S’habiller devient également difficile.
Trouver des chaussures, des gants, des bas relève de l’exploit… ou de la fabrication personnelle.
Une simple ligne noire dessinée au crayon sur la jambe nue laisse penser qu’il s’agit de véritables bas.
Dès 1940, de nouveaux types de textile apparaissent, composés de fibres nouvelles, la rayonne et la fibranne, qui remplacent le coton, la laine et la soie.
Une carte de vêtements est instaurée par l’occupant qui prélève, pour son propre usage, tous les stocks de produits textiles.
Malgré la pénurie, les femmes rivalisent d’imagination pour s’habiller : cape coupée dans une couverture, chaussures en ficelle, robe de mariée taillée dans une toile de parachute…