Post Numéro: 18 de Aldebert 20 Sep 2013, 12:12
Bonjour,
L’auteur de ce récit, Josef Schnabel, a constaté que la traduction de son texte n’avait pas été fidèlement respectée pour la partie qui traite de sa captivité lors de son affectation d’office dans des équipes de déminage.
Il regrette, que cette traduction n’ait pas suffisamment mis l’accent sur la dangerosité de la situation et des conditions pour lui affreuses de détention, que la description du manque de respect de la personne humaine n’ait pas été suffisamment traduite, voire éludée.
Pour cette partie de récit mise en cause, Josef a fait appel à un nouveau traducteur dont je vais présenter le texte. Je présente aussi l’original de cette lettre en Allemand à toutes fins utiles.
Je demande à Josef de bien vouloir me pardonner pour ce manquement.
Albert Gilmet
Josef Schnabel,
Hanau, le 12.7.2013
Albert et Christiane GILMET
France
Allô Albert!
Puisque mon commentaire concernant l'intervention internet que Willibald t'a fait parvenir en traduction le 28 juillet 2012, n'a, semble-t-il, pas eu de suite, hélàs, je me dois aujourd’hui de réitérer, préciser et compléter ce sujet combien désagréable pour moi.
En date du 26 septembre 1945, 25 camarades venant de l'école des mines à Fécamp rejoignaient notre commando à St. Léonard/Grainval. Le 2 octobre un démineur français commença avec un groupe le déminage au ravin de la mort,
sans détecteur, seulement avec des barres de fer et l'après-midi lui et deux camarades étaient morts. Les premiers de notre commando. Fin Octobre un nouveau groupe de 10 hommes, dont moi, avait continué le travail. Le 15 décembre, 3 camarades et le 4 février un autre subirent la mort. Des 10 prisonniers 4 camarades étaient donc morts, 6 hommes survécurent, dont moi.
Début janvier 1946 notre commando fut inter changé avec celui du village voisin, Criqueboeuf lequel avait à déplorer aussi 2 morts. En total donc 8 morts! Plus tard nous avions un engagement à Cauville, et fin novembre, après 15 mois, cette région du littoral de la Manche était dégagée de mines.
Hélas notre espoir d'être libérés comme récompense pour le travail effectué était vain. Après un séjour de deux semaines au camp intermédiaire de Montivilliers un commando fort de 30 hommes fut formé. Sa destination était le camp de St. Aubin par Quilleboeuf. Nous y passions la période du 11 décembre 1946 jusqu'au 21 février 1947, donc en plein hiver avec de la neige et de la glace. Ce quartier était indescriptible, une ferme abandonnée et pourrie. Il était irresponsable et inhumain de cantonner dans ce logement. J'essaye de le décrire et motiver.
Dans cet immeuble pourri il y avait de la place pour 14 hommes, personnel de cuisine et gardiens. Dans la grange, à moitié en ruine, il y avait une étable et une écurie, pour 8 hommes dans chacune. D'abord il a fallu retirer le fumier et les nettoyer et le jour était visible par ce qu'il n'y avait pas de toiture. Comme couverture on nous donna de la tôle ondulée sur laquelle nous répandions du foin et de la paille afin d'être mieux protégés contre le froid. Le comble était le fait qu'il n'y avait pas de fenêtre, même pas de vasistas, donc pas de lumière du jour! Comment ventiler les locaux? Il n'y avait qu'une ampoule électrique faible, mais pas en permanence! Pour les 8 hommes nous avions besoin de 8 lits, tables et sièges et chacun a dû investir ses égards et sa compréhension afin de garantir un minimum d'harmonie, surtout pendant les weekends. Des voisins mettaient à notre disposition un poêle mais nous devions „organiser“ le bois d'une façon ou d'autre, cad. nous devions le voler, mais avec le risque d'être pris, et d’être punis.
Il n'était permis de quitter ce quartier que pour le travail qui commença le 18 décembre par le déterrement de bombes et d’obus non éclatés ainsi que la collecte et la destruction de munitions dans la galerie d'Aizier. Donc de nouveau nos vies étaient exposées au danger permanent de la mort.
