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enfer des haies?

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 11:19
de Martin
quand on parle de la bataille de Normandie on parle aussi de l'enfer des haies,pourquoi?c tait si dure ?Comprend pas :? éclairer moi svp :)


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"Si dieu est avec nous, qui sera contre nous."

Re: enfer des haies?

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 11:32
de Malarkey
[quote="Martin"]quand on parle de la bataille de Normandie on parle aussi de l'enfer des haies,pourquoi?c tait si dure ?Comprend pas :? éclairer moi svp :) [quote]

On parle de l'enfer des haies car à chaque coin de chemin, dans les haies ( végétation abondante ), dans les forêts, pouvait se trouver un allemand cacher dans ces fameuses haies et tirer sur des soldats qui ne s'y attendaient pas. C'est pourquoi aussi les américains avait un cricket ( visible sur le Jour le plus long et d'autres films ), un coup devait être suivit de deux coups sinon ils avait ordre de tirer. C'est pour cela qu'il fallait être particulièrement attentif, avoir l'oeil partout, l'ennemie demeurait presque invisible.

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 12:18
de hilarion
L'enfer des haies l'a aussi, été pour l'arme blindée en effet les chars devenaiant très vulnérables quand ils escaladaient un talus, les panzerschreck s'en donnaient à coeur joie....

Mais une solution fut rapidement trouvée par l'adjonction sur l'avant des blindés de morceaux de feraille appelés "hedgerow" ou charrues romaines, ou rhinocéros qui detruisaient les haies.
Le lien suivant en explique le principe
http://www.britannica.com/normandy/week ... 237v4.html

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 13:30
de Martin
OKje vous remercie c'est sympa :D :D :D

Re: enfer des haies?

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 14:41
de Yves
Malarkey a écrit:C'est pourquoi aussi les américains avait un cricket ( visible sur le Jour le plus long et d'autres films ), un coup devait être suivit de deux coups sinon ils avait ordre de tirer.


Effectivement mais il faut préciser que le cricket (et le mot de passe "Tonnerre" - réponse "foudre") ont été surtout utilisés lors des opérations parachutées du 6 juin. Cela se justifiait en effet par les difficultés d'identification rapide mais aussi - et surtout - par le fait que pour les aéroportés il n'y avait pas de lignes de front tangibles immédiatement (à l'inverse de ce qui s'est passé ensuite, même si la ligne est parfois floue lors des opérations dans le bocage normand) et donc l'ennemi comme l'ami pouvait être partout.

Pour ce qui est de comprendre la difficulté des combats dans le bocage, vas te promener dans la campagne et dis toi qu'à l'époque, il pouvait y avoir un ennemi derrière chaque arbre, chaque haie, au détour de chaque chemin. Chaque pas était dangereux. Traverser un simple champ pouvait prendre des jours de combats acharnés...

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 14:46
de Malarkey
Tout à fait, c'était surtout pour les troupes aéroportées. C'est dur de s'imaginer qu'à chaque, coin, derrière chaque arbre, dans chaque maison, dans chaque haie, pouvait surgir un ennemie ou bien encore un ami qu'on pourrait confondre avec un Allemand. Comme tu le dit Yves, il n'y avait pas de ligne de front bien définie, l'ennemie pouvait aussi bien être derrière, devant.....

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 16:09
de Martin
Pour le cricket du 6 juin je connais bien(j'ai vu le film(...))j'en ai acheter un au mémoriale de Caen.Mais ça faisait quand meme du bruit!!! il était facilement repérable avec ça!les Allemand en ont profiter non? :? :? :?
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Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 16:45
de Yves
C'est notamment pour cela que l'utilisation d'un tel accessoire d'identification a été limitée dans le temps.

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 17:52
de Martin
dans le temps ,oui mais c'était quasiment la mission la plus importantes (arreter moi si je dis des betises) :lol: alors c'était quand meme très risquer ,non? :?

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"Good lord!C'est une plage priver,je crois que nous dérangeons!"
Un soldat britanique sur Gold,sous un feu d'enfer.

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2004, 19:16
de Zgorzelsky
Oui mais au début (c'est-à-dire la première nuit...), les allemands ne se doutaient pas que derrière le chant mélodieux d'un innofensif criquet se cachait un dangereux para, sinon toute une compagnie.

Zgorzelsky.