Dans la nuit du 8 au 9 juillet 44, Kurt Meyer quitte son PC établi « à Caen » pour Garcelles.
A quelle date ce PC a-t-il été établi « à Caen » ?
Deux infos :
-Source: George Bernage dans Mourir pour l'Abbaye d'Ardenne, Heimdal, page 57 ; le PC était à l'Abbaye aux Dames.
-Selon ce site
http://fr.wikipedia.org/wiki/Quartier_Lorge
« Le 6 juillet 1944, pendant la bataille de Caen, l'état-major de la 12e Division de Panzergrenadiere SS se réfugie dans la caserne qui est alors bombardée[11]. »
A savoir la caserne Delorge rue Damozane.
La référence 11 : ↑ Alexander McKee, « Destruction de Caen : massacre en masse pour rien », dans Louis Garros (dir.), La bataille de Normandie, Neuilly-sur-Seine, dossier Historama n°2, 1975, p. 170.
Dans son livre La bataille de Caen
http://www.flickr.com/photos/mlq/4135496861/
l’auteur indique page 183 parlant du bombardement du 7 juillet à 22H
« Une seule unité allemande d'importance pouvait être considérée à la rigueur, comme se trouvant dans la zone bombardée: l'état-major de la 12e Division de panzer-grenadiere SS. L'artillerie britannique l'avait pourchassé à travers toute la Normandie, de Verson à Louvigny, de Louvigny à Venoix. Le 6 juillet dans cette dernière localité, il reçut encore de gros obus et, le jour même s'installa, non pas dans Caen, mais dans une caserne de la périphérie, près de l'église militaire, dans la zone qui devait être bombardée. « L'endroit était peut-être trop apparent, dit Hubert Meyer, qui assista de là au raid, mais nous avions au-dessus de la tête plusieurs étages de construction solide. Au cours de l'attaque, l'église voisine fut détruite, mais nous-mêmes n'eûmes pas un seul blessé »
Sauf que la rue Damozane proche de l’îlot sanitaire (Bon Sauveur et Lycée Malherbe) n’était pas dans la zone à bombarder ! et pas précisément non plus dans la périphérie de Caen!
Comment la liaison a été faite entre « une caserne de la périphérie, près de l'église militaire, dans la zone qui devait être bombardée » et la caserne Delorge ?
D’autre part dans ce témoignage d’une caennaise :
« Un matin, nous avons vu arriver à la maison des soldats allemands, nous annonçant l'arrivée de 300 SS dans la rue de Bretagne. Ils ont visité et nous ont dit qu'ils mettaient chez nous l'Officier, son ordonnance et quatre soldats. Ils sont arrivés l'après-midi avec leur «baluchon». Ils logeaient donc à six dans deux pièces au deuxième étage, dont celle que nous appelions l'atelier. »
La rue de Bretagne est voisine de la rue Damozane, malheureusement l’information n’est pas datée.