Nicolas Bernard a écrit:S'agissant des pertes, voici ce qu'écrit Norman Franks, dans une étude consacrée à la bataille aérienne de Dunkerque (
Air Battle of Dunkirk, Londres, Grub Street, 1983 et 2000, chap. XI):
Norman Franks a écrit:The RAF, nevertheless, deserve to call Dunkirk a victory. It carried out its assigned task to the best of its ability with the limited numbers at its disposal. It had also been blooded and as far as experience was concerned was in a far better position for the Battles over Britain to come than it had been.
Bonjour, et merci Nicolas pour ces chiffres, qui démontre la saigné qu'à subit la Luftwaffe pendant la campagne de France.
Donc selon les documents Allemand cité par Norman Franks, les pertes réels Allemandes au dessus de Dunkerque ne sont pas aussi élevé que cela; ce qui relative la notion d'usure. C'est très en retrait des chiffres que j'avais en mémoire, ceux revendiqué par Londres.
Mais il conclu à une victoire Anglaise malgré tout, sauf si mon anglais me trahit une nouvelle fois, qui met la RAF dans une meilleure position pour résister à l'assaut Allemand lors de la BoB; ce qui est ma conviction.
D'un point de vue naval, sans couverture aérienne, rien n'aurait été possible. De mémoire, il y du avoir 47 grosses unités d'engagés, la majorité anglaise (39 destroyers). Quand on analyse les pertes des grosses unités navales pendant Dunkerque, on constate que sur les 9 destroyers coulés (3 français, 6 anglais), 3 sont coulés par la Kriegmarine (Eboat et Eboat), 1 saute sur une mine, et 5 le sont par les Stuka de la Luftwaffe. 19 destroyers sont plus ou moins touché, et environ 25 grosses unité. 240 bâtiments sont coulés sur 750 engagés (les sources varient, certaines cites 1000). Donc entre 25% pour les grosses unités et 30% pour les autres. Le tout en 9 jours.
C'est, en fait, assez peu au vu de la durée de l'évacuation - même en considérant le répit liée au mauvais temps pendant une partie de la bataille.
Devons nous mettre cela au crédit:
-> de l'efficacité grandissante de la RAF, qui a adapté sa tactique et a réussi à repousser / tenir à distance la Luftwaffe?
-> au mauvais temps les 30 et 31 mai?
-> à une impréparation de la Luftwaffe pour l'attaque des navires de guerre (pas d'avion adapté, pas de munition adapté, pas de tactique adapté, piste aérienne trop éloigné)?
-> à une dispersion de la Luftwaffe entre 3 objectifs: attaque des navires, attaque de la BEF au sol, défense à l'ouest ou les combats continus?
-> à l'envoi des gros navires la nuit?
La Luftwaffe avaient-elle eu les moyens de s'opposer au ré-embarquement?
Bonne journée à tous !
Le meilleur apéro n'est pas nécessairement le plus cher, c'est celui que l'on partage !