Qui est responsable du retard de l'Aviation française en 1940 ?
Posté: 19 Déc 2012, 13:37
C'est une question que je maîtrise mal mais qui revient constamment au fil des débats sur cette période. Les spécialistes sont aimablement priés de nous éclairer. Pour bien comprendre, il faut certainement aborder la période qui va de 1929 à 1940.
Pour introduire le débat, je remets en ligne la réponse de Mosca.
Mosca fait allusion au plan I initié par Pierre Cot en 1933. Le choix portait sur un prototype d'avion lent, mais bien protégé et surarmé, capable d'être utilisé comme avion de reconnaissance, comme bombardier et comme chasseur.
Pour introduire le débat, je remets en ligne la réponse de Mosca.
MOSCA a écrit:N'exagérez pas non plus, 482 km/h en 1937 sur le deuxième proto, c'était très compétitif et même 443 sur le premier. Le Messerschmitt Bf-109 A ou B à moteur Jumo n'a jamais dépassé 465 km/h sur papier et 420 aux essais au NII-VVS. Le I-16 de série volait à 457 km/h en 1935 et 446 en 1938.Bruno Roy-Henry a écrit:"Oui m'enfin il faudrait aussi se rendre compte que le D-520 n'a pris l'air qu'en octobre 1938, son rival le 109 volant déjà en été 1935!"
Preuve que le MS-406 était périmé dès sa conception...
Je fustigeais plutôt les LéO 206 ou 257 commandés dans le cadre de plan I.
Quand on pense que ce "truc là" était contemporain des SB-2 et autres DB-3, on en a retrospéctivement peur pour les équipages que vous auriez lancés à 200 km/h (deux fois moins vite) au dessus de l'Allemagne en 1936 face à la luftwaffe et à la Flak naissantes...
Evidemment je suis partisan comme vous de tuer le serpent dans l'oeuf, mais je crois également qu'une opération comme l'assaut de la Rhénanie ça se prépare...
Cordialement
Mosca fait allusion au plan I initié par Pierre Cot en 1933. Le choix portait sur un prototype d'avion lent, mais bien protégé et surarmé, capable d'être utilisé comme avion de reconnaissance, comme bombardier et comme chasseur.