Post Numéro: 36 de ulysse57 08 Jan 2014, 17:12
brehon a écrit:ulysse57 a écrit:Ou alors l'essence même du terme " années folles " reste stéréotypé à une décennie , sans en comprendre la signification exacte.
Ce n'est pas une question de stéréotype mais de définition. Les Années folles correspondent à une époque bien précise. En tout cas, c'est la première fois que je lis que 1940 en faisait partie. On peut aussi considérer que toutes les années sont folles à leur manière, que les époques sont belles, que les âges sont moyens et que les mots n'ont plus de sens.
Et que si ma tante en avait ... merci de jouer le percepteur dans ce cas , mais je ne me cantonne malheureusement pas aux diktats que les historiens mettent en place. Car la psychologie humaine dépasse les cadres temporels.
Mais dans ce cas , quelle est la différence de mentalité entre un français de 1928 , celui de 1936 et celui de 1940 ?
- 1924 : la guerre est loin , profitons de la vie
- 1936 : la vie est belle , profitons en
- 1939/1940 : nous sommes les plus forts , nous gagnerons.. restons insouciants
Si pour toi une réelle prise de conscience ( telle que celle des Allemands dès 1919 ) a éclos en France apres la période que tu décris stricto sensu comme " années folles " , alors je m'inclinerai sur la prédominance de la chronologie vis a vis de l’état d'esprit.
EDIT : pour ma part les accords de Matignon , les congés payés , la Drôle de guerre font partie des années folles. Ces années ou tout semblait possible , ou les libertés pouvaient éclater au grand jour comparé aux affres de 1914-1918 et de l'esclavagisme moderne de la Révolution industrielle du début du siècle.
D'ou la nuance sur l'antagonisme entre le temporel et la mentalité