Post Numéro: 8 de H Rogister 14 Oct 2007, 23:30
3e partie et fin
LE MATIN: 16 DÉCEMBRE 1944
Malgré l'attaque soudaine, Damon était maître de la situation tactique. A 08.00 heures, il avait fait avancer un peloton de 5 chars pour soutenir les hommes du lieutenant King à Weckerath. Ses deux Troops continuaient de résister aux hommes de la 18e division Volksgrenadiers. Devine agit pour rétablir la ligne de front. Le groupe ordonna à Ridge et au 32e escadron d’avancer de vingt-six kilomètres, c'est à dire de Vielsalm à Manderfeld. L'escadron, moins la compagnie F, se déplaça rapidement vers Manderfeld. La compagnie F terminait de remplacer les radios dans ses véhicules. Etant donné l'urgence de la situation, le capitaine Blair rassembla rapidement la compagnie. Cela se passa bien; ses 17 chars se déplacèrent aussi vite que possible pour rejoindre l'escadron dans les deux heures.
Malgré la perte de leurs canons antichar, le 1er peloton de Walter Gledhill à Merlscheid continuait à vider ses armes portatives contre les Allemands qui attaquaient. Il arrêta rapidement les agresseurs. Le capitaine Nash plaça le 3e peloton sur le côté est de Manderfeld, le 2e peloton gardait le côté sud du village. Quand le 1er peloton assura la liaison avec la compagnie, il rejoignit le 3e peloton.
TÔT DANS L'APRES-MIDI, 16 DÉCEMBRE 1944
Tôt dans l'après-midi, le 32e escadron roulait dans Manderfeld. La Troop E était à la tête de la colonne. Le 1er lieutenant Earle A. Lawton, le commandant, plaçait ses obusiers de 75 mm à 900 mètres à l’ouest de Manderfeld. Quatre de ses six canons terminaient leur ordre de marche. Ils se branchèrent très rapidement avec le centre de direction de tir du 275e bataillon d'artillerie. La Troop C de Ridge entrait maintenant à Manderfeld. Les Troops A et B étaient au-dehors de Andler, à huit kilomètres au sud-ouest. Devine dirigea la Troop C au nord. Les canons de Lawton étaient dirigés pour soutenir la Troop. Il avait divisé la Troop A: deux pelotons protégeaient les hauteurs au sud-ouest de Manderfeld, l'autre peloton avait la grande tâche de protéger le domaine récemment quitté par la compagnie antichar. C’était une tâche impossible. Le capitaine Franklin Lindsey et sa Troop B restaient à Andler.
Les formations allemandes avançaient dans le village de Auw. Le colonel Devine projetait de les attaquer. L’ancien cavalier voulait frapper l'ennemi. Il y envoya une patrouille de reconnaissance qui y trouva une forte résistance et eut de la peine à retourner à Manderfeld. L'ennemi était trop fort dans le sud. On devait faire quelque chose. Devine ordonna alors au 32e escadron de cavalerie situé au nord de reprendre Lanzerath. La Troop C, soutenue par la Troop E se déplacèrent. Elles avancèrent aux trois quarts de la distance qui les séparaient du village quand ils furent attaqués par des éléments de la 3e division parachutiste qui avançait à l’ouest. Le commandant de la Troop C, le capitaine Charles Martin, était maintenant engagé dans une bataille féroce. Les hommes de Martin tenaient à peine leurs positions. Sous un martèlement formidable, la force se retira au point de départ.
Devine avait l'intention de regagner le terrain perdu. Vers 14.30 heures, une task-force fut formée sous le contrôle du Major Jim Mayes, l'officier S-3 de l'état-major du 32e escadron, pour essayer de reprendre Krewinkel - Lanzerath – Merlscheid – Berterath. Les Allemands les arrêtèrent facilement. C’était maintenant évident, Manderfeld devenait une île entourée d'une puissante force ennemie. Le groupe devait se repositionner pour survivre. A 16 heures, tout était fini à Manderfeld. Les restes de la 18e division Volksgrenadiers étaient transférés à Heppenbach et Holzheim. Le quartier général du 14e groupe s'en allait à Meyerode. Comme il se déplaçait, d'autres mauvaises nouvelles atteignaient Damon. Les Allemands avaient détruit Stan Porsche et sa Troop "A" dans les villages de Roth et Kobscheid. Comme consolation, les canons antichar du sergent Fiscus avaient détruit un grand nombre de véhicules allemands et tués beaucoup d'ennemis avant de succomber vers 15.00 heures cet après-midi.
