Page 3 sur 4

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 15:23
de P. Vian
brehon a écrit:
P. Vian a écrit:un capitaine de vaisseau (ou 5 panach' en jargon de cassoulet)

Non! Un capitaine de vaisseau a cinq galons or. Cinq galons panachés c'est capitaine de frégate.



Typiquement... ::super::

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 15:29
de Prosper Vandenbroucke
On s'égare je pense. Marine dans les années 1960-70-80, marine actuelle.
Le sujet initial n'était-il pas destiné au Cuirassé Courbet???

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 15:37
de P. Vian
en effet moi ce que je trouve intéressant c'est la manière typiquement Britannique d'optimiser à font la ressource, ok le Courbert est coulé, mais on peut encore utiliser ses superstructures est ses canons AA afin de protéger la zone !
et puis (là je cite de mémoire l'amiral Ramsay) qui dit que puisque l'on s'est rendu compte que ce navire était un véritable aimant à bombes et à torpilles en tout genre, mais que ça ne modifiait pas pour autant sa qualité de navire coulé, et bien amplifions l'idée d'un navire opérationnel et faisons hisser chaque matin les couleurs pour augmenter l'impression, du coup chaque matin une cérémonie est organisée !

il ne précise pas pour autant quel pavillon les hommes hissaient car étant donné que l'armement des tourelles se faisait par des royals marines ça paraîtrait logique d'y hisser un pavillon britannique, info à creuser, n'es-ce pas messieurs les spécialistes ?

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 15:49
de Loïc Charpentier
P. Vian a écrit:hello, capitaine de vaisseau est un GRADE, il ne suppose pas de modification, un capitaine de vaisseau (ou 5 panach' en jargon de cassoulet) reste un capitaine de vaisseau quelque soit sa fonction. Capitaine de pavillon éventuellement une fonction quoique jamais entendu parlé, la fonction principale du commandant (car entendons nous un commandant peut aussi être un Premier maître ou un major commandant est une FONCTION non un GRADE) même si il transporte un amiral est toujours celui de commandant de son bâtiment.


Je ne connais pas beaucoup d'officiers-généraux (amiraux), qui vont arborer leur marque sur une péniche de débarquement ou une vedette portuaire (sauf, s'il est à bord, dans ce cas, il existe une pavillon "dédié" - comme disent les Brits).

En-dehors d'être des grades, capitaine de corvette (récent, à peine un gros siècle d'existence, il "succèdait", plus ou moins, au capitaine de brulot de l'Ancien Régime, de flute qui, lui, n'était attribué qu'à des officiers roturiers, ), de frégate ou de vaisseau définissent, également, la catégorie de bâtiment que ces officiers peuvent être amenés à commander à la mer. Un capitaine de vaisseau, grade le plus élevé des officiers supérieurs, commande ou commandait à bord des plus grandes unités (vaisseaux de ligne, selon la terminologie ancienne) - cuirassés, croiseurs, P.A. -. De nos jours, la disparition des cuirassés et croiseurs de la panoplie navale a, quelque peu, modifié cette hiérarchie "de taille". On trouve, désormais, des capitaines de vaisseaux commandant des frégates, bâtiments qui constituent, désormais, le gabarit le plus important des navires de surface (hors PA et bâtiments logistiques), ou des soums nuc.

Un "commandant" de navire-amiral - où l'amiral, autorité hiérarchique supérieur, a posé son sac -, que ce soit un PA, un croiseur, une frégate, etc., est, toujours, officiellement et réglementairement, un "capitaine de pavillon". C'est une désignation "courtoise", bien précise, qui remonte à la nuit des temps. En 1792, il est précisé que " les capitaines de pavillons sont ceux qui commandent effectivement un vaisseau sous les ordres d'un officier général qui armé sur le même bâtiment, est chargé du commandement d'une escadre ou d'une armée navale". C'est, toujours, en vigueur de nos jours et la désignation n'a rien de dévalorisante, bien au contraire, l'amiral embarquant sur le bâtiment le plus remarquable de son escadre, commandé par l'officier-supérieur considéré comme le plus compétent (elle implique, juste, du boulot en plus, pour le capitaine de pavillon).

