Nous ne dénions pas le courage, ni la valeur guerrière…
Mais dans un souci d’objectivité, lorsque des membres du forum brossent un portrait glorieux des proueSSes de combattants qu’ils idéalisent, il faut bien citer quelques anecdotes pour relativiser leurs affirmations, voire mettre en évidence l’eSSentiel !
Même si l’exemple donné par Larminat est extrême…
Un autre légionnaire, Eric Labat, plus instruit (il a même écrit un livre « Les places étaient chères » éd. La Table Ronde, 1969) raconte comment les choses se passaient :
« Nous surgissions dans un village comme l’ouragan. Les rumeurs se propagent rapidement, et les villageois savaient, en nous voyant, quel sort les menaçait. Aussitôt, les uns se précipitaient pour sortir des maisons, en toute hâte, les ballots tout préparés de leurs hardes les plus précieuses. Les autres, effondrés devant leurs portes, nous regardaient avec des yeux remplis de tout le désespoir et la misère du monde…
… Impitoyables, le visage figé, nous effectuions en hâte et en silence les quelques gestes indispensables…
… Puis tels les soudards de Wallenstein, nous contemplions le début et les progrès de l’incendie, bourrant nos pipes et les allumant au brasier…
Après avoir brûlé le village, travail qui n’avait rien d’agréable, mais dont l’utilité s’avérait incontestable, on effondrait les puits à la dynamite et on saccageait les silos, afin que les pommes de terre gelées deviennent impropres à la consommation ». (cité par P Giolitto).
Cette narration est certes plus poétique mais le dénouement s’avère identique !
Vous ne parviendrez pas à nous convaincre que le soldat Waffen SS de la Charlemagne : unité constituée des débris de la LVF, Frankreich…+ un tiers de miliciens réfugiés en Allemagne, représente l’Idéal Européen en croisade contre le Bolchevisme !
Je réitère ce lien :
http://genealego.free.fr/lvf.htm
Je ne peux croire que ce Monsieur ait sali la mémoire de son grand père, cette page évoque une page de son histoire… d’ancien combattant de 14/18 décoré de la médaille militaire, aveuglé par le nationalisme breton et la propagande anti-bolchévique.
Une page qui résume bien l’épopée de Paris à Berlin... et conclut par : la L.V.F. n'aurait comporté à ses débuts (environ 3000 hommes retenus) que 30 % à 40 % d'engagés par idéal.
Le résultat prévisible d'un tel recrutement ne pouvait être sur le plan militaire que catastrophique. La fin de l'année 1943, avec la création d'une unité française SS marque une mutation profonde dans la nature même de l'engagement. Pour certains la lutte ne doit plus se cantonner au seul front de l'Est et se verraient bien prêter main-forte à la milice contre les maquis. Dès lors, l'opération politique menée par les chefs des partis collaborationnistes semble bien loin.
Le prétexte idéologique n'existe plus, les masques sont tombés en même temps que le combat apparaît aux volontaires sans espoir.
Il n'est plus question de la France, mais de l'Europe, de la victoire de l'Allemagne, de la race et du fanatisme national-socialiste.
"Les SS français sont en fait purement et simplement des soldats allemands".