CZESLAW GAWLIKOWSKI 1899-1984

Czesław Gawlikowski - fils de Wiktor* et Kazimiera** née Szening.
Né le 25 février 1899 à Petersbourg (Russie) dans une famille polonaise de l'intelligentsia (père mathématicien), décédé le 15 mars 1984 à Łódź (Pologne).
Il a participé dans la lutte pour l’indépendance de la Pologne. En juin/juillet 1918, à l’age de 19 ans après son baccalauréat, il est rentré à la Légion de Omsk en Sybérie***. Il a été chef de peloton (grade militaire entre le caporal-chef et le sergent) de la Ière Compagnie du Bataillon d'Assaut de la Vème Division de Sybérie.
Prisonnier de guerre en captivité soviétique (dans les camps et prisons).
Au début de 1920, suite à la capitulation de la Vème Division de Sybérie, il a été interné aux environs de Krasnoïarsk (gare de triage). Après avoir déposé les armes, les troupes ont été rassemblées dans les trains, sur les voies ferrées ou dans le fossé.
Cz. Gawlikowski a reçu l'ordre du commandant de sortir du lieu d’emprisonement, d’apporter à l’église et déposer chez le curé le cylindre contenant 7 pouds (ancienne unité de masse utilisée en Russie valant 16,38 kg) de mercure. Il a trouvé la bonne route et est arrivé à Krasnoïarsk. Malgré la fuite du prison recommandée par le commandant, après avoir exécuté la commande, il est retrourné à la prison chercher le compagnon Jan Papis-Papieski, qui avant la capitulation, était le chef-sergent du Bataillon d'Assaut.
Il a eté arêté par le patrouille de l’Armée rouge et emporté à la Tchéka (Commission extraordinaire panrusse pour la répression de la contre-révolution et du sabotage) sous l'autorité de Félix Dzerjinski (bourreau sanglant) et placé dans la cave et ensuite à la prison.
M/son compagnon Papieski a été liberé après avoir montré la carte autrichienne du prisonnier de guerre. Dans les conditions graves dans la prison de Krasnoïarsk, Gawlikowski a attrapé le typhus et a été inconscient pendant longtemps. Lors de l’enquete / l’investigation, il a avoué d’être un soldat polonais. Il a été entendu plusieurs fois par le commissaire de Tchéka. Après quelques mois, il a été transporté en wagon surveillé pour les priosoniers dans le camp de concentration (pour la répression de la contre-révolution et du sabotage) de Tcheliabinsk oû il a passé quelques mois jusqu’à la fuite. Dans le camps il y avait une terrible famine. Les prisoniers ont été forcés à travailler sous haute surveillance : sur 30 prisoniers 15-20 gardiens. Gawlikowski travaillait d’abord sur la construction de briqueterie (des fossés et fabrication des briques crues) dans les banlieues de Tcheliabinsk, et ensuite sur le déchargement des wagons de chemin de fer.
Il a décidé de tenter la fuite. Il a informé de son intention le colonel Medwadowski, le commandant du Régiment d'artillerie de la Vème Division de Sybérie, qui a été emprisoné dans le même camps et qui a aidé à récupérer le diplôme de baccalaureat qui lui a été confisqué lors de la révision.

Le jour de la fuite, barbouillé lors du travail avec le chaux, il a profité du moment propice – inattention des gardiens, j’ai plonge sous le train et passé par la porte surveillee par les gardiens, quand personne ne reagardait, il a réussi à s’évader dans la foret proche par laquelle il a fait le tour et s’est retrouvé au centre ville ou il avait l’adresse d’un polonais qui aidait aux prisonniers de guerre.
Le lendemain, l’ex-insurgé de 1863 l’a amené en chariot chez ce polonais (lui aussi avait été déporté en Sibérie) propriétaire du moulin situé à 40 km de Tcheliabinsk. Ce moulin a été nationalisé par les communistes, le meunier est devenu son responsable.
Là-bas, Gawlikowski travaillait comme meunier quelques mois. Il a recu la piece d’identite sous le nom de Józef Maliszewski. Il a appris plus tard que à la fin du travail, on a constaté qu’un prisonnier manquait. Il suivait le chemin de fer. Cela lui a sauvé la vie. La forêt a été fouillée exhaustivement par les troupes de Cosaques. S’il allait au fond de la foret, il aurait été capté.
L’ete 1920 - arrestation au moulin et emprisonnement suivant
Il était dehors du moulin quant les Tchékistes sont arrivés (suite à la denunciation à Tcheliabinsk). Un garçon a courru pour transmettre le message que son père sera arrêté si le fugitif du camp ne se présente pas au moulin. Gawlikowski Je me suis s’est revele. Malgré cela, les Tchékistes ont arrêté pas seulement lui mais aussi le meunier.
Il a avoué à Tcheliabinsk ne pas s’appeler Maliszewski et avoir fuit du camp à cause de la faim. Il a été emprisoné et accusé d’avoir participé à l’organisation secrète polonaise, fuite du camp et condamné à peine de mort pour avoir commis ces faits.

