Patrick.Fleuridas a écrit:L'ensemble du port, donc de la base, est en zone interdite au public. Grillages, caméras, patrouilles, tout cela géré par une société privée très pointue... Dommage. J'ai visité avec quelques autres passionnés la base et le sas après des mois de négociations et accompagné de bout en bout. Ce n'est même plus possible maintenant... .
Avec cette histoire de "Principe de Précaution", qui s'est instauré en Règle depuis plus de vingt ans, les boites civiles de surveillance, sur certains sites historiques, pètent de trouille devant les conséquences financières et, éventuellement, pénales, consécutives au possible casse-gueule d'un visiteur inattentif depuis une passerelle, ou, même, partant à la baille, sans bobo, depuis un quai. C'est triste pour les vrais passionnés, mais, hélas, c'est dans l'air d'un temps, où, sur les "réseaux sociaux", devant la moindre caméra de télé, désormais il est de bon ton de s'insurger contre l'incompétence de l'Etat, quand il y a deux centimètres de neige sur le réseau autoroutier parisien et qu'on n'aurait pas encore vu le moindre chasse-neige pointer son nez, dans l'heure suivante!
Le plus amusant est qu'on peut visiter, dans l'Est de la France, moyennant un ticket à prix modique, de gros ouvrages de la Ligne Maginot, où, il y a, de temps en temps, des parcours à "tout petit risque" - exemple: les escaliers métalliques d'accès aux "tourelles" ; cela dit, maintenant, ils en sont à filer des couvertures aux trouducs qui, en plein été, alors que le cagna affiche 35 °C à l'ombre, prétendent passer 3 heures ou plus, en short et T-shirt, dans des galeries où la température n'excède pas 12°C, alors qu' il y a une grande pancarte qui l'annonce, par exemple, à l'entrée du Four à Chaux!
Mais il est vrai, aussi, que l'état général des anciennes bases sous-marines allemandes n'est pas, non plus, très reluisant. En ce qui concerne celle de La Pallice, je me contente de citer Wiki...
Depuis nombre d'années, l'édifice a été scellé de toutes parts pour empêcher les intrusions et sécuriser le secteur, dont certains endroits sont susceptibles d'effondrement. Les fondations sont agressées par la mer, et les dégâts occasionnés durant la guerre, notamment le largage anglais de Tallboys qui ont cassé le béton, ont fragilisé la structure : la pluie s'infiltre, corrode les barres de fer, qui fissurent le béton armé. Enfin, étant entré le 1er janvier 2006 dans l'espace du Grand port maritime de La Rochelle, le site est totalement interdit d'accès aux personnes non liées à l'activité portuaire du site.
Conclusion : le fonctionnaire de service peut se prendre un morceau de plafond sur la tronche... vous, pas!