Est- ce à l'analyse que ce qui suit que la conclusion est Pompidou qui détestait les résistants ?
"Notre pays, depuis un peu plus de trente ans, a été de drame national en drame national.
- Ce fut la guerre ;
- la défaite et ses humiliations ;
- l’Occupation et ses horreurs ;
- la libération, par contrecoup l’épuration et ses excès, reconnaissons-le ;
- et puis la guerre d’Indochine ;
- et puis l’affreux conflit d’Algérie et ses horreurs des 2 côtés ;
- et l’exode d’un million de Français chassés de leurs foyers ;
- et du coup l’O.A.S. et ses attentats, ses violences, et par contrecoup la répression.
Alors, ayant été, figurez-vous, dénoncé par les agents de Vichy à la police allemande, ayant échappé deux fois à un attentat, une fois au côté du général DE GAULLE et l’autre fois à moi destiné, je me sens le droit de dire :
- allons-nous éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ?
- le moment n’est-il pas venu de jeter le voile ;
- d’oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas et même s’entretuaient ?
Et je ne dis pas ça, même s’il y a des esprits forts, par calcul politique, je le dis par respect de la France."
Georges POMPIDOU,
Président de la république française de 1969 à 1974
(neveu du lieutenant Frédéric POMPIDOU, de la L.V.F. et blessé sur le Front russe)
(Conférence de presse du 23 septembre 1972.)
on dirait que c'est la reprise d'un vieux post de 2006
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