Forum Le Monde en Guerre

C'est en tous les cas la perte de la maîtrise de l'air qui va mener au bétonnage sous casemate des encuvement d'artillerie, à ciel ouvert en 42/43 et particulièrement vulnérables aux attaques aériennes.

"en profiter" dans mon texte.
En profondeur, bien sûr.
P'tain de correcteur automatique.

A+
JP

En 44 on parle assez peu du rôle majeur qu'a eu l'artillerie de marine, le jour J certes mais aussi pendant plusieurs semaines pendant la bataille de Normandie. On tombait sur un point dur, les observateurs de la marine étaient en première ligne, transmettaient les coordonnées et tout était vitrifié quelques secondes plus tard. Par contre les effets sur l'AW sont assez minimes. Merville par exemple a reçu plusieurs coups au but sans perdre ses capacités de nuisance. La contre exemple est Longues avec des coups au but qui ont muselé la batterie le jour J.
Pour la LM, les gros ouvrages tranquillement repérés par l'aviation d'observation allemande cause absence totale de la chasse française, ont pris cher. Les Stukas avec (entre autres) leurs nouvelles bombes de 1000 kg se sont fait plaisir. Résultat? néant. Ils ont donc ramené la "Grosse Bertha" (la vraie) 420 mm et des canons tchèques de 305mm. Résultat? du bruit de la poussière mais aucun dégât sur le système d'armement. Non le béton tant Allemand que Français était solide. Les seuls ouvrages de la LM qui se sont rendus avant l'armistice ont été réduit par l'attaque à revers par des canons de 88 mis en batterie dans un angle mort à 800m et tirant plusieurs heures de suite au même endroit. Et s'ils ont pu se mettre en batterie sans risque, c'est que les troupes d'intervalles avaient battu en retraite sur les ordres de Weygand.

Dog Red a écrit:Est-ce à dessein qu'HITLER le nomme à la tête du Heeres Gruppe B ? Il faudrait demander à Benoit RONDEAU

En fait ah à deux stratégies possibles celle de la manœuvre et celle du rejet dès les plages.
Présentées par deux généraux différents.
Et il. Doit choisir entre les deux.
Donc il nomme les deux et semble prendre un dispositif intermédiaire.
Et surtout le contrôle de panzer.
On lui a reprochë tout ela.
Mais cela se comprend avec des généraux qui n'arrivent pas à se mettre d'accord.
La stratégie de Rimmel ressemble à du 14-18 défense sur trois lignes et arrêts de vagues d'attaques successives par quelques points forts en 1er ligne et appui sur u e deuxième ligne de réserve pour expulser tout unité qui a pris la 1er ligne.
Comme à Verdun ou à la Somme.

Mais il. N'aura pas les panzer et autres réserves en deuxième ou troisième ligne.

Ah choisi un intermédiaire entre V. Rundsedt et Rimmel dans le placement des panzzers divisions.

Bonjour à tous,

Pour répondre à Jumbo, il me semble que seul le fort du Schoenenbourg, dans le secteur fortifié de Haguenau, reçu quelques obus qui n'entraînèrent pas de dégâts graves. Quand à la version chenillée du 42 cm, Karl et Gustav, ils n'étaient pas en service, bien que conçut pour briser les ouvrages de la ligne Maginot avec l'utilisation de nouveaux obus. Le canon de 42 cm utilisé était le seul survivant de la première guerre mondiale, utilisé sur le champ de tir de Meppen.
Patrick

thucydide a écrit:

Dog Red a écrit:Donc il nomme les deux et semble prendre un dispositif intermédiaire.

Oui. Dans les faits, c'est ça.
Dans le déroulé de la bataille aussi. Une sorte de synthèse entre 2 systèmes antinomiques.

Désolé pour le Rimmel qui a coulé de mon téléphone et de ses prédictions.
Donc lisez Rommel.