Hihi... Dans les années de l'immédiat après-guerre, alors que Hollywood empilait les western et commençait à s'intéresser au "peplum", Toshiro-san, lui, enquillait à l'écran, les rôles de samouraï et de rônin.
Sur le replay France 2, disponible, par exemple, sur les Freeboxes, ils passent actuellement une série de trois films méconnus, tournés en couleurs, en 1955-1956 et 1957, où il joue le même personnage, "brut de décoffrage, nullissime avec les femmes, teigneux à l'extrême, brutal et rompu à l'exercice des armes blanches - ce qu'il était dans la réalité! -. Quand il marche, les jambes écartées et souvent les genoux pliés, il roule tellement sa caisse (en bon guerrier) qu'on a l'impression qu'il va perdre une planche à chaque enjambée!
Dans la même série proposée par France 2, il y a, également,
Hara-Kiri, un film de Masaki Kobayashi, tourné en N&B, en 1962,... certes, Toshiro-san ne joue pas dedans, mais il s'agit d'une vraie tuerie, aussi bien au premier degré qu'au second!
Les rôles féminins feraient hurler de rage nos mouvements féministes les plus modérés, mais j'ai, moi-même, pu constater, de visu, en travaillant dans les années 90, dans la succursale européenne d'un grand groupe industriel nippon, que, notamment, au sein du service marketing et publicité, ils choisissaient soigneusement de ravissantes collaboratrices européennes, notamment, françaises, bardées de diplômes et "ultra-compétentes", qui se retrouvaient, très vite, cantonnées dans un rôle de "superbes potiches", régulièrement conviées, lors d'assemblées ou de visite clients, pour passer les plats de "petits fours" et remplir les verres des participants mâles!
Même bien payées, leur temps de présence se limitait, généralement, à trois-quatre ans max, avant qu'elles n'aillent "vendre" leurs compétences, dans des entreprises françaises ou européennes!
Bon, d'accord, mon avis n'est guère impartial, car je raffole depuis toujours de ces films traitant de l'ancien Japon... dans ce domaine, les productions d'Akira Kurosawa frisent le "sublime", avec, bien souvent, ce mélange de "lenteurs interminables" - en général, nos épouses et petites amies lassées vont, alors, se coucher!
- et d'actions brutales!