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Re: Le ternaire / calculer la taille d'une unité

Nouveau messagePosté: 04 Juil 2016, 12:26
de Tarpan
Oui cela semble en effet avoir été le cas et un seul camion citerne détruit paralyse un nombre de véhicule important, de plus les camions citerne sont des véhicules spécifiques en nombre forcément compté, fûts, camions et jerrycans en plus d'être bien plus malléables suivant la situation, sont moins sujet à être des cibles prioritaires et sont beaucoup plus dilués face à l'aviation ennemi par exemple.

Re: Le ternaire / calculer la taille d'une unité

Nouveau messagePosté: 04 Juil 2016, 12:32
de Loïc Charpentier
Consommations moyennes, établies par les Panzertruppen, en mai 1944:
Pz. 38 (t) - capacité du réservoir : 218 litres - consommation aux 100 km, sur route, 140 l
Pz. III - capacité du réservoir : 300 litres - consommation aux 100 km, sur route, 300 l
Pz. IV - capacité du réservoir : 470 litres - consommation aux 100 km, sur route, 300 l, hors route (terrain moyennement accidenté), 270-400 l

Pour mémoire : :D
Panther - capacité du réservoir : 730 litres - consommation aux 100 km, sur route, 500 l, hors route, 700 l
Tiger I - capacité du réservoir : 560 litres - consommation aux 100 km, sur route, 600 l, hors route, 650 l

Dans la Heer, la vitesse, en convoi routier, pour les parcours de liaison, était limitée à 25 km/h, parfois 30 km/h.

A mon avis, en 1940, il faut prendre en considération l'autonomie de moyens dont disposaient les unités blindés allemandes, dès le niveau de la compagnie, qui permettait, sur le terrain, une organisation souple.
Durant le Westfeldzug, çà va râler ferme dans les états-majors, car les unités de ravitaillement des Panzer-Divisionen se retrouveront, souvent, coincées dans les embouteillages de chariots à bourrins et de biffins piétons.
Des dispositions seront prises, lors des préparatifs de Barbarossa, pour constituer des routes distinctes, mais, à partir du 22 juin 1941, le "boxon" repartira de plus bel car l'OKH n'avait pas souhaité que les unités de Panzer "cavalcadent" à l'avant, au risque de s'isoler et se faire tourner par l'ennemi, car, en 1940, plusieurs fois, certaines d'entre elles avaient flirté avec la catastrophe (les rapports établis après la campagne sont clairs sur le sujet).
Les attaques aériennes allemandes sur les arrières des unités françaises n'avaient pas dû "arranger les bidons", c'est le cas de le dire.