Comme si les choses n'étaient pas assez compliquées, Ridge, le commandant du 32e escadron, était allé personnellement "chercher des munitions." Selon les observateurs, il était extrêmement nerveux. Le major John Kracke, l’officier exécutif, prit aussitôt le commandement de l'escadron. A la fin de la journée, l'escadron se trouvait vers Herresbach.
Inquiet en pensant que sa défense méridionale à Holzheim pourrait être capturée par une manœuvre en tenaille ennemie qui se déplaçait de Losheim-Honsfeld et de Manderfeld-Andler, le 1er lieutenant Reppa, commandant de la Troop A du 32e escadron de cavalerie, s'installa à Honsfeld d'où il pourrait contrôler les deux routes d'approches. Sa Troop arriva là après un voyage hasardeux dans l’obscurité. Il fut étonné de trouver dans le village, le centre de repos du 394e régiment d'infanterie de la 99e division. Les hommes au centre de repos pensaient qu'ils étaient bien à l’arrière du front. Ils dirent à Reppa de se relaxer. Néanmoins, celui-ci établit un périmètre de défense légère autour du village et attendit l'aube. Lorsque le trafic serait moins dense, il voulait se rendre à l'ouest et puis au sud pour retrouver la zone de rassemblement du 32e escadron de cavalerie. Son projet échoua. Avant l’aube, suivant les véhicules américains qui reculaient, beaucoup de chars et de l'infanterie allemande pénétraient dans le village et coupaient la route de retraite. Reppa communiqua par radio au 32e escadron, cette énorme intrusion de chars et d'infanterie puis il se rendit. Il rejoignit 92 autres hommes de la cavalerie pour une longue marche vers la captivité. Les plus heureux de la Troop s'échappèrent à pied.
Ce fut une dure journée. Calme, Devine avait l'intention de regagner ses positions originales. Pour ce faire, le groupe avait besoin d'assistance. Devine avait désespérément besoin de l’infanterie et de l'artillerie lourde. La 106e division avait le pouvoir pour attaquer avec succès. Devine devait persuader le commandant de la division de lui restituer ces forces sous son contrôle.
A Bastogne, au sud du 14e groupe, le major Levin L. Lee, l’officier d’approvisionnement (S4) du groupe, terminait ses obligations comme membre d'un tribunal général. Apprenant l'assaut, il décidait sagement de ne pas rejoindre son groupe avant le lendemain matin. Peu après minuit, il reçut un coup de téléphone de l'officier de liaison du groupe avec la 106e division, le capitaine Garland Jones. Jones informait Lee que le groupe avait besoin de munitions de toute urgence. Cependant, il ne pouvait donner à Lee une image correcte de la situation tactique. Lee alla trouver un ami qui était le chef des renseignements (G2) du VIIIe corps et le questionna sur la situation. L'ami lui dit que les détails étaient imprécis. Cependant, il lui donna les informations disponibles: le VIIIe corps estimait que les Allemands effectuaient une contre-attaque limitée afin de reconquérir des positions perdues le long de la ligne Siegfried. Une fois de plus, bercés par des perceptions erronées, les Américains étaient dans l'erreur. Le personnel du VIIIe corps croyait que la 106e division récemment arrivée, ne souffrait seulement que d'un mauvais cas d’inquiétude.
Ce n’était peine le cas. Les soldats de la 106e division se trouvaient dans une combat très difficile. Ils se battaient pour leur vie. Deux régiments de la division étaient dans le Schnee Eifel soumis à de puissantes attaques. Les commandants des régiments, sous haute pression, plaidaient pour recevoir de l'aide. Le Corps promit assistance au commandant de la division, le Général Major Jones. Etant donné les circonstances, il serait difficile pour Devine d'attirer l'attention du commandant de la division. Pourtant, quelque chose devait être fait rapidement.
