Post Numéro: 3 de Marc_91 09 Oct 2011, 09:51
Bonjour Patrick,
A Dunkerque, ce sont nos meilleures unités, aussi bien en terme d'armement que de mobilité, qui ont été encerclées. Au niveau purement technique, les canons français étaient d'une valeur peut-être légèrement inférieure en terme de calibre et de portée, mais néanmoins très proche de celle des canons allemands.
Il y a un bon lien pour ça :
http://www.secondeguerre.net/articles/a ... index.htmlEn termes de dotation dans l'Armée de Terre, je rejoins Marc plus haut ; tu en sais probablement bien plus que nous ...
Pour le peu d'interventions de l'Armée de l'Air, je ne suis pas d'accord avec toi : à cette époque, la chasse française existait encore !!!
Mais elle était handicapée par ses doctrines : on en était encore aux patrouilles égtagées, simples, doubles ou triples, avec peu de communicastions radios entre la terre et le sol, ni de chasseurs à bombardiers, ni même entre chasseurs d'escadrilles différentes. Dans l'esprit de beaucoup de pilotes et d'officiers, et un message radio en clair risquaiit de trahir leurs position ou leurs intentions.
Or, seules les cocardes des avions de la patrouilles basse étaient visibles du sol, les combats aériens se déroulant plus généralement entre 3.000 et 8.000 mètres. A l'opposé, les croix noires des Stukas qui terminaient leur piqués à quelques dizaines de mètres, ou celles encore plus grandes des bombardiers Heinkel et Dornier qui bombardaient à des altitudes comprises entre 1.000 et 3.000mètres étaient, elles, discernables sous les ailes des avions ...
Une bonne image : nous sommes tous survolés par des avions de ligne ...
Or, un Boeing ou un Airbus de nos jours croise à 10/11.000 mètres, et une de leurs nacelles-moteurs fait plus de 3 mètres, soit plus de 2 fois et demie la tailles des cocardes d'un D.520 ou d'un Bloch MB.152, qui était de 1m20. Une simple règle de 3 vous fera comprendre que, si vous êtes incapables de distinguer un réacteur dans un jet à 11.000 mètres, vous aurez été aussi incapables de distinguer les cocardes d'un avion français ou anglais évoluant à plus de 2.500 mètres ... Comme nos fantassions de Dunkerque en 40 !!!