fbonnus a écrit:Mais tes connaissances sont très précieuses, ce que te demande Patrick n'est pas de tenir une discussion contre vents et marées mais de nous exposer ton vécu, ton savoir, et qu'il en découle une discussion aucours de laquelle tu pourras recadrer ou préciser les écrits des participants.
Est-ce que dans ce sens tu serais partant. Je veux bien m'improviser "animateur" du débat si tu veux, ce sujet me tenant particulièrement à cœur et m'intéressant au plus haut point.
Bonjour Fred,
S'il s'agissait d'exposer
mon vécu à partir de 1944, où je suis entré de plein pied dans "le vif du sujet"... encore passe...
Mais parler de
vécu pour la période de la campagne de France en 1940, c'est toute autre chose !... car, eu égard aux évènements douloureux de cette période,
vivre c'est comprendre.
Or,
j'avais seulement 12 ans !... alors, pour ce qui est de constater la désespérance qui m'entourait, certes... mais les raisons du désastre m'échappaient... restaient surtout dans ma mémoire, les larmes de ma mère en septembre 1939, lorsque réapparût le spectre du conflit de 1914-1918.
Ensuite, les années passant, j'ai voulu tout savoir...comme s'il était possible d'y parvenir un jour, fusse t' il lointain ?. L'avantage dont je disposais, c'était la présence des témoins et la facilité pour moi d'obtenir les réponses aux questions qui me tenaient à coeur.
Toutes les sources qu'il m'a été donné de consulter ont attiré ma curiosité et c'est ainsi que j'ai dû me livrer à des recoupements qui m'ont imposé toute une série de tris sélectifs.
Me suis-je trompé dans ces tris ?... peut-être... car en trame de fond sont apparus avec le temps des éléments nouveaux sur les "dessous de l'Histoire", que certaines ouvertures d'archives ont révélés.
En conclusion, Fred, tu admettras que 1940 est en quelque sorte mon "tendon d'Achille" dans l'histoire de mon vécu.
Sur ta proposition qui fait suite à celle de Patrick, je reste sur ma position.
Bien entendu, cela ne signifie pas que je ferai fi de toute discussion ouverte par quelque courageux. Car sur ce sujet, il faut être un tantinet casse-cou !
Amicalement,
Roger