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Re: L'école

Nouveau messagePosté: 23 Juil 2012, 23:07
de norodom
Aldebert a écrit:
<< Dis-moi, quand tu avais 12 ans sous l'occupation, dans quelle région vivais tu. Question subsidiaire pour satisfaire ma curiosité >>

Mais mon cher Albert de Vezin-le-Coquet (à l'époque), je vivais à Toulouse... ne m'as-tu pas écrit que j'étais un veinard ?...

Pour la suite en MP, je ne t'ai pas oublié...
à bientôt...

Amicalement,
Roger

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 24 Juil 2012, 09:21
de Lee Enfield
norodom a écrit:Mais mon cher Albert de Vezin-le-Coquet (à l'époque), je vivais à Toulouse... ne m'as-tu pas écrit que j'étais un veinard ?....
Roger

Mon père aussi ! Ses parents ont fuient La Rochelle en 40 pour Toulouse... Quartier Bordelongue plus précisément, un coin où a été abattu un Lancaster bombardant l'usine AZF (je connais pas le nom de l'époque).
Tiens c'est marrant c'était un petit Roger aussi ;-)

Lee Enfield

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 24 Juil 2012, 12:17
de Aldebert
norodom a écrit:Mais mon cher Albert de Vezin-le-Coquet (à l'époque), je vivais à Toulouse... ne m'as-tu pas écrit que j'étais un veinard ?...
Amicalement,
Roger


Oui en effet, j'avais oublié! :oops: Tu verras quand tu auras mon âge!!! ::pipo:: :rire:

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 09 Aoû 2012, 09:56
de Luzien
Bonjour!

Je suis un "bleu" sur ce forum et découvre toujours de nouveaux sujets.
Comme déjà dit ailleurs, j'avais 7 ans en 1940 et mes souvenirs de la guerre ainsi que de l'Occupation, sont plutôt vagues jusqu'à 1942, exception faite de faits marquants.

Ainsi en 1941-42 je fréquentais une école dite "libre" où en plus des nombreuses prières nous chantions "Pitié mon Dieu"* et dont le refrain se terminait par: "Sauvez, sauvez la France, au Nom du Sacré Coeur"! Cette école fut réquisitionnée par l'occupant en juin 1942 (ce qui nous fit des vacances supplémentaires).
L'année scolaire suivante 1942-43, je fréquentais une école dite laïque où j'appris le "Maréchal nous voilà" si bien interprété par mon concitoyen André Deyhérassary, plus connu sous le nom d' André Dassary. Nous avions aussi des rassemblements scolaires au Parc Duconténia où nous assistions à une levée du drapeau et étions soumis à d'interminables discours. Cela se terminait toujours par un "Maréchal nous voilà" poussé par des centaines d'écoliers.
L'année scolaire 1943-44 et jusqu'en 1947, je fréquentais l'école laïque "Edouard Herriot" sous la férule d'un directeur farouchement républicain. Fini les "Pitié mon Dieu", les "Maréchal etc..." et autres fredaines. Nous apprenions et entonnions les chants révolutionnaires: "Le Chant du Départ", "Sambre et Meuse", "Les Soldats de l'An II", etc... Et cela malgré la présence des allemands.

* Dans le film "Le Dernier Métro", une scène se déroule dans une église avec le héros (Depardieu) et en arrière plan on peut voir une chorale d'enfants interprétant "Pitié mon Dieu".

Luzien

Edit: Jeez! J'ai pris du galon! ;)

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 09 Aoû 2012, 11:01
de Tri martolod
....Et dans "Duconténia"", il y a "ténia", qui symbolise très bien l'occupant....Ok, je dégage!!

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 13 Aoû 2012, 11:56
de Aldebert
Luzien a écrit:Bonjour!


Luzien

Edit: Jeez! J'ai pris du galon! ;)

Continue donc à nous en conter et tu arriveras vite au grade de Maréchal ;) :mrgreen:
Cordialement
Albert

PS: Je passe, bien sûr, sur l'allusion un tant soit peu véreuse de Pierre :mrgreen:

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 02 Déc 2012, 18:46
de fbonnus
Je vous rejoins, mais partiellement, on sait très bien que certains professeurs, mais pas tous heureusement, profitent de leur position pour faire de "l'évangélisation" politique ... J'ai eu pour ma part, un prof de philo au lycée qui n'hésitait pas une seconde sur ce sujet, on connaissait tous par ailleurs ses implications politiques locales, et je puis vous assurer que certains cours avec lui s'apparentaient plus à un meeting politique qu'à l'étude de Freud ... d'ailleurs ce professeur en question avait fini conseiller municipal de la ville où j'étais étudiant. Je me permets aujourd'hui de dire cela, car, ce monsieur est aujourd'hui malheureusement décédé.

Ce n'est qu'un exemple, que j'ai retrouvé d'ailleurs plus tard à la faculté de Droit, où notre professeur d'université en matière de Droit public et D'histoire des institutions, faisait de même ... le plus "choquant", c'est que ce professeur était aussi le maire de la ville universitaire où j'ai fait toutes mes études ... Ceci dit, c'était par ailleurs un excellent prof, passionné, avec lequel on apprenait beaucoup, si on arrivait à faire la part des choses ... lui aussi étant malheureusement décédé récemment, je me permets donc d'en parler ici

Ce n'est certes pas une généralité, heureusement d'ailleurs, mais ça existe, et on ne doit pas se voiler la face, même si ces attitudes sont répréhensibles, choquantes et vont à l'encontre de l'idéal de l'Education Nationale ...

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 02 Déc 2012, 19:55
de frontovik 14
Bien entendu, fbonnus qu'il y a chez nous quelques exaltés, mais inutile d'en faire une généralité, comme semble le suggérer jeanvar. Ce qui me gêne c'est que certains critiquent l'EN, ou les revues d'Histoire, ou les films, documentaires... non sur la crédibilité historique (je ne parle pas de neutralité ou d'objectivité, qui n'existent pas), mais parce qu'ils ne correspondent pas à leurs idées ou engagements politiques.

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 02 Déc 2012, 20:12
de fbonnus
Tout à fait, il ne faut absolument pas faire de généralités ! on devrait plutôt être fiers de nos institutions qui ont prouvé à de multiples reprises leur efficacité (sauf malheureusement en 1940 ...)

Re: L'école

Nouveau messagePosté: 02 Déc 2012, 20:49
de Aldebert
fbonnus a écrit:Tout à fait, il ne faut absolument pas faire de généralités ! on devrait plutôt être fiers de nos institutions qui ont prouvé à de multiples reprises leur efficacité (sauf malheureusement en 1940 ...)

Bonjour,
Pas d'accord avec Fred. ::dubitatif::
J'avais entre 5 et 6 ans en 1942 et notre maître ne nous désinformait pas puisqu'il nous fit apprendre par coeur cette phrase, mon premier devoir que je m’entraînais à me réciter pour ne pas l'oublier tout le long du chemin qui me menait à la maison afin de le présenter intact à ma maman.(sacré phrase sans point, hein l'instit!)
"Autrefois notre pays s'appelait la Gaule et ses habitants s'appelaient les Gaulois"
Oh! il y avait certainement du de Gaulle là dessous. :D

PS. Ce n'est pas une blague.