Forum Le Monde en Guerre

Winston Churchill - Une outre à Whisky, disait-on, ce fumeur de cigares invétéré, un grand personnage! c'est certain.


Pour l'amour d'un empire (un film très intéressant)

Les grandes étapes du parcours du député conservateur Winston Churchill, qui accède au poste de Premier ministre le 10 mai 1940. Grâce à sa pugnacité, il donne aux Britanniques le courage de faire face aux bombardements nazis. Dans l'ombre, son épouse Clémentine exerce une influence considérable sur sa vie. Avant-guerre, hostile à Gandhi, il se prend de sympathie pour Mussolini et soutient Franco en Espagne. Ces amitiés lui font perdre beaucoup de son prestige. Mais durant ses années de disgrâce, il se constitue un réseau de collaborateurs parmi les hauts fonctionnaires anglais. Il est l'un des premiers en Europe à s'opposer à la montée du nazisme...

En période de fêtes, restons dans le léger et amusant:



"Choli papa"

Bonnes Fêtes à toutes et tous

Margont a écrit:
Une question pour les cinéphiles, à propos de train (c'est pas un quiz, j'ai les images en tête mais je ne me souviens plus du contexte) :
Dans quel film des prisonniers (ou déportés ?) font un trou dans le plancher d'un wagon à bestiaux, se glissent à travers et se laissent traîner sur la voie sous le wagon avant de choisir le bon moment pour rouler/bouler entre les roues et se retrouver "libres" sur le ballast ? Serait-ce justement dans L'Express du colonel Von Ryan ?

Oui, Margont, c'est bien dans ce film, bien que ce soit pour le moins invraisemblable, car ôter une "planche" de fond de wagon , quand on en connais l'épaisseur et la solidité, est assez surprenant, à moins qu'elle ne soit complètement pourrie, et encore
de plus, se laisser "glisser" sur les voies, quand le convoi est en marche, et que l'on connais la hauteur de garde aux jonctions/accouplement entre wagons, est également utopique, mais bon c'est du cinéma

Un autre film léger en ce jour de fête.

Un très grand classique que j'ai toujours aimé re-regarder! Un Pont Trop Loin!

J'adore la scène où un officier allemand vient proposer une rédition honorable et que l'officier anglais lui répond, désolé mais vous êtes trop nombreux pour que l'on vous prenne tous prisonniers!

Bien difficile de choisir un seul film, d'autant que la grande période des films de guerre se situe pendant mon adolescence, et était largement dominée par Hollywood. Ce n'était d'ailleurs pas les meilleurs, et aujourd'hui, ces films de glorification des combats et des combattants datent un peu. Par contre, parmis la production récente, certains sont des chefs-d'oeuvre, plus encore par les thèmes qu'ils abordent que par leur qualité propre. "Schindler's List", cité plus haut, en est un, et dans le même lignée, celui que je voudrais placer sous les feux de la rampe est "Elle s'appellait Sarah", et que j'ai déjà décrit dans la rubrique du Grand Ecran.

Superbe et poignante évocation de ce que fut la Rafle du Vel' d'Hiv, mais pour spectaculaire et horrifiant que soit le rendu de cet évènement, là n'est pas le thème principal. Au contraire, le sujet du film est bien plus intimiste: la reconstitution du destin d'une jeune, d'une très jeune déportée: Sarah, et la transformation identitaire qui en résulte pour sa descendance - reconstitution pas recherchée par les intéressés, ni souhaitée. Et l'ambivalence des comportements d'alors et de maintenant, où la lucidité le dispute à l'indifférence, la cruauté à l'éclair d'humanité, le secret refoulé à l'aspiration de se livrer.
Film franco-américain, se déroulant principalement en France et en français, avec sous-titrage d'origine pour le dialogue anglais, language très sobre et très juste, et surtout analyse pénétrante, sans jamais tomber dans les clichés ni la grandiloquence, du cheminement identitaire des descendants de ces disparus, ceux-ci relégués dans "le musée" du monde du passé, ceux-là ayant suivi leurs chemins respectifs dans notre monde à nous, sans regarder en arrière. Exactement le même thème que dans "The Lost" de Dan. Mendelsohn.

Un film de guerre donc, mais pas sur la guerre: sur l'individu et son immuabilité au travers des évènements, sur la cruauté du temps qui passe et qui réduit les drames en souvenirs, en poussière, mais aussi sur le pouvoir de retourner en arrière et de recréer le passé. Un film pour historiens, mais surtout un film pour humanistes.

Date de sortie: 13 octobre 2010 (1h 51min)
Réalisé par: Gilles Paquet-Brenner
Avec: Kristin Scott Thomas, Mélusine Mayance, Niels Arestrup, Mélusine Mayance e.a.
Genre: Drame
Nationalité: Français

Bien amicalement,

Alain.

Mais Alain, on a dit qu'on pouvait poster plusieurs films bien sûr, mais un seul film par post de préférence pour une question de clarté de lecture, fais donc plusieurs post

Amicalement

Bonjour,
Celui-ci aussi est assez haletant.

brehon a écrit:Bonjour,
Celui-ci aussi est assez haletant.

Le vieux Fusil. J'avais la gorge serrée lors des dernières images. Pour ma part, c'est une superbe réalisation.

Bonjour à tous

Etant moi-même un grand passionné du 7ème art je ne pouvais manquer de mentionner quelques films qui m’ont aussi marqué à propos de la Seconde Guerre Mondiale. Alors vous avez déjà pas mal avancé je vois, ça va être dur de compléter.

Je commence donc avec un petit film que l’on peut trouver à peu de frais en DVD

La Bataille du Rio de la Plata

La Bataille du Rio de la Plata est un film britannique de 1956 réalisé par Michael Powell et Emeric Pressburger, avec John Gregson, Anthony Quayle et Ian Hunter. Le film retrace l'épisode de la Bataille du Rio de la Plata qui eut lieu durant la Seconde Guerre mondiale, dans laquelle la British Navy localisa et détruisit un puissant cuirassé de poche allemand (panzerschiffe), l’Admiral Graf Spee qui menaçait les convois de ravitaillement.

Source : Wikipédia

Personnellement je l’apprécie car paradoxalement il montre bien l’atmosphère à terre, comment la presse, y compris américaine, suivait quasiment en direct l’ « affrontement » que l’on pouvait voir de ses yeux en rade de Monteviedo. Mais bien évidemment le principal attrait de ce film c'est le coup de bluff des Anglais.

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Amicalement