Mouais, c'est sur que c'est une référence imparable!
En 1940, une malheureuse Peugeot 402 "légère" pesait 1100 kg, avec son "pôvre" 4 cylindres de 2 litres, 60 CV, et son simple essieu moteur. Une Delage D6, cabriolet 2 portes, 1350 kg... alors, une monumentale limousine Mercedes G3 (W31), même décapotable, mue par un gros moteur 8 cylindres de 5 litres, dotée d'un pont 6x4 - çà fait un sacré rab de poids! - , dont l'aménagement était des plus cossus, même sans réel blindage, qui pesait 3,7 tonnes était loin d'être aberrant. Une "malheureuse" Rolls-Royce Silver Shadow, garantie "non blindée", pesait 2, 1 tonnes dans les années 60, alors que, à l'époque, la production de tôles d'acier avait très sérieusement progressé. La G3 (W31) était du "lourd", à l'allemande, çà, c'est incontestable, mais je ne vois pas trop l'utilité - sauf que les glaces épaisses sont une vieille habitude, toujours, en usage, chez Mercedes, sur ses berlines de prestige, car, une fois que la voiture est capotée, elles réduisent le bruit à l'intérieur de l'habitacle et l'isole des froidures extérieures ! - de coller des vitres "blindées" sur un cabriolet, car il suffisait de balancer une grenade ou une bombe "par dessus" les vitres levées . Le poids de la carrosserie et de la cinématique (moteur- propulsion) était, certes, exceptionnel, mais le véhicule n'était pas, à proprement parlé, blindé.
Si, effectivement, il a vu ses généraux aux passages; presque tous d'ailleurs, Rommel, Von Block, Kesselring, Strauss, ect... Pas forcément le but de la visite; sauf à leur faire passer le message: je suis des vôtres, un camarade de combat comme vous; et le chef c'est moi !
Tu penses, vraiment, qu'un chef d'état (et militaire) omnipotent et calculateur, comme l'était Dodolf en juin 1940, se serait contenté de faire, le 1er et 2 juin 1940, le numéro du paon, capable de faire la roue, assis - naturellement, cette "pintade" améliorée doit se tenir sur ergots, pour faire la roue! - ? L'ordre de bataille
Fall Rot sera publié le 5 juin 1940. Là, j'avoue que je rejoins la "pensée" de François Delpla... rien, chez lui, n'était improvisé!