Noël était de nouveau une fête triste pour nous. A cause du déménagement récent, nous ne recevions pas de courrier, ni lettre ni colis. Nous organisions une petite cérémonie évoquant nos camarades morts et nos êtres chers à la maison et chantaient les belles chansons de Noël. Avec un peu de bonne volonté de nos gardiens responsables et des soeurs et frères chrétiens, y compris le curé, il aurait dû être possible de nous laisser participer à la messe à l'occasion de la fête de la paix, de même pour le Nouvel An. Mais il ne s'agissait que de prisonniers de guerre, de prisonniers de guerre allemands! Nous, les 8 hommes, restèrent dans notre étable et causaient encore quelques heures. Je notais: « Vers 4 heures je trouvais sommeil et durant le matin suivant je lisais les lettres que j'avais reçues jusque là »
La deuxième fête de Noël en captivité et les conditions inhumaines de notre logement restaient et resteront un souvenir pénible pour moi!
J'aimerais ajouter quelques détails concernant notre rémunération.
En date du 1er juin j'annonçais à ma famille que depuis quelques semaines j'avais une montre. La raison était la suivante: En avril on nous en avait proposé au prix de 1500 et 2500frs. Nous aurions un avoir de plus de 3000 frs. Il y avait un grand besoin car on avait volé les montres de beaucoup de prisonniers lors de leur capture. Les montres présentées à l’achat n'étaient pas attrayantes, on dirait qu’elles étaient de mauvaise qualité. Je fis la commande du modèle supérieur. Je n'étais pas au courant que j'avais un avoir. Si je présume que mon précompte s’élevait au montant de 3200 frs ça revient à dire que je touchais 160 frs par mois. Cela veut dire aussi que, j'ai travaillé 15 mois, risqué ma vie pour obtenir seulement cette montre. Quel profit pour le meneur de cette action! Ce ne sont que des estimations mais je n'avais aucune documentation meilleure. A partir de cette période nous avions la possibilité de commander des articles de toilette, de papeterie et autres. A titre d'exemple j'expédiais à ma famille, via un camarade qui fut libéré en décembre, un petit colis avec des articles de toilette et pour fumeurs lequel créa une grande joie à Noël.
Lors de ma libération je répétais cette action. Je n'avais pas de besoins importants pour moi même. Avant ma libération je reçus mon décompte. Il n'y avait que la remarque: solde „0, néant“, rien. Je n'avais jamais vu une information, un décompte ou qqchose de semblable. J'étais occupé au déminage pendant 25 mois comme indiqué sur le certificat officiel et mon „salaire“ pour cette période était donc cette montre médiocre et les quelques achats modestes. On devrait y réfléchir!
Le traducteur avait parlé, en page 26, de „décompte de sold“, mais rien du fait qu'il n'y avait rien, ce qui lui fut connu!
Et ainsi beaucoup de choses qui étaient pour moi d'une grande importance sont passées dans la traduction sous silence; par contre des faits divers ont été racontés très en détail.
Suivent quelques exemples. Je n'étais pas occupé au déminage de mon propre gré, je n'étais même pas au courant de l'existence de mines. J'étais forcé de faire ce travail très dangereux. Au début nous avions le droit de passer le dimanche à la plage, surveillés par un garde, à partir du mois d'août 1946 il n'y avait plus de sorties en permanence. Nous n'avions le droit de quitter le camp que pour le travail, occasionnellement pour participer à la messe. Il était défendu de communiquer avec la population civile et vice-versa.
Durant le mois de mai 1947 tous les sous-officiers furent libérés, n'importe si un était démineur, infirmier ou cuisinier. Nous, les petits grades, restaient. Un jour au mois d'août 1947 nous devions défiler devant un Français qui, distribuait des points qui jouaient plus tard un rôle important pour la libération.
Beaucoup, voire presque toutes, mes notes hebdomadaires dans le camp de libération d'Evreux où je séjournait de octobre 1947 jusqu'au janvier 1948 ont été reprises.
Je notait le 12 octobre: „avant hier nous pouvions prendre une douche; pour la première fois, pas de surprise, n'était pas mentionné dans la précédente traduction. Pour rappeler les faits je devins prisonnier de guerre le 26 mars 1945! Aujourd'hui je n'imagine guère comment nous nous organisions avec les problèmes d'hygiène, de santé et de vêtements. J'aurais salué la prise en compte de mes „remarques récapitulatives“ ainsi que le chapitre important „regard sur le passé et réflexions d'aujourd'hui“ !
