Forum Le Monde en Guerre

Bonjour
Je lisais la bio sur l'amiral Nomy sur Wikipedia et je suis tombé sur le passage suivant :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Nomy
il devient en mars commandant de la base d'aéronautique navale de Berck d'où partiront en mai les flottilles de bombardement en piqué de l'aéronavale qui se sacrifièrent pour lutter contre l'avancée allemande. Nomy se bat alors vaillamment mais doit se replier sur Boulogne où il prend la tête d'un des derniers îlots de résistance

Je suis étonné, y at'il eu des bombardements en piqué de l'aéronavale, avec quel type d'avion ? Je suis circonspect mais je ne connais pas assez bien.

Bonjour Alex,
Peut-être s'agit-il de Loire-Nieuport LN 401
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loire-Nieuport_LN_401

Bien amicalement
Prosper

Merci Prosper, en effet je viens de trouver ceci
https://memorial-national-des-marins.fr ... vale-berck
Neanmoins, la base navale de Berck ayant été bombardée le 10 mai 1940, il est peu probable qu'elle ait pu servir. Encore une fois Wikipedia n'est pas fiable, mais la je ne '' découvre pas l'eau chaude ''.

Salut.
Le 10 mai 1940, il y avait l'escadrille AB2 de la Flotille F1A sur Loire-Nieuport 401 (12 appareils dispo) du LV Lorenzi basée à Berck.

Merci Greg
7 appareils détruits sur 12 donc.

Bonjour

Un petit plus (qui ne vient pas de Wiki…) venant de l'ARDHAN et ça c'est fiable !
http://www.aeronavale.org/almana/ANNEE%201940.htm

Merci Coyote, c'est très intéressant.
ALEX

Il me semble que l'un des objectifs visés était une colonne allemande du côté de St Amand les eaux..........Il existe des photos montrant les Loire Nieuport abattus par la DCA allemande dans cette région.......Il existait aussi une escadrille de Chance Vaught de fabrication américaine pour bombardement en piqué qui fut aussi rapidement annihilée....Ces avions aux moteurs trop peu puissants ne possédaient aucun blindage

Cet amiral moins connu a eu un parcours intéressant :
Capitaine de frégate (janvier 1940), il devient en mars commandant de la base d'aéronautique navale de Berck d'où partiront en mai les flottilles de bombardement en piqué de l'aéronavale qui se sacrifièrent pour lutter contre l'avancée allemande. Nomy se bat alors vaillamment mais doit se replier sur Boulogne où il prend la tête d'un des derniers îlots de résistance. Fait prisonnier le 23 mai, il obtient pour ce fait de guerre deux citations à l'ordre de l'armée.
Libéré en juin 1941, il est nommé en octobre commandant de la base aéronavale de Port-Lyautey au Maroc et revient en France en juin 1942 où il prend part aux réseaux de résistance avant de rejoindre en août 1943 l'Afrique du Nord où il est aussitôt promu capitaine de vaisseau et est envoyé à l'état-major d'Alger en tant que sous-chef chargé de l'aéronautique navale qu'il reconstitue.
Chef du Service central de l'aéronautique (juin 1944), il participe au débarquement de Provence et reprend possession de la base de Cuers. Nommé contre-amiral en février 1945, il est envoyé en mission à Londres (novembre 1945) pour y négocier les cessions de matériel nécessaires à la reconstitution de l'aéronavale. Il obtient ainsi en août 1946 la cession du porte-avions Colossus devenu Arromanches.

Il faut surtout se souvenir que c'est en grande partie grâce à l'Amiral Henry Nomy que fut chef d'état major général de la Marine à partir de 1951, que l'on doit la reconstruction de notre Marine; les porte avions Clemenceau et Foch, les croiseurs Colbert et De Grasse, les 18 escorteurs d'escadre, les 18 escorteurs rapides, les 20 sous marins etc... l'effort naval sans précédent des années 1950 lui doit beaucoup.

Alain