Le casque en main, Devine arriva au quartier général de la 106e division. Naturellement préoccupé par la désintégration de sa division, Jones refusa de voir et de parler avec Devine. Le commandant de cavalerie se promena dans les couloirs. Il attendit toute la nuit. Pourquoi? Est-ce qu'il ne devrait pas être avec son unité? Il y avait beaucoup à faire. Quel était son intention pour les actions du lendemain? Sans son contrôle direct et sans sa direction personnelle, le 14e escadron de cavalerie se déplaça pendant la nuit. Ses hommes étaient handicapés non seulement par l'impact psychologique d'un commandement inoccupé mais aussi par l'obscurité de cette nuit d'hiver.
A 8 heures du matin, le 17 décembre, Devine retournait à son quartier général de Meyerode. Il ne reçut pas de renforts de la part de la 106e division. Une chose était évidente, il était tout seul.
LE DEUXIEME JOUR, 17 DECEMBRE 1944
Cela n’allait pas bien pour le 14e groupe. Le 18e escadron de reconnaissance possédait seulement la Troop E et la compagnie F. Le 32e escadron de reconnaissance n'avait pas plus de chance. Les Allemands avaient détruit la Troop A à Honsfeld. A 8 heures du matin, Devine découvrait que la Troop B du 32e de cavalerie, commandée par le capitaine Frank Lindsey, avait perdu 19 hommes et plusieurs véhicules. Les Allemands les avaient attrapés sur la route de Auw à l’est de Schoenberg. Pourtant, la Troop B avait endommagé beaucoup de véhicules allemands et avait tué ou blessé un grand nombre de leurs soldats. A 10 heures, des patrouilles ont aperçu des chars allemands à Amblève.
Maintenant, le 32e escadron se déplaçait à Meyerode. Il y arrivait à 11 heures du matin. Devine ordonnait au 14e groupe de former une ligne de retardement le long de l’axe Wallerode-Born. Vers 13 heures, Kracke plaça l'escadron sur la ligne de retardement spécifiée.
Les avions américains attaquaient maintenant les positions de l'ennemi dans la trouée. En dépit de cette force supplémentaire, les Allemands continuaient leurs mouvements sans entrave au nord de la ligne de retardement du 14e groupe. Le 18e escadron meurtri, ainsi que l'état-major du groupe étaient refoulé à Poteau. Des mouvements confus prenaient place comme le groupe ordonnait au 32e escadron de déplacer la ligne de retardement à Vielsalm. Aucune action de l’ennemi n'obligeait ce mouvement. La raison de ce mouvement n'était pas claire. Epuisés, les hommes luttaient contre le froid sévère pour organiser leur déplacement. Le major John Kracke, commandant le 32e escadron de cavalerie depuis le départ de Ridge, manœuvrait l'escadron dans cette journée exigeante. Kracke était l'homme idéal pour ce travail. Courageux, il prit le commandement avec l'assurance d'un soldat professionnel. Sa tâche était impressionnante. Les véhicules devaient être remis en marche, les réparations d’urgence exécutées et les hommes nourris. Ces tâches exigeaient du temps. Le temps n’était pas de leur côté. Pendant ce temps, le major Lee, S4 du groupe, rassemblait des camions avec des provisions. Vers midi, ses hommes les avaient chargés avec des munitions et ils rejoignaient le groupe.
Tard dans l’après-midi, Devine décida de faire une reconnaissance sur la route Born-Recht-Poteau. Il quitta le quartier général avec son escorte habituelle, une voiture blindée. Le major Lawrence Smith, l'officier des opérations, le major Jim Worthington, l'officier des renseignements et le major Lee, l'officier de la logistique, accompagnaient le commandant du 14e groupe de cavalerie. Ce n'était pas la décision la plus intelligente de la journée que de prendre le risque de se faire accompagner par tous les officiers principaux du 14e Groupe.
Qui allait diriger la bataille pendant son absence? Qui était disponible? Ridge? Personne ne l’avait vu depuis deux jours. Damon? Il était bien disponible, pourtant personne ne l'avait désigné comme le commandant par intérim. Ce n’était un secret pour personne que lui et Devine se détestaient intensément. Résultat, Dugan assuma correctement le contrôle à ce moment critique.