Cher Albert! Le plus souvent je lis les contributions à l'internet et les réactions le plus, je développe des sentiments de colère quant à la traduction. Tout, tout ce qui était désagréable pour les compatriotes a été idéalisé ou tout simplement dissimulé. L'exemple le plus pire est le camp susmentionné à St. Aubin. C'était l'expérience la plus pire pendant ma captivité. 10 semaines avec 8 hommes dans une étable, en hiver, sans le moindre rayon de lumière. Droit de le quitter uniquement pour la reprise journalière du travail à risque de vie! Qui est capable d'imaginer une telle situation? Pour moi une infraction éclatante contre les droits de l'homme! Qui en était responsable? Et le traducteur n'y perd même pas un seul mot. Uniquement que c'était des Français qui avait mis à notre disposition un poêle!
Vérité, crédibilité et justice sont des hautes valeurs pour moi, des inconnues pour lui, semble-t-il.
Cher Albert! Je suppose que tu n’étais pas au courant de tout ceci et j'aimerais
savoir ce que tu en penses. A mon avis il est indispensable d'ajouter à l'internet une rectification, éventuellement avec un commentaire afin de permettre au lecteur de se faire une idée réaliste. Compte tenu de mes expériences mauvaises avec ce traducteur on comprendra que j'ai perdu toute confiance en ce traducteur. Je désire de ne plus avoir à faire à lui. J'ai demandé à Willibald s'il était prêt à m'aider et il a consenti. Au cas où ma proposition d'une précision ne pourra pas être réalisée, je demanderai d'annuler le propos à l'internet. Suite à ça je serais plus tranquille et plus riche d'une autre expérience.
Avec mes salutations cordiales, à ne pas oublier pour Christiane, je reste
amicalement à vous.
Josef
JOSEF SCHNABEL
den 12.07.2013
Albert et Christiane GILMET
Hallo Albert!
Nachdem mein Kommentar zu dem Internetbeitrag, den Dir Willibald am 28. Juli 2012 übe setzt zuschickte, anscheinend nichts bewirkt hatte, leider, will ich Dir heute dieses für mich unangenehme Thema noch einmal aufgreifen, präzisieren und ergänzen.
Am 26. September 1945 kamen 25 Kameraden von der Minenschule Fecamp zu unserem Kommando in St. Leonard/Grainval. Am 2. Oktober begann ein französischer Demineur mit einer Gruppe die Entminung in der Todesschlucht, ohne Dedecteur, nur mit Stecheisen, und am Nachmittag waren er und zwei Kameraden tot. Die ersten unseres Kommandos. Ende Oktober hatte eine neue Gruppe von 10 Mann, auch ich war dabei, die Arbeit fortgeführt. Am 15. Dezember fanden 3 Kameraden und am 4. Februar ein weiterer den Tod, Von den 10 Gefangenen starben also 4 Kameraden, 6 Mann überlebten, auch ich.
Unser Kommando wurde Anfang Januar 1946 mit dem vom Nachbarort Criquebeuf ausgetauscht, welche auch noch zwei Tote zu beklagen hatten, Insgesamt waren es also 8 Tote! Später waren wir noch in Cauville im Einsatz, und Ende November, nach 15 Monaten, wardie Region an der Kanalküste minenfrei.
