Ligne Maginot

La construction de cette ligne reposait bien sur une théorie. Quelle était -elle ?

Si c'est stopper l'ennemi, c'est à l'encontre des cours de mouvement blindé que prodiguait De Gaulle à l'école de guerre.
Lille

"Le but premier de cette fortification etait comme même différent de ce que la majorité des gens pensent. Elle était conçu comme le rempart contre une invasion surprise directement sur le sol français afin de permettre la mobilisation et l'acheminement des troupes vers le front et être ensuite le point de départ d'une contre offensive"

pour ma part, je dirais que la ligne Maginot aurait du être prolongée car nous aurions du prendre conscience du plan Schlieffen de 14-18. Une ligne sur la frontière directe avec l'allemagne n'était pas une mauvaise idée mais nous aurions du en faire une "deuxième" le long de la frontière belge car à deux reprises, les allemands nous ont pris par le nord! Qu'en pensez-vous? . N'est-ce pas un curieux paradoxe de se protéger derrière un mur de béton solide avec des canons et dont nous sommes sur que les allemands ne serait pas fous pour essayer de paaser par ici alors que notre partie nord ne comporte qu'une petite division blindée et des soldats repliés sur des tranchées et qui ne tente même pas une contre-attaque sur la belgique? .

Amicalement

pour ma part, je dirais que la ligne Maginot aurait du être prolongée car nous aurions du prendre conscience du plan Schlieffen de 14-18. Une ligne sur la frontière directe avec l'allemagne n'était pas une mauvaise idée mais nous aurions du en faire une "deuxième" le long de la frontière belge car à deux reprises, les allemands nous ont pris par le nord! Qu'en pensez-vous? . N'est-ce pas un curieux paradoxe de se protéger derrière un mur de béton solide avec des canons et dont nous sommes sur que les allemands ne serait pas fous pour essayer de paaser par ici alors que notre partie nord ne comporte qu'une petite division blindée et des soldats repliés sur des tranchées et qui ne tente même pas une contre-attaque sur la belgique? .

Amicalement

Concernant la seconde partie de ton post, je ne suis pas d'accord avec tes dires.
Entre Sedan et Dunkerque, se trouvaient :
la 2ème armée française (général Huntziger) : 5 divisions
la 9ème armée française (général Corap) : 9 divisions
la 1ère armée française (général Blanchard) : 10 divisions
la 7ème armée française (général Giraud) : 7 divisions
Le Corps expéditionnaire britannique (Lord Gort) : 9 divisions

Soit 40 divisions déployées sur le front Nord qui constituaient le Groupe d'Armées N°1 commandé par le général Billotte.
Le 10 mai 1940, toutes ces armées, à l'exception de la 2ème armée, entrèrent en Belgique et établirent une ligne de Front allant de la Zélande(Hollande), en passant par Anvers, Louvain, Namur, Dinant, Givet, Mézières.

La 2ème armée française était déployée entre Montmédy jusqu'à quelques kilomètres de Mézières, couvrant ainsi le secteur de Sedan.

hit a ecrit
En quoi la neutralité de la Belgique aurait-elle pu empêcher les français de poursuivre la construction de la Ligne Maginot jusqu'à Dunkerque?
La ligne Maginot était en France, pas en Belgique.

Inutile . On ne va quand meme pas attaquer un pays neutre . Ca ne se fait pas voyons entre gens bien élévés .!!!!
:lol: :lol: :lol:

La France et l'Angleterre étaient les garantes de la neutralité belge.
Il est regrettable que certains décideurs français n'aient pas vu plus loin que le bout de leur nez. Car une ligne de défense fortifiée entre Sedan et Dunkerque aurait pu modifier le cours des événements. Les 22 divisions belges auraient pu se retrancher derrière cette ligne et continuer à combattre. On ne refait pas l'Histoire, mais l'Histoire nous apprend que des graves erreurs de jugement ont été commises avec des lourdes conséquences.
Mon père et deux de mes oncles, tous trois prisonniers de guerre, m'ont toujours dit qu'ils avaient plus de rancune envers les français qu'envers les allemands. Et eux, ils savaient de quoi ils parlaient.

