Forum Le Monde en Guerre

Reste-t-il encore sur les plages du Jour J (entre Ouistreham et Utah beach) des traces d'obus, de munitions (douilles), d'éléments dangereux (grenades, roquettes, etc...) pouvant risquer la vie d'autrui et plus particulièrement des enfants qui jouent quotidiennement sur les lieux en eux-mêmes ?

oui.


Il y a un ou deux ans est arrivé un triste fait divers :
Un gosse d'une quizaine d'année a été gravement brulé par un obus incendiaire trouvé dans le sable d'une dune. Après avoir trouvé la relique, l'adolescent l'a rangé dans sa poche. Hélas, sorti du sable protecteur et accéléré par la sueur, le phosphore de l'obus a été réactivé.
La victime a été brulée jusqu'à l'os.
(source: aujourd'hi en France)

Charrette a écrit:Reste-t-il encore sur les plages du Jour J (entre Ouistreham et Utah beach) des traces d'obus, de munitions (douilles), d'éléments dangereux (grenades, roquettes, etc...) pouvant risquer la vie d'autrui et plus particulièrement des enfants qui jouent quotidiennement sur les lieux en eux-mêmes ?

Des traces il en reste plein à la pointe du hoc....

Concernant les grenades munitions et obus les regarder n'est pas dangereux c'est vouloir les manipuler qui l'est donc je ne peux que vous encourager à appeler les services du deminage si vous en trouvez.

Il faut faire surtout attention où l'on met les pieds... Les plages du Jour J sont souvent dangereuses pour tous les touristes même de passage.

Charrette a écrit:Il faut faire surtout attention où l'on met les pieds... Les plages du Jour J sont souvent dangereuses pour tous les touristes même de passage.

Charette arrete de dire n'importe quoi!!!! Les plages du débarquement ne sont pas plus dangereuses que les autres plages françaises, si tu as des ARGUMENTS QUI FONT QUE LA SECONDE GUERRE MONDIALE AIT RENDU LES PLAGES DANGEREUSES fais nous en part!!!!

Il faut tout de même y aller fort pour tomber sur des explosifs juste en se promenant sur les plages (quelles qu'elles soient du reste, il n'y a pas que les plages normandes qui ont été minées ou bombardées...) ou en jouant avec une pelle et un sceau.
Par contre, c'est toujours possible de remonter des débris (dont des explosifs) en faisant des travaux de terrassement (genre fondation de maison...), en cultivant les champs (et là c'est le cas pour toutes les zones où les bombardements ont été sévères) ou en exhumant des bunkers enfouis sous les dunes (ça n'arrive pas tous les jours...)... ce qui ne sont pas des activités spécialement attractives pour des touristes de base. :wink:

Méfiance quand même !

Un exemple, parmi tant d’autres… Ouest France du 07/08/04 :
« Pêche à pied / Saint Pol de Léon : un obus allemand, concrétionné mais toujours actif, était attaché à un rocher. Il faisait 66 cm de long et 15 cm de diamètre… »

Sacré bigorneau !
Cette même semaine le Groupe des Plongeurs Démineurs Atlantique était intervenu pour des opérations similaires à Cancale et St Lunaire.
De plus, il est fréquent qu’une bombe apparaisse sur un chantier…

M’enfin cela n’empêche pas d’apprécier les bains de mer ou collectionner les coquillages.

La mer peut aussi nous ramener des explosifs longtemps enfouis dans ses profondeurs. Je sais qu'en Normandie, il n'y a pas longtemps, on a découvert des bombes de la seconde guerre mondiale (cas du Havre où il y avait des travaux importants : la population a dû être évacuée rapidement pour éviter un drame).
Imaginons qu'à Rouen, on trouve une bombe sous le chantier d'une construction, aussitôt les habitants seraient obligés d'évacuer le quartier...
mais chez nous à Rouen on n'a pas la mer, mais la Seine.

Charrette a écrit:Imaginons qu'à Rouen, on trouve une bombe sous le chantier d'une construction, aussitôt les habitants seraient obligés d'évacuer le quartier...

Ca n'a rien d'extraordinaire, et ça ne serait pas la première fois que ça arrive. Il y a déjà eu des cas similaires à Lorient et Brest.

Zgorzelsky.

Cela dépend de quel coté du pont (ou de l’écluse), parce que si j’ai bonne mémoire la marée remonte jusqu’à Rouen…
Enfin je suis sur que Chou'arette quand elle rejoint son fringuant capitaine, s’en va compter fleurette vers Etretat ou apprécier le vieux port à Honfleur…

Pour le reste… tu nous aurais dit qu’elles dataient de la 1ère, cela nous aurait surpris…
Mais pour te faire plaisir voici quelques « informations » :

ACHTUNG MINEN !
A l'issue de la guerre, on estima que 1 % du territoire français avait été miné soit 500 000 hectares. La France fut considérée comme un pays dévasté et ruiné avec plus de 32,5 millions de bombes et obus non explosés.
En 1947, l'opération dite de dépollution (désobusage-débombage) s'effectue après l'élimination des grands champs de mines, la destruction d'autres engins de guerre devenait possible, certains remontant aux conflits de 1914-1918 voire de 1870-1871. Cette mission s'est poursuivie au rythme moyen de 1 000 tonnes de munitions par an jusqu'aux années 1980. Actuellement, cette activité représente environ 12 000 interventions par an au cours desquelles 500 à 800 tonnes de munitions sont ramassées.
Le pourcentage des munitions non explosées (U.X.O.) était de 50% lors de la guerre de 1870, de 30% lors de la Première Guerre Mondiale et « seulement » de 10% au cours de la Seconde Guerre mondiale.