Unsere Hoffnung auf Entlassung als Anerkennung für unsere geleistete Arbeit erfüllte sich leider nicht. Nach zweiwöchigem Aufenthalt im Zwischenlager Montivilliers wurde ein 30 Mann starkes Kommando zusammengestellt. Ziel war das Lager St. Aubin par Quillebeuf.Dort waren wir vom 11. Dezember 1946 bis 21. Februar 1947, also zur Winterzeit, auch mit
Schnee und Eis. Dieses Quartier war unbeschreiblich, ein verfallenes Gehöft.. Es war unverantwortlich und menschenunwürdig, in dieser Unterkunft zu hausen. Ich versuche, dies zu schildern und zu begründen
In dem maroden Wohnhaus war Platz für 14 Mann, Küche und Wachleute. In der halbverfallenen Scheune waren ein Kuh- und ein Pferdestall, für je 8 Mann. Zuerst mussten wir diese ausmisten und man konnte den Himmel sehen, denn es gab keine Decke. Man gab uns Wellblech zum Abdecken, worauf wie Heu und Stroh legten, um ein wenig gegen die Kältegeschützt zu sein. Das Schlimmste aber war, dass es kein Fenster, nicht einmal eine kleine Klappe, also kein Tageslicht gab! Wie sollten wir lüften? Es gab nur ein schwaches elektrisches Licht, und das nicht immer! Für die 8 Mann benötigten wir 8 Betten, Tisch und Sitzgelegenheit, und Feder musste Rücksichtnahme und Verständnis aufbringen, vor allem an den Wochenenden, damit es einigermaßen harmonisch zuging. Nachbarleute stellten uns einen Ofen zur Verfügung, aber das benötigte Holz mussten wir irgendwie „organisieren“ d.h. stehlen mit dem Risiko, dass es Glatzt und Arrest gab, wenn man erwischt wurde.. Verlassen
durften wir diese Quartier nur zur Arbeit, die am 18. Dezember mit dem Ausgraben von Bomben-und Granatblindgänger und dem Sammeln und Sprengen von Munition in dem Stollen von Aizier begann. Also auch hier wieder ein Leben in ständiger Gefahr.
Weihnachten war für uns wieder ein trauriges Fest. Da wir kurz vorher umgezogen waren bekamen wir keine Post, weder Briefe noch Päckchen. Wir hielten eine kleine Feier, dachten an unsere verstorbenen Kameraden und die Lieben daheim und sangen die schönen Weihnachtslieder. Bei ein wenig gutem Willen seitens der für uns Verantwortlichen und der christlichen Schwestern und Brüder, einschließlich Pfarrer, hätte es eigentlich möglich sein müssen, dass wir am Fest des Friedens am Gottesdienst hätten teilnehmen können, auch an
Neujahr. Aber es handelte sich ja nur um Kriegsgefangene, um deutsche Kriegsgefangene!
Wir acht Mann gingen in unseren Stall und erzählten noch einige Stunden. Ich schrieb: “Um 4 Uhr fand ich endlich den Schlaf, und am Morgen las ich die Briefe, die ich bis dahin bekam.“ Das zweite Weihnachtsfest in Gefangenschaft und die menschenunwürdigen Verhältnisse unserer Unterkunft blieben und bleiben für mich in schlechter Erinnerung!
Nun möchte ich einiges zu unserer Bezahlung schreiben. Am 1. Juni schrieb ich nach Hause, dass ich seit einigen Wochen eine Armbanduhr hätte. Und das kam so: Im April wurden uns solche zum Preis von 1500 und 2500 frs angeboten. Wir hätten ein Guthaben von etwas mehr als 3000 frs. Der Bedarf war groß, denn vielen Gefangenen wurden bei ihrer Gefangennahme die Uhren gestohlen. Die Uhren waren nicht gerade attraktiv, ich möchte sagen minderwertig. Und doch bestellte ich die teurere. Ich hatte überhaupt nicht gewusst, dass ich ein Guthaben hatte. Wenn ich dabei von einem Betrag von 3200 frs. ausgehe, wäre dies eine Gutschrift von 160 frs. pro Monat gewesen. Das bedeutet, ich hatte nur für diese Uhr 15 Monate gearbeitet, mein Leben eingesetzt. Welch ein Gewinn für den Betreiber dieser Aktion! Dies alles sind allerdings nur Schätzungen, aber ich hatte keine besseren Unterlagen. Etwa ab dieser Zeit konnten wir Toiletten-, Schreib- und sonstige Waren bestellen. Ich gab z.B. einem Kameraden, der im Dezember entlassen wurde, ein Päckchen mit Toiletten- und Raucherwaren für meine Familie mit, das an Weihnachten große Freude auslöste. Bei meiner Entlassung machte ich dasselbe noch einmal. Für mich selbst hatte ich keine großen Bedürfnisse zu befriedigen. Vor meiner Entlassung bekam ich meine Kontoabrechnung. Da stand nur: Kontostand „0, neant“, nichts. Ich hatte nie eine Information, eine Abrechnung oder etwas Ähnliches gesehen. Wie in meiner amtlichen Bescheinigung zu ersehen ist war ich 25 Monate bei der Deminage eingesetzt, und mein „Verdienst“ für diese Zeit war also die sehr bescheidene Armbanduhr und von einigen Käufen, die sich bestimmt in bescheidenem Rahmen hielten. Darüber sollte man sich auch einmal Gedanken machen! Der Übersetzer hatte auf Seite 26 von „decomte de sold“ geschrieben, aber nicht, dass überhaupt nichts vorhanden war, was er ja wusste!
