Bonjour,
Hormis le cas très particulier des Antilles et de l'Algérie, organisées suivant une structure métropolitaine, tous les autres territoires de l'empire Colonial Français, en Afrique, quand ils possédaient une façade maritime, nous avaient, au départ, servi de base de ravitaillement naval. C'était, par exemple, le cas de Saint- Louis du Sénégal, qui , au XVIIIème siècle, était notre ultime point de chute avant de rallier nos possessions dans les Mascareignes (Ile Bourbon et Ile de France, de nos jours, la Réunion et Maurice), après avoir franchi le Cap de Bonne Espérance, puis celles en Indes "orientales", qui avaient fini avec l'attribution de quelques malheureux comptoirs, après la victoire britannique de la Guerre de 7 ans. Avec la mise en service des "vapeurs", à dater de la décennie 1860-1870, il avait fallu prévoir de nouveaux points de ravitaillement côtiers, en charbon et en eau douce ; leur mise en place avait , alors, "coïncidé" avec notre volonté d'expansion coloniale. Etc.
Alfred écrit...
.L'Indochine aurait pu être facilement industrialisée avec fabrication de matériel lourd : en réalité c'était la seule "colonie" valable économiquement.
Certes, il y avait des ressources, sauf que l'Indo-Chine était une aimable pétaudière, où il a, toujours, été très compliqué d'accorder la moindre confiance aux populations locales. Jusqu'à la Guerre de 14, en gros, nous y avions passé l'essentiel de notre temps à nous prendre, militairement, le chou avec les potentats locaux (et les pirates!), qui s'ingéniaient à s'allier, pour nous "taper dessus" , puis, brutalement, s'entre-égorgeaient avec allégresse! La lecture des nombreux ouvrages publiés, sur l'histoire de l'Indochine "française", au moins jusqu'aux années 30, est édifiante.
En plus, sorti des zones côtières - et, encore! - le climat et l'environnement n'étaient guère propices à l'installation des "Petits Blancs".