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Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Tout ce qui concerne la période entre le 3 septembre 1939 et le 25 juin 1940 environ, comme par exemple:
L'offensive de la Sarre, la mobilisation, le Pied de Paix Renforcé, la B.E.F., la campagne de France, l'effondrement de la République et de l'Armée Française, l'exode ...
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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 11  Nouveau message de Schrapnells  Nouveau message 27 Déc 2016, 10:51

Bonjour,

Oui, ces écrits sont plus une réflexion personnelle. Comme indiqué, je les ai tout d'abord publiés sur un forum ASL, une discussion en a suivi, ce qui peut donner un côté un peu décousu à l'ensemble.

De plus, je me suis moins penché sur l'organisation que sur le matériel. Ton rappel est nettement plus précis que les 2 ou 3 observations que j'ai pu balancer le long du texte.

Je voulais surtout démontrer que l'emploi des unités blindées françaises a été fait sous la pression des événements et que celles-ci furent utilisées de manière parfois éloignée de la théorie.
Par contre la-dite théorie a effectivement été prise en défaut et, comme tu le soulignes, l'organisation même de ces unités (qu'elles dépendent de la Cavalerie ou de l'Infanterie) s'avère inadaptée à la guerre de mouvement imposée par la Whermacht.

Pour tout de même modérer le propos, très peu de nations de par le monde n'ont alors atteint le même degré d'intégration interarmes que l'Allemagne au sein de leurs divisions blindées.

Comme tu le soulignes très bien, l'indépendance de l'arme blindée joue un grand rôle dans cette construction. La France en est encore loin.

L'autre élément qui me frappe à la lecture des témoignages est la difficulté de coordination entre infanterie et blindés (y compris avec les BCC issus des GBC) alors que la doctrine s'appuie justement sur l'accompagnement de l'infanterie! Pour en avoir discuté avec Philippe Naud sur le forum ASL et Yves Buffetaut avec qui je mange régulièrement, le défaut d'entraînement ET d'intégration jouent un rôle prépondérant dans ces accrocs.
En effet, les unités ne se connaissent pas et n'ont pas l'habitude de manoeuvrer ensemble. L'erreur française a certainement été de penser que les unités étaient interchangeables, or il n'en est rien!
La Cavalerie est moins touchée par cet état de fait car elle cultive d'une part un esprit de corps important, mais surtout a, comme tu le soulignes aussi, des unités plus "diversifiées" avec un embryon d'infanterie portée pour les DLM notamment. Par ailleurs, la constitution d'un Corps de Cavalerie facilite la coordination entre unités ayant un peu plus l'habitude de manoeuvrer ensemble.

Les DCr et autres BCC en sont loin, lancés souvent dans la bataille au coup par coup et sans réelle vision de la situation générale (en tout cas très rarement actualisée).

En ce qui concerne ASL, les B1bis sont certes très puissants, mais souffrent de nombreux défauts.
Tout d'abord ils sont patauds, avec une faible vitesse, difficile de lancer des mouvements fulgurants à la différence d'autres engins. Cette lourdeur est accentuée par l'absence de radio (ou presque), imposant des mouvements en peloton (au moins 2 véhicules), comme on se cale alors sur la plus importante dépense de MP (Movement Points) au sein du peloton, vous comprendrez vite que ça ralentit la manoeuvre.
On peut s'affranchir de cette contrainte, mais l'engin isolé ou voulant l'être doit passer un test d'initiative, toujours un peu aléatoire même si celui-ci est facilité par la présence d'un poste en graphie dans les B1bis (un petit bonus pour passer le test).
Ensuite, les engins ont une fiabilité médiocre et peuvent s'immobiliser à chaque démarrage (test de fiabilité), ceci simulant aussi bien un casse mécanique qu'une panne d'essence. Bon il n'y a qu'une chance sur 36, mais lors de la dernière partie jouée avec des B1 bis, mon adversaire s'est retrouvé tout penaud ainsi!
Enfin, la puissance de feu est assez relative car les engins sont peu précis (mais il suffit de se rapprocher!) et doivent tirer trappes fermées (malus au tir) du fait de la tourelle monoplace. Les MGs sont de faible puissance, surtout comparées à celles des engins allemands!.
De ce fait, le B1bis devient plus un bunker mobile, peu à même de mener un assaut tambour battant. Effectivement il est très résistant aux tirs, invulnérable à l'infanterie (sauf combat rapproché comme tout le monde), mais à la capacité d'assaut faible hors pilonnage. Sa lourdeur le rend aussi peu à l'aise dans un jeu favorisant au final le mouvement.
Bref, c'est loin d'être la panacée, mais je le préfère très nettement au T35 soviétique qui cumule les mêmes défauts avec un blindage de m.rde!

