Post Numéro: 117 de orpo57 30 Déc 2010, 00:16
Poisoux a écrit:Certains sont partis par la suite en Indochine avec la Légion Etrangère ou le Bataillon d'Infanterie Légère d'Outre-Mer après un moment passé à l'ombre (Le Bataillon Des Damnés. Indochine 1949-1950 de Raymond Muelle)et ont continué une carrière dans l'Armée Française. D'autres après une peine de prison ou de traveaux forcés sont rentré dans le moule de la vie civile (Pierre Rostaing) avec quelques uns qui se sont rapproché des partis politique d'extrême droite.
Pour finir, les plus chanceux ont réussit à s'enfuir tout de suite après la guerre en Amérique du Sud comme Jean de Vauglelas (1913-1957), cadre de la Milice française et officier de la Waffen-SS.
Le Bataillon d'Infanterie légère d'Outre-mer constitué en 1948. Composé exclusivement de prisonniers politiques capable de servir outre-mer. il n'était pas question d'amnistie mais de "pardon suspensif". ils ne portaient pas d'insigne et n'avaient pasde drapeau. ils n'étaient pas éligible pour une promotion, l'encadrement étant constitéu par les Troupes Coloniales.
La majorité des volontaires (~500) étaient issus de la Charlemagne.
Du 3 janvier 1949 au 17 mars 1949 la 1er Cie du BILOM stationna au Cambodge et subit de Lourdes pertes. puis elle fut transferrée dans le Sud Annam.
Entre avril 1949 et juin 1949, la 2e Cie du BILOM fut engagée à son tour.
Le 20 juin 1949, pour la première fois des "réprouvés" du BILOM furent décorés de la Croix de Guerre.
le 2 juillet 1949, la 1ère cie fut dissoute pour former la 1ère cie de marche du Sud Annam. ils devenaient des soldats réguliers du corps expéditionnaire bien qu'il n'ait pas encore été question d'amnistie.
Pour la 1ère fois, des "réprouvés3" ont été promus à des grades de sous officiers.
En février 1950, une centaine d'ex BILOM furent affectés au 6e Bataillon de Marche d'Extrême Orient (BMEO).
En décembre 1950 les BMOE ont été rebaptisés Bataillons Montagnards.
En mars 1951, les premiers rapatriements des ex-BILOM ont commencé. Certains ont préf2ré resté en Indochine.
l'un d'entre eux ayant atteint le grade d'adjudant mortellement blessé en Algérie a été décoré de la Légion d'honneur sur son lit de mort dans un hopital parisien.
(extrait de FOR EUROPE the french volunteers of the Waffen SS par Robert FORBES Helion and Cie Ltd)
Georges
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