Tarpan a écrit:Mes grands parents paternel habitait à ma naissance Rue jean baptiste delescluse, 59170 Croix
Quelle importance ? et bien ces souvenirs participeront complètement activement dés juin 1940 à l'exode sans précédent et bien connu des populations Belges et Nordistes qui paralysa notre armée très rapidement. De cela j'ai souvent entendu parler mes grands parents qui disaient "Nous, on savait à quoi s'en tenir ..."
J'ai aussi habité à Croix, fin 45 début 46 chez une tante au N° 47 de la rue Isaac Holden, début du parc Barbieu. Il est intéressant de noter que sous l'occupation et même peu après, le prénom Isaac ne figurait pas sur l'enveloppe quand on rédigeait l'adresse. Était-ce pour faire plus court
Un autre exemple d'une famille qui a été échaudée durant la PGM et qui a pris le chemin de l'exode en 1940 vers la Bretagne.
Cette famille demeurait à Avesnes les Aubert dans le Cambraisis. Lorsque les Allemands on reculé jusqu'à regagner leur pays, il ont emmené avec eux une partie des habitants du village. Les prussiens forçaient leurs captifs à travailler pour leurs besoins sinon c'était les coups de bâton et s'ils estimaient que le travail effectué n'était pas suffisant c'était aussi les coups de bâton. Pour cette famille de boulangers, elle devait faire le pain. Depuis leur village jusqu'à Malmédy , elle a vécu, comme tous, durant tout ce voyage, dans la précarité et dans la crainte d'être encore plus mal traitée. La promiscuité était difficilement supportable. Tous avaient des poux et puces et peu à manger. Il y avait nombre d'adolescents et de femmes parmi ces captifs.
Ils ne sont pas entrés en Allemagne mais pris en charge, à la frontière par la croix rouge suisse. Ils regagnèrent la France plusieurs mois après la fin des hostilités.