En prévision de la campagne militaire à l'Ouest, Eberhard von Künsberg fonctionnaire du service de politique étrantère du NSDAP puis de la Direction de Harras nationaux et de l'école supérieure d'équitation de la SS passé au Ministère des Affaires Etrangères est nommé à la tête d'un Sonderkommando composé de fonctionnaires des Affaires Etrangères, de la Police Secrète de Campagne (GFP) et du Corps motorisé NS (NSKK). Désigné comme Geheime Feldpolizei-Gruppe zb Künsberg le dirige comme Feldpolizeidirektor.
Son commando se compose de 38 spécialistes et 75 chauffeurs conduisant des véhicules de transport.
Sa mission s'emparer des fichiers, papiers et documents des partis politiques, des loges maçonniques, des bureaux de presse et des collections d'art détenus par des juifs.
En France non occupée, le Commando se trouve en concurrence avec l'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg chargé de piller des oeuvres d'art au profit notamment du futur musée du Führer à Linz. Son action a été particulièrement efficace. Au point que l'OKH a protesté contre les méthodes de von Künsberg. Le réprésentant de l'OKH pour la protection des oeuvres d'art dans les territoires occupés a qualifié von Künsberg de "sorte de pirate des temps modernes".
L'expérience de la France a apporté à von Künsberg la conviction qu'il fallait un groupe rapide et mobile et surtout une solide protection. Pour son action en Afrique du Nord, dans les Balkans et en Russie, l'unité va intégrer la Waffen-SS comme Bataillon zbv der Waffen-SS et von Kunsberg sera nommé SS-Sturmbannführer avec les prérogatives d'un chef de bataillon.
Son unité qui outre la saisie de documents, se spécialisera également dans la spoliation d'oeuvres d'art.
Une exposition se déroulera à Berlin avec des oeuvres d'art et objets dérobés dans les territoires conquis de l'Est.
Sources : Wikipedia Deutschland / Dictionnaire de la Waffen - SS volume 4 Heimdal