Guillaume


 

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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 12  Nouveau message de alberto  Nouveau message 27 Déc 2016, 11:05

Bonjour,

Comme souvent, il y a une grande absente dans ces remarquables exposés ::chapeau - salut:: sur les" heurts et malheurs de l'armée française en 1940" : les Transmissions !

::ok je sors::
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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 13  Nouveau message de Schrapnells  Nouveau message 27 Déc 2016, 11:27

alberto a écrit:Bonjour,

Comme souvent, il y a une grande absente dans ces remarquables exposés ::chapeau - salut:: sur les" heurts et malheurs de l'armée française en 1940" : les Transmissions !

::ok je sors::


Excellente remarque! ::Merci::

En effet, les transmissions sont un gros point noir de l'armée française. Si l'absence de radio sur les engins blindés est souvent pointée du doigt, on oublie aussi les insuffisances existantes à côté.

Déjà, rien qu'à regarder les organigrammes des divisions respectives, une chose saute aux yeux (perso c'était dans les HS Militaria n°4 et n°8 que j'avais observé cela, mais ces publications remontent à plus de 25 ans, ça nous rajeunit pas!).
Alors qu'une PzDiv possède une Nachrichten Abteilung, au sein des divisions françaises on trouve une compagnie télégraphique et une radio télégraphique (pour les DLMs).

De plus, le commandement français a peu confiance dans la radio, trop peu discrète, sensible au brouillage et accident de terrain et confuse. Les communications filaires sont privilégiées car plus conforme à un commandement par le plan, permettant de structurer les communications, insensibles au brouillage et difficilement interceptables (une lubie de 40, comme si les allemands pouvaient immédiatement traduire les ordres envoyés en clair, sur le plan opératif j'veux bien, mais en tactique...).

Côté allemand, on multiplie les véhicules radio, logique avec un commandement par "l'avant". De même les communications avec l'aviation se fait aussi avec des engins (immatriculés WL d'ailleurs!) dédiés à cela.

Cette accélération de la fameuse boucle OODA (cf ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Boucle_OODA ), par amélioration de la vitesse de communication, permet aux Allemand d'utiliser à plein le potentiel de leurs unités.

Guillaume


 

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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 14  Nouveau message de alberto  Nouveau message 27 Déc 2016, 12:43

Oui, et pendant qu'Hitler installé dans les environs de Charleroi recevait tous les quarts d'heure une situation du front quasiment en temps réel, Gamelin, terré au fond de sa forteresse médiévale de Vincennes, envoyait des motocyclettes pour s'informer !
Sourd, aveugle et quasiment muet le généralissime...
Vous parlez de "malheurs" ?
Bien à vous
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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 15  Nouveau message de Alfred  Nouveau message 27 Déc 2016, 13:00

La production civile de radios était elle même très inférieure à ce qui se faisait ailleurs.Telefunken ou Philips.La recherche dans les années 20 s'était fourvoyée dans des études sur la transmission des ondes radio par le sol. Ce qui n'était pas impossible mais très aléatoire

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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 16  Nouveau message de Loïc Charpentier  Nouveau message 27 Déc 2016, 14:10

Si la Heer avait, effectivement, un coup d'avance dans l'emploi de la TSF, elle utilisait, également, de manière intensive, le réseau filaire.
En 1940, les portées des équipements radios des Panzerounets & de la Biffe ne dépassaient pas 2 bornes en émission et 7, en réception, dans les meilleurs conditions. D'où la nécessité de déployer des stations-relais entre la ligne de front et les états-majors, qui, eux-mêmes, transmettaient à l'échelon supérieur en... filaire. Au Final, v. Rundstedt, dans son PC de Charleville-Mézière, communiquait, avec ses unités, en approche des côtes de la Manche, de la même manière que Gamelin... par téléphone filaire! Itou pour l'OKH, à Berlin. :D

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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 17  Nouveau message de alain adam  Nouveau message 28 Déc 2016, 02:27

En effet , le filaire n’était pas une exclusivité Française , et on retrouvait aussi dans la Heer des "7e compagnie" déroulants du cablage .
N'oublions pas non plus qu'il y avait des compagnies avec pigeons voyageurs dans les deux armées .
Niveau TSF , la graphie française était préférée a la phonie , d'une part pour la sécurité , mais également pour la portée .
Quoi qu'il en soit , en opération , une TSF "phonie" courte portée manquait dans la plupart des cas , mais le blindage élevé des chars Français ( un simple char d'accompagnement était grosso modo aussi blindé qu'un panzer IV ) pouvait autoriser une communication plus lente .