Pendant ce temps, le convoi de reconnaissance du commandant de groupe avançait lentement vers le nord. A 18 heures, Jim Worthington dans le premier véhicule blindé, aperçut du mouvement à l'avant de son véhicule. Des silhouettes apparurent sur la route. Il fit ralentir les véhicules qui suivaient. Alors que les silhouettes approchaient de plus en plus, Worthington commença à crier: "Ce sont des Boches!" Le S2 tira immédiatement sur le premier soldat ennemi. Une fusée éclaira la nuit. Tout éclata quand les mitrailleuses du convoi tirèrent sur les soldats allemands qui quittaient leurs véhicules. Les balles se croisaient dans une scène bizarrement illuminée. Tant bien que mal, le premier véhicule blindé américain fit demi-tour et retourna à Poteau. Le colonel Devine et son S3, le major Smith, abandonnèrent leur véhicule et prirent la fuite, à pied. Cinq heures plus tard, Devine arrivait au quartier général du 14e groupe à Poteau. Il avait une blessure insignifiante suite à l'embuscade. Dugan rentra au quartier général à 02.30 heures du matin, le 18 décembre. Epuisé après avoir parcouru plus de 14 kilomètres à pied, Devine se tourna vers Dugan et lui dit: "Patsy, vous prenez le commandement", ensuite il quitta la pièce et alla se coucher.
LE DERNIER JOUR - 18 DECEMBRE 1944
A 01.00 heure du matin, le quartier général du 14e groupe recevait un message du VIIIe Corps annonçant que le général Middleton voulait voir le commandant du 14e groupe. Damon et Ridge étaient au quartier général à ce moment-là. Damon décida d’aller au quartier général du VIIIe corps à Bastogne. Pourquoi? Il y a beaucoup de spéculations concernant les raisons de cette décision. Est-ce qu'il allait au VIIIe corps pour présenter sa perception de la conduite du commandant du 14e groupe pendant la bataille? Il n'y a pas d’archives qui indiquent qu’il aie discuté avec Dugan de cette décision. Ridge était le supérieur de Damon et pourtant, Damon est allé au quartier général du VIIIe Corps. La crise du moment nous empêche cependant de réfléchir sur la motivation de Damon. En tout cas, il n'avait aucune affection entre le commandant du 14e groupe et Damon. Manifestement, il y avait des problèmes plus pressants au quartier général du 14e groupe en cette nuit froide. Pendant ce temps, Devine s'en allait comme blessé non-combattant.
Dugan était maintenant à la tête du 14e groupe.
A minuit, il reçut une communication de la 106e division qui lui ordonnait d’attaquer pour capturer le village de Born. Il demanda un délai que la 106e division lui accorda. Dugan quitta le quartier général pour évaluer la situation et veiller au bien-être de ses hommes.
Il décida alors qu’ils attaqueraient et s'empareraient du village de Born à l’aube. Il y avait beaucoup à faire. Epuisé mais confiant, il se lança rapidement dans l'action. Dugan sortit de l'obscurité comme une boule de feu. Il organisa les hommes, l'équipement, et les véhicules. Avec un cigare aux lèvres, il dégagea quatre chars légers et un peloton de canons d'assaut hors d’une longue colonne de véhicules qui se dirigeaient vers l'ouest. Eventuellement, la Troop C du 32e escadron rejoindrait leurs rangs. Dugan désigna Jim Mayes, l'officier des opérations du 32e escadron, comme commandant de l'assaut. Le système de route épars allait empêcher leur progression. La circulation de nombreux véhicules de service vers l'est aggravait la situation pour les hommes de la cavalerie.
Le major Kracke, l’officier exécutif du 32e escadron, était à Vielsalm et y organisait une task-force pour aider Mayes. Ce groupe assemblé en hâte, se mit en route mais dut lutter contre la circulation importante qui se dirigeait vers l’ouest. La task-force fit peu de progrès. C’était frustrant. Personne ne voulait sortir du chemin. Ridge, nominalement commandant de l’escadron, apparut vers 9 heures. Ridge arriva à la conclusion qu'on ne pouvait pas emprunter la route. Il tira Kracke sur le côté et lui annonça, "Ca ne va pas marcher." Il avait raison. La task-force ne pouvait utiliser la route. La task-force de Kracke ne fit plus d'efforts pour atteindre et aider le groupe de Mayes.
Pendant ce temps, la task-force de Mayes essayait vaillamment d’accomplir sa mission, sans résultat. L'ennemi était trop fort. La task-force put tenir ouverte la route de Poteau vers l'ouest; c’était ce qu’elle pouvait faire de mieux dans ces circonstances. Mayes analysa la situation et décida de retirer sa force légère à Vielsalm. Il y arriva tard dans l'après-midi. Les affaires se dégradaient rapidement pour le 14e groupe.