En attendant l’approbation du jugement par Kalinin, le 18 octobre 1920, le traité préliminaire (l’armistice temporaire) a été signée entre la Pologne et la Russie soviétique jusqu’à la paix de Riga (Lettonie) du 18 mars 1921. Ce traité prévoyait l’amnestie des prisonniers condamnés à peine de mort.

Gawlikowski a été liberé. Le cordonnier Kruk, l’habitant de Tcheliabinsk l’a accueilli chez lui. Il a trouvé l’emploi dans la Gestion des Moulins en tant que clerc à l'office. Durant 5 mois de trêve, il aurait pu être rompu et annuler les amnesties. Pour le prévenir, il a organisé pour lui et le polonais Cichacz qui lui aussi travaillait là-bas, un voyage d’affaire à Leningrad pour acheter des parts pour les moulins avec la signature fausse du responsable. Ces déplacements ont ete enregistrés par la Tchéka. Ils risquaient d’être arretes. Heureseument, ils ont obtenu la permission d’acheter les billets.

Gawlikowski au debut avait l’intention d’aller à Leningrad, ensuite il a changé d’avis et est allé à Moscou, il s’est presente a l’office des affaires des prisoniers polonais de guerre. Le commissaire polonais lui a donné l‘ordonnance d’aller au camp des internes situe au monastere orthodoxe ou il attendait le depart pour la Pologne. A cause de l’epuisement de l’organisme par la famine, il a ete qualifié à deporter en Pologne en train sanitaire en ete 1921.
En Pologne
Après avoir franchi la frontière polonaise en 1921, il s’est enregistré au 82ème Régiment d'Infanterie (un des trois en Syberie) qui stationnait à Brest sur Boug (Biélorussie). En tant que réserviste, il a commencé les etudes a l’Universite de Varsovie a la faculte de droit car la medecine a deja commence les travaux pratiques. Il a joint la faculte de medecine en 1922, descerne le diplôme en 1928.
Ensuite, il a ete convoqué en qualite de lieutenant-medecin a exercer la fonction de directeur junior du 1er hôpital Regional Marechal Pilsudski de Varsovie ou il a travaille du 1er janvier 1929 au 1er janvier 1931. Ensuite, au grade de capitain il a ete assigné à l'hôpital Regional de Przemyśl comme directeur senior de la section de chirurgie.

Après l’armée, il travaillait du 15 fevrier 1931 au 30 avril 1937 comme assistant junion de la 2éme section chirurgique (Sławiński etait son directeur) de l'hôpital L’Enfant Jesus situé au carrefour des rues Nowogrodzka et Chałubińskiego ou il a fait sa specialisation en chirurgie.
En meme temps, il travaillait à l'hôpital obstétrical Sainte Sophie rue Żelazna (Varsovie).

Le jour du déclenchement de la Seconde guerre mondiale il a ete assigne directeur senior de l'hôpital Regional Marechal Pilsudski de Varsovie et a ete evacue a l’est ou il a ete capte par les Allemands a Chełm Lubelski. Une fois libere, il est rentre a Varsovie.

Lors de l’occupation du 1er janvier 1940 au 8 juin 1943 ile exercait la fonction du directeur de l’hopital de poviat a Pruszków et de sa section chirurgique. Depuis 1941 dans l’Armee Polonaise de l'intérieur sous le nom Adam S II. Il a embauche comme intendent le capitain Jan Pepis-Papieski qui se cachait, member actif de AK (mouvement de résistance en Pologne sous l'occupation allemande et sovietique).
Le plan d’attentat (qui a echoue) de Friedrich Wilhelm Kruger (commandant de SS et police, mandataire de Heinrick Himmler pour fortifier la germanité au Gouvernement général de Pologne) à Cracovie a ete stocké a l’hopital de Pruszków.

Le 5 juin 1943 a l’eglise saint Alexandre, Place 3 croix a Varsovie, lors de la ceremonie du marriage d’un soldat AK, quelques dizaines de personnes ont ete arretes. Jan Papis-Papieski a ete fusille suite a des tortures de Gestapo dans les ruines de Getto. Gawlikowski a evite l’arrestation par Gestapo parce qu’il est venu en retard ( faute a ou plutot grâce a une patiente qui tardait de sortir de son cabinet situe aux Allees Jerozolimskie. En s’approchant a l’eglise, il a vu les autos (?) de Gestapo contourner le batiment et il a recule. Il a reçu un coup de fil avec le commandement de se cacher et le message que “Marinier” cafarde.
La veuille de naissance de son fils (Andrzej ne le 7 juin 1943), abandonnant son épouse Anne juste avant l’accouchement, il est parti pour Henryków (Apres un certain temps, elle est venue le voir à Henryków avec son bebe) ou il s’est refugie chez les soeurs Samaritaines.