Und so ist gar manches nicht erwähnt worden welches für mich von großer Wichtigkeit war,
andererseits viel Belangloses geschildert bis ins kleinste Detail. Nachfolgend einige Beispiele.Ich war nicht freiwillig im Demiage-Einsatz, ich wusste gar nicht, dass es Minen gab, Ich wurde gezwungen, diese lebensgefährliche Arbeit zu verrichten. Anfangs durften wir sonntags mit einem Wachmann an den Strand, ab August 1946 gab es keinen Spaziergang mehr,und zwar für immer. Wir durften das Lager nur zum Arbeiten, manchmal auch zum Kirchgang verlassen. Sprechen mit Zivilisten und umgekehrt war verboten.
Im Mai 1947 wurden alle Unteroffiziere entlassen, egal ob einer Minenräumer, Sanitäter oder in der Küche war. Zurück blieben wir, die kleinen Leute. Im August 1947 mussten wir eines Tages an einem Franzosen vorüber gehen, der uns Punkte gab, die später für die Entlassung wichtig waren.
Von meinen wöchentlichen Notizen im Entlassungslager Evreux in dem ich von Oktober
1947 bis Januar 1948 war, wurde vieles, fast alles übernommen. Dass ich am 12. Oktober schrieb: “Vorgestern durften wir duschen (zum ersten Mal(wurde, wie konnte es anders sein, nicht erwähnt. Zur Erinnerung: Ich kam am 26. März 1945 in Gefangenschaft! Überhaupt weiß ich bis heute nicht mehr, wie wir mit den Hygiene-, Sanitär- und Bekleidungsproblemen zurecht kamen. Ich hätte es auch für gut geheißen, wenn von meinen „Zusammengefassten Bemerkungen“ sowie der wichtige „Rückblick und Gedanken aus heutiger Sicht“ aufgegriffen worden wären!
Lieber Albert! Je öfter ich die Interneteintragungen und die Zuschriften lese, umso mehr
kommt Wut in mir auf wegen der Übersetzung. Alles, alles was für die Landsleute unangenehm war wurde einfach unterschlagen oder beschönigt. Krassestes Beispiel ist das oben geschilderte Lager in St. Aubin. Es war das Schlimmste, was ich in meiner Gefangenschaft erlebt habe. 10 Wochen mit 8 Mann in einem Stall, im Winter, ohne auch nur einen kleinen Strahl Tageslicht. Verlassen nur zur Verrichtung der täglichen lebensgefährlichen Arbeit! Wer kann sich in eine solche Situation hineindenken? Für meine Begriffe ein eklatanter Verstoß gegen die Menschenrechte! Wer war dafür verantwortlich? Und der Übersetzer schreibt kein Wort darüber. Nur dass uns Franzosen einen Ofen zur Verfügung gestellt hatten! Wahrheit, Glaubwürdigkeit und Gerechtigkeit sind für mich hohe Werte, für ihn anscheinend Fremdwörter.
Lieber Albert! Ich nehme an, dass Dir dies alles nicht bewusst war und möchte gerne wissen, wie Du darüber denkst. Meines Erachtens ist es unbedingt notwendig, dass dies alles als Nachtrag, eventuell mit einem entsprechenden Kommentar in das Internet kommt, damit die Leser in der Lage sind, ein realistisches Urteil lzu bilden. Nach diesen schlechten Erfahrungen wird man verstehen können, dass mir jegliches Vertrauen zu diesem Übersetzer fehlt, ich möchte nichts mehr mit ihm zu tun haben. Ich habe Willibald gefragt, ob er mir weiterhelfen kann, und er hat zugesagt. Sollte mein Vorschlag mit dem Nachtrag nicht verwirklicht werden können, wäre meine Bitte, den Eintrag im Internet zu löschen. Dann hätte ich meine Ruhe und wäre um eine Erfahrung reicher.
Mit herzlichen Grüßen, auch an Christiane, verbleibt freundschaftlich
Josef