Il faut évacuer de tes pensées le manque d'entrainement concernant le char d'accompagnement et l'infanterie , car ils étaient toujours avec eux sur le terrain , et organisaient des entraînements spécifiques par rotation durant la drôle de guerre .
Ce que veux dire Buffetaut , je pense, c'est le manque de coordination des chars de bataille avec l'infanterie , car la il y a eu un soucis majeur : les blindés de transport d'infanterie pouvant suivre les chars n'ont été disponible que tardivement et en faible nombre . Du coup , l'infanterie de chasseurs portés devant accompagner les chars n'avait pas de réelle formation pour une attaque combinée .
A l'opposé l’infanterie classique était au fait des consignes a adopter en cas de progression avec des chars d'accompagnement mais pas des chars de bataille , et avait des lacunes sur le transport des armes d'appui ( manque de chenillettes dans certaines divisions de type B ) ce qui mène a des opérations bancales comme la contre attaque des FCM36 des 4e et 7e BCC dans le secteur de Sedan , le char par ailleurs n’étant doté que d'un 37mm court et de quelques obus de rupture a peine efficaces à 400m , incapable d'endiguer un flot de véhicules blindés disposant de Pz III et IV , de stug III et de bunkerflak dotés de 88mm .
Du coup , dans le lot , seules les DLM avaient l'appui motorisé requis pour amener les dragons au plus proche du champ de bataille , mais les véhicules n’étaient quasiment pas blindés .
A l'opposé on vante le MTW blindé allemand ( SdKfz 251 ) accompagnant les chars durant leur progression . En 1940 , il en existait très peu ( 154 au gruppe kleist pour 3 panzer division par exemple ) , tous les autres étant en acier doux , incapables de protéger l'infanterie d'une simple mitrailleuse de 13.2mm ou d'éclats d'artillerie lourde .
Donc l'un dans l'autre , les deux armées étaient quasi dans la même situation coté véhicules d'infanterie blindés , manque de tracteurs légers pour amener les pièces antichar au bon endroit , idem pour les mortiers etc . Mais l'infanterie de schutzen allemande ( plus tard panzergrenadier ) était rompue au combat a coté des chars , et était disponible en nombre dans les unités panzer , ce qui n’était pas le cas dans les GU blindées Françaises .
D'après les statistiques que j'ai établi autrefois , la 7e PzD avait une organisation plus digne d'une division mécanisée que blindée , avec, de mémoire , 7 bataillons d'infanterie motorisée pour 3 de blindés . Or c'est la division qui est réputée avoir fait la plus longue percée durant cette campagne , avec le moins de pertes . Relation de cause a effet ?

Amicalement ,
Alain
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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 18  Nouveau message de alain adam  Nouveau message 28 Déc 2016, 02:39

Schrapnells a écrit:En ce qui concerne ASL, les B1bis sont certes très puissants, mais souffrent de nombreux défauts.
Tout d'abord ils sont patauds, avec une faible vitesse, difficile de lancer des mouvements fulgurants à la différence d'autres engins. Cette lourdeur est accentuée par l'absence de radio (ou presque), imposant des mouvements en peloton (au moins 2 véhicules), comme on se cale alors sur la plus importante dépense de MP (Movement Points) au sein du peloton, vous comprendrez vite que ça ralentit la manoeuvre.
On peut s'affranchir de cette contrainte, mais l'engin isolé ou voulant l'être doit passer un test d'initiative, toujours un peu aléatoire même si celui-ci est facilité par la présence d'un poste en graphie dans les B1bis (un petit bonus pour passer le test).
Ensuite, les engins ont une fiabilité médiocre et peuvent s'immobiliser à chaque démarrage (test de fiabilité), ceci simulant aussi bien un casse mécanique qu'une panne d'essence. Bon il n'y a qu'une chance sur 36, mais lors de la dernière partie jouée avec des B1 bis, mon adversaire s'est retrouvé tout penaud ainsi!
Enfin, la puissance de feu est assez relative car les engins sont peu précis (mais il suffit de se rapprocher!) et doivent tirer trappes fermées (malus au tir) du fait de la tourelle monoplace. Les MGs sont de faible puissance, surtout comparées à celles des engins allemands!.
De ce fait, le B1bis devient plus un bunker mobile, peu à même de mener un assaut tambour battant. Effectivement il est très résistant aux tirs, invulnérable à l'infanterie (sauf combat rapproché comme tout le monde), mais à la capacité d'assaut faible hors pilonnage. Sa lourdeur le rend aussi peu à l'aise dans un jeu favorisant au final le mouvement.
Bref, c'est loin d'être la panacée, mais je le préfère très nettement au T35 soviétique qui cumule les mêmes défauts avec un blindage de m.rde!