Ces religieuses tenaient l'établissement pour les filles – le plus souvent prostituees, qui suite au traitement des maladies vénériennes recevaient de l’aide pour recommencer leur vies a nouveau. Gawlikowski travaillait auparavent dans l'établissement pour les enfants handicapés a Pruszków tenu par les memes soeurs. Plusieurs se tenaiet caches chez les soeurs, dont Leon Schiller et personne ne posait des questions pourquoi. Soeur Begnina (Stanisława Umińska – actrice) la superieure, lui a donne l’abris et a rendu possible de faire du theatre. Avec la participation des pensionnaires, il a mis en scene “Les pastorals” lors du sejour de Anna et Czesław Gawlikowski. Ce dernier a recu le commandement de preparer le materiel sanitaire pour l’insurection de Varsovie et organizer l’hopital dans le palais de Jabłonna. Dans ce temps-la, le colonel Dobulewicz (ancient directeur de L’hopital regional de Łódz) remplaçait le docteur Gawlikowski.

Après la guerre, la Pologne est devenue une démocratie populaire. Gawlikowski a repris son poste de directeur de l’hopital de Pruszków du 20 avril 1945 au mai 1946. Ila ete ensuite le directeur de l’hospital de Gorzów Wielkopolski du 27 juin 1946 au 8 avril 1953 et de sa section chirurgie jusqu’au 22 septembre 1954.
Du 1er octobre 1954 jusqu’a la retraite, il etait directeur de la section chirurgicale a Suwałki. Il a demande l’autorite de Białystok l’autorisation et les moyens pour construire un nouvel hospital. Grace a sa contribution a l’amelioration des conditions medicales en 1985 il a ete nommé conseiller municipal au Conseil nationale de Voievodie de Białystok. Il a ete egalement inspecteur regional pour pension d'invalidité et president de la commission qui accorde des pensions d'invalidité. Les 2 dernieres annees de vie, il a passé a Łódź.

Exportaient l’or des khanats en wagons
Insignes militaires:

Croix des vaillants pour la guerre 1919-20 descernee par Le ministere des affaires militaires
Croix de l’independence de la Pologne – pour la lute avant la creation de l’etat polonais
Croix de l’insurection de Varsovie – remise en Pologne populaire
Médaille commémorative de la Grande Guerre 1918-21
Médaille prouvant l’appartenance a l’armee polonaise en Russie de l’est
Médaille interalliée de la Victoire commémorative de la Première Guerre mondiale 1914-1918
Autres:
Croix d’argent du Service méritoire au travail social (Pruszków)
Decoration pour le travail exemplaire dans les services de santé en 1964
Croix d’or pour les mérites en 1970
L'ordre Polonia Restituta – a la requete du Ministre de la sante en 1975
Médaille de 30eme anniversaire de Pologne populaire

Notes :
* Wiktor Gawlikowski (père de Czesław) – né le 6 mars 1862 à Varsovie, décédé le 21 mars 1933 à Varsovie. Sa famille provenait des environs de Wieliczka/Wadowice dans la région de Małopolska.
En 1881, baccalauréat au collège de Lublin, baccalauréat a Petersbourg (le future architecte Jan Zachwatowicz etait son camarade de classe).
En 1886 – diplome a l’universite de Petersbourg a la faculte mathématiques-physique

**Kazimiera née le 23 janvier 1976 à Minsk (à l’epoque Lituanie, aujourd’hui Biélorussie), décédée le 17 avril 1959 à Varsovie
***L’hiver 1918/19 – début de la Division autonome de Sybérie. (Avant, il y avait des légions polonaises faisant partie des légions tchécoslovaques. La Légion de Omsk etait la IXe Compagnie du regiment Tadeusz Kościuszko.) En avril 1919 comptait 8-10 mille gens, se composait des trois Régiments d'Infanterie (I, II et III), 1 Régiment de Lancers et 1 Régiment d'artillerie, un bataillon d’assaut (+ 1 compagnie d’officiers qui appartenait a l’un des Régiments d'Infanterie. Comme il y avait trop d’officiers, ils faisaiet leurs service militaire comme simples soldats (grifftons). Depuis la creation de ce Bataillon il devient chef de peloton (a l’age de 19 ans alors très jeune). Le commandant de la division etait majeur Walerian Czuma (defence de Varsovie en 1939), ensuite le colonel K. Rumsza quand le nombre de soldats a depasse une division. Le commandant du bataillon d’assaut etait le colonel Medwadowski qui après la guerre est devenu general et commandant de l’artillerie des legions de Toruń (de retour de captivité dans les années 20). Le majeur Edward Surówka-Dojan, de retour en Pologne etait le commandant de 21 eme Régiment d'Infanterie a Varsovie (dans les années 20). Durant la guerre contre les Allemands, il etait le commandant d'Infanterie de l’armee de Łódź (probablement).

Bien intéressant

*Kazimiera née le 23 janvier 1976 à Minsk (à l’epoque Lituanie, aujourd’hui Biélorussie), décédée le 17 avril 1959 à Varsovie.

On aura rectifié que kazimiera serait peut être née en 1876 et décédée à l'âge de 83 ans.

Oui pardon, ce sont mes notes de travail.... Mais elle était tellement belle qu'elle aura toujours 20 ans!