A l'origine, on parlait, selon le cas, de capitaine commandant, capitaine en second , capitaine de pavillon. Le vocabulaire a évolué, depuis quelques décennies, la désignation de "commandant", indiquant, seulement, la fonction, s'est généralisée dans le langage courant, mais elle n'est pas précise, pour autant.

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 16:06
de Patrick.Fleuridas
Bonjour à tous,

Moi qui ne connaît que "l'outre Rhin" à défaut de "l'outre mer" pour les douze mois réglementaires de service national, je trouvais très intéressant le sujet du jour sur ce vieux cuirassé qui a terminé sa vie au soleil sur une plage ou presque. Mais des détails qui ne passionnent que quelques spécialistes pointus intransigeants me gâche mon plaisir d'en savoir un peu plus. Nous n'assistons pas à un cours magistral, alors un peu de tolérance, ce n'est pas une revue de détail et cela n'apporte rien au sujet. Merci
Cordialement
Patrick

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 16:29
de Loïc Charpentier
P. Vian a écrit:en effet moi ce que je trouve intéressant c'est la manière typiquement Britannique d'optimiser à font la ressource, ok le Courbert est coulé, mais on peut encore utiliser ses superstructures est ses canons AA afin de protéger la zone !
et puis (là je cite de mémoire l'amiral Ramsay) qui dit que puisque l'on s'est rendu compte que ce navire était un véritable aimant à bombes et à torpilles en tout genre, mais que ça ne modifiait pas pour autant sa qualité de navire coulé, et bien amplifions l'idée d'un navire opérationnel et faisons hisser chaque matin les couleurs pour augmenter l'impression, du coup chaque matin une cérémonie est organisée !

il ne précise pas pour autant quel pavillon les hommes hissaient car étant donné que l'armement des tourelles se faisait par des royals marines ça paraîtrait logique d'y hisser un pavillon britannique, info à creuser, n'es-ce pas messieurs les spécialistes ?


Je ne vois pas bien le problème, si, d'aventure, il en existe un. En tant que "block-ship", il n'appartenait plus à la flotte française FFL. Par contre, en ce qui concernent les "Royal Marines", qui constituent, exclusivement, eux-aussi, depuis la nuit des temps, un corps de fusiliers, je ne les vois pas trop servir les tourelles, travail du seul ressort des canonniers de la Royal Navy - il n'y a pas de canonniers chez les Royal Marines -. :D

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 16:37
de Tri martolod
P. Vian a écrit:Pour l' Amiral; oui il commande l Escadre et non le bâtiment mais cela me parait évident et inutile à préciser car normal.


Sans doute pour le spécialiste de la Marine que vous êtes mais beaucoup moins pour l'énorme majorité des lecteurs de ce forum.

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 16:44
de Didier
Bonjour,

Pour ce qui est de l'affaire du Zenta, l'amiral était bien à bord il semble :

Image

http://www.navires-14-18.com/fichiers/C ... _MN_V3.pdf


Pour le pavillon en 44 :

Le commandement naval britannique avait déjà remarqué l'attirance que notre vieux cuirassé exerçait sur les servants de l'artillerie de côte et sur les aviateurs ennemis. Pour l'augmenter encore, il ne trouva rien de mieux que de lui donner les apparences de la vie en y faisant hisser un immense pavillon tricolore frappé de la croix de Lorraine.

http://www.netmarine.net/g/dossiers/deb ... ourbet.htm

Didier

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 17:00
de Didier
Re,

ici deux extrait du livre "Le Cuirassé Courbet dans L'Opération Corncob" de Pascal Hervez-Baudin

Image

Image

Didier

Re: le cuirassé Courbet

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2017, 17:08
de P. Vian
superbe merci Didier pour le complément d'informations ! en effet cela me paraissait étrange que des officiers Britanniques hissent un pavillon tricolore mais avec l'explication cela rend l'histoire encore plus intéressante !