'd'accord avec toi ,Hit , mais la Neutralité belge a été un casse tete pour les francais dans la préparation de la guerre ( Pour autant qu'ils l'aient préparée )
je cite :
La conception de cette manœuvre sera également rendue difficile par la médiocrité des relations franco-belges. Initialement, le traité de Locarno fait obligation à la France d’aider la Belgique10. Cependant, la décision du roi Léopold d’appliquer une politique d’indépendance, politique expliquée dans sa déclaration du 14 octobre 1936, fait douter de la loyauté belge à l’égard de ses alliés. Pour les stratèges français, les relations avec la Belgique se résument à une expression : "le casse-tête de la neutralité belge"11. Ces relations sont la clé de la planification de l’engagement des forces alliées en Belgique. L’incertitude quant au consentement belge va pousser le commandement allié à penser une planification qui rajoute les hypothèses belges aux hypothèses sur l’ennemi allemand. Le travail des états-majors va alors souvent apparaître comme une suite de contradictions entre le souhaitable et le possible, notamment en ce qui concerne les délais, la position de défense que l’on prépare effectivement à la frontière et celle sur laquelle on pense combattre. Ainsi, pourquoi fortifier le Nord alors que la Belgique alliée nous offre un glacis protecteur ?12

a lire ( tres interressant sur une des causes de la défaite ) ici

http://www.stratisc.org/partenaires/cfh ... GUY_2.html

:wink:

Je viens de lier votre texte Raca. Il y aurait donc eu une sorte de naiveté de notre part de prendre la Belgique comme un'glacis protecteur'
lille

Il y aurait donc eu une sorte de naiveté de notre part de prendre la Belgique comme un'glacis protecteur'

Tout a fait . c'etait l'esprit de l'epoque . et les plans n'echafaudaient qu'une attaque directe : donc on construit la ligne maginot .
et si par hasard l'Allemagne attaque par la Belgique , ce qui serait de tres mauvais gout et inconvenant , on envisage d'aller jusqu'en Hollande ( plan Breda ) mais on n'en a pas les moyens ni les ordres précis , de là le grand cafouillage qui nos a ramené a Dunkerque , et la suite ....

Je ne pense pas, Hit 917, que avec 40 division d'infanterie équipées pour le corps à corps avec d'autres soldats puissent faire le poids face à environ 10 division Panzers! Ce serait du suicide! Tu dis aussi qu'il sont entrés en Belgique. Oui, d'accord. Mais que y ont-ils faient??? Des tranchées. Ils pensaient qu'ils repartiraient commen en 14-18. Mais ils n'ont pas fait de contre-attaque!

Amicalement

Je ne pense pas, Hit 917, que avec 40 division d'infanterie équipées pour le corps à corps avec d'autres soldats puissent faire le poids face à environ 10 division Panzers! Ce serait du suicide! Tu dis aussi qu'il sont entrés en Belgique. Oui, d'accord. Mais que y ont-ils faient??? Des tranchées. Ils pensaient qu'ils repartiraient commen en 14-18. Mais ils n'ont pas fait de contre-attaque!

Amicalement

Ne venez pas me dire que les divisions d'infanterie française n'avaient pas d'artillerie, ni de canons anti-chars,ni mitrailleuses, ni mines, et que les soldats n'avaient qu'un fusil lebel et 10 cartouches. J'aurais du mal à vous croire.
Pour beaucoup de pays, la France était considérée comme la deuxième puissance militaire, après l'Allemagne. Elle était le garant de la neutralité de la Tchécoslovaquie, de la Pologne, de la Belgique. Donc, elle avait les moyens de sa politique.

Hello !
Voici un extrait d'un de mes articles :
Cette déroute française s'expliqua, entre autres, par l'incapacité du commandement, qui s'était cantonné dans la conception d'une guerre défensive et qui n'avait pas su parer une attaque éclaire utilisant une technique de combat qui combinait l'utilisation conjointe de l'aviation et des blindés. Le 12 juin, le général Weygand prenant la parole devant le gouvernement dit que la bataille était perdue : "je suis contraint de dire clairement qu'une cessation des hostilité est impérative". Paris, après avoir été déclarée ville ouverte, fut prise par la Wehrmacht le 14 juin 1940. Le 16 juin, les troupes Allemandes atteignirent la Loire et le 19 juin, la côte Atlantique. Après la rupture des fronts de la Somme et de l'Aisne, le maréchal Pétain, qui avait été appelé au gouvernement par Paul Reynaud (auquel il succéda le 17 juin), voyant la situation empirer de jour en jour, annonça son intention de demander un armistice. Celui-ci fut signé le 22 juin avec l'Allemagne et le 24 avec l'Italie, entrée en guerre le 10 juin.