LA FIN
La portée de l'attaque allemande provoqua plusieurs réactions des commandants alliés. Des unités furent déplacées pour boucher le trou. De grandes formations américaines arrivaient de Hollande. La 7e division blindée arrivait à St. Vith et prenait le contrôle du 14e groupe de cavalerie dans l'après-midi. Dugan se présenta au quartier général de la 7e division, puis il retourna au 14e groupe et annonça que Devine et Ridge avaient été relevés de leurs commandements. Ironiquement, le général Middleton, commandant du VIIIe Corps, transféra Dugan à la 28e division d’infanterie, une unité décimée. Dugan partit immédiatement pour sa nouvelle tâche et y commanda un bataillon d'infanterie pour le reste de la guerre. Au même moment, Damon recevait ce message:
"Le colonel Stanton, chef d’état major, VIIIe corps, VO (Ordre Verbal) a attaché le 14e groupe de cavalerie (mécanisé) à la 7e division blindée. Le général Hasbrouck, commandant de la 7e division blindée donne l'ordre au 18e escadron de cavalerie de reconnaissance d'absorber le 32e escadron de cavalerie de reconnaissance et le 14e groupe de cavalerie avec le but de créer un escadron de reconnaissance capable d'opérer.
Doit être complet pour 12.00 heures, le 19 décembre 1944."
Les 70 heures d’action du 14e groupe de cavalerie sont terminées. Décimé, le 14e groupe avait besoin d'hommes et de matériels pour continuer la lutte. Il se retira de la zone des combats.
Qu'est-ce que le 14e groupe avait accompli? Il avait causé de grands dommages à la 18e division Volksgrenadiers et l'avait rendue presque inutile. Il avait émoussé l’attaque de la 3e division parachutiste. Il avait averti le haut quartier général d'un grand assaut blindé dans le nord. Il avait retardé l'ennemi dans leur secteur durant au moins un jour. Ces choses étaient la démonstration impressionnante d'un sens de commandement décisif par des petites unités.
Le 14e groupe de cavalerie était finalement reconstitué. Les vétérans de cette bande courageuse s'en sont retournés au combat. Vers la fin de la guerre, ils ont joué un rôle important dans la prise de la tête de pont à Remagen. Pour son action l'unité reçut une citation d'unité présidentielle. Cependant, le groupe ne reçut ni reconnaissance ou éloges pour leur service pendant la Bataille des Ardennes.
NOTES
1. Lettre à l'auteur, CPT Stanton H. Nash, 14 janvier 1986.
2. Lettre de Nash, 9 juin 1990
3. Divers collaborateurs ont exprimé cette vue de Devine.
4. Lettre à l'auteur de George Gudlefin, l'officier de liaison Français assigné au 14e Groupe de cavalerie, 30 juin 1992
5. Lettre de Ralph G. Hill, Jr. à LTC Roger Cirillo, 10 novembre 1992
6. Lettre de Gudlefin à Gilbert C. Gallez, 23 avril 1986
7. L'observation dans les lettres reçues par l'auteur provenant de plusieurs sources.
8. Lettre à l'auteur de LTC (RET) Levin L. Lee le S4 du Groupe, 2 juin 1990
9. Le lieutenant Mills fut décoré de la D.S.C. (après décès) pour son action héroïque.
10. Col R. Ernest Dupuy, St. Vith, Lion in the Way, page 30.
11. Charles B. MacDonald, A Time for Trumpets, page 324.
12. Mac Donald, page 110; “ Les mauvais sentiments entre Damon et le commandant du Groupe furent observés par plusieurs des collaborateurs à ce livre.”
13. Actions du 14e Groupe de cavalerie contre l'ennemi 17 décembre 1944, rapport daté du 10 Janvier 1945
14. Dupuy, St.Vith, Lion in the Way, page 71.
15. Dupuy, page 109.
16. Lettre de Ralph Hill à John Kline 18 mai 1990, en possession de l’auteur.
17. Actions du 14e Groupe de cavalerie contre l'ennemi, 15.30 heures, le 18 décembre 1944, rapport daté du 10 janvier 1945.
A+