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Juste un truc , Schrap' , t'es tu intéressé a l'emploi du char avant de l'utiliser sur ASL ? les manuels d’époque existent et sont parfois disponibles gratuitement .
Ce que je veux dire par la , c'est que quand j'ai commencé les wargames , je me prenais des taules avec mon frangin ( qui a 10 ans de plus que moi ) mais des que j'ai ouvert un bouquin sur le combat naval , que j'ai assimilé les règles a suivre pour l’époque ( barrer le T par exemple ) , je l'ai explosé a Aboukir ( jeux et stratégies ) , puis ensuite en jouant les allemands en Normandie contre la 2e DB ( wargame boite , de mémoire JJ Petit ) et ainsi de suite . Si les règles restituent les problématiques du matériel , elles n'enseignent pas comment l'utiliser efficacement .

Amicalement ,
Alain
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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 19  Nouveau message de Schrapnells  Nouveau message 28 Déc 2016, 17:13

alain adam a écrit:
Juste un truc , Schrap' , t'es tu intéressé a l'emploi du char avant de l'utiliser sur ASL ? les manuels d’époque existent et sont parfois disponibles gratuitement .
Ce que je veux dire par la , c'est que quand j'ai commencé les wargames , je me prenais des taules avec mon frangin ( qui a 10 ans de plus que moi ) mais des que j'ai ouvert un bouquin sur le combat naval , que j'ai assimilé les règles a suivre pour l’époque ( barrer le T par exemple ) , je l'ai explosé a Aboukir ( jeux et stratégies ) , puis ensuite en jouant les allemands en Normandie contre la 2e DB ( wargame boite , de mémoire JJ Petit ) et ainsi de suite . Si les règles restituent les problématiques du matériel , elles n'enseignent pas comment l'utiliser efficacement .

Amicalement ,
Alain


Oh oui, j'ai lu pas mal de CR et d'écrits sur la campagne de 40. La meilleure façon d'employer les B1bis à ASL reste justement en groupé et un peu comme une casemate mobile (ou plutôt ce que j'appelle la tortue blindée). De ce fait, l'affinement de la visée après 2 tirs impose un choix à l'adversaire: soit on prend le risque d'en prendre une, soit on dégage. De même, le 75mm marche plutôt bien en tir de saturation tant que la protection de terrain n'est pas trop importante (tout sauf un bâtiment en dur ou fortifié). Le 47mm est alors réservé aux cibles d'opportunité ou peut très bien s'ajouter au pilonnage du 75. Les MGs servent plus à l'autodéfense pour balayer le terrain (bien dégagé de préférence) juste devant l'engin.
Quand on multiplie cela par 3 engins appartenant à la même section, on se retrouve avec une force non négligeable et plutôt dure à "casser". Par contre faut pas lui demander de courir sus au Panzer ou d'entamer une poursuite. C'est très clairement un engin de rupture.

Malheureusement, les situation tactiques ne sont pas nécessairement ce que l'on voudrait et on peut être amener à employer des engins autrement que de la manière dont ils devraient l'être. C'est là où l'on voit si un joueur ASL est bon ou non, il optimise ses forces et en tire le meilleur parti.

En ce qui concerne la campagne de 40, je te rejoins sur ton analyse de la 7.PzDiv, la campagne de Pologne a justement démontré la pertinence d'unités mécanisées. Les gros tas de blindés que sont d'autres modèles de divisions blindées (telles que furent les Leichte Divisionen en Pologne, mais aussi les Armoured Divisions britanniques à leurs débuts) pêchent souvent par manque d'infanterie en appui.

Pour les SPW, il n'y avait souvent qu'une compagnie d'équipée par PzDiv si mes souvenirs sont bons, les autres se baladant en camionnettes Horch par exemple. on oublie aussi souvent l'importance des Kradschützen qui apportaient un appui rapide et au tempérament assez agressif. Par contre ils étaient très fragiles une fois montés. Comme indiqué ci-dessus, l'optimisation tactique compensa les défauts et la souplesse d'organisation couplée à un commandement réactif et agressif a fait le reste.

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Re: Heurts et malheur de l'Armée française en 1940

Nouveau message Post Numéro: 20  Nouveau message de Tarpan  Nouveau message 28 Déc 2016, 17:58

"...un commandement réactif et agressif a fait le reste." mais aussi compétents, et pour les plus "jeunes" modernes, hardis et impliquès, bref tout ce qui faisait cruellement défaut au commandement français.

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