des motos ... et des vélos ! **
Alain
(*) a noter les unités indépendantes suivantes : l' escadron d'auto blindées ( 8 ACG 1 ) et escadrons blindés de Namur et de Liege ( chacun 12 T13 )
(**)La dotation théorique d'une division de cavalerie est de trois régiments d'infanterie motocycliste pour deux cycliste .