François a écrit:J'ai une petite question :7 décembre 41 ok d'ac je comprend pourquoi, mais le 31 décembre 46 alors la je ne comprend pas pourquoi
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Ben, déjà, tu feuillettes à minima le document que je viens de proposer (si tu ne le connaissais pas!), il s'avère, à sa lecture, que l'US Army avait "patienté" pour essayer de prendre en compte, le plus finement possible, dans la catégorie des "tués au combat", un, les blessés décédés de leurs blessures, après le 1er septembre 1945, deux, pris connaissance de la situation réelle des "supposés" disparus, catégorie très sérieusement rectifiée, par ses soins, après-guerre.
L'Allemagne ayant adhéré aux Conventions de Genève, la Croix Rouge Internationale, régulièrement, destinataire des états & inventaires des prisonniers de guerre "occidentaux", établis par l'administration militaire allemande, s'empressait de les transmettre aux états concernés. Il se trouve que, fort logiquement, les services réceptionnaires alliés s'étaient méfiés de la valeur des états de prisonniers de guerre transmis par l'organisation allemande, jusqu'à ce qu'elles constatent, à la fin du conflit, qu'elles étaient, à très peu de choses, exactes.
On peut se faire plaisir en dissertant à l'envie sur les exactions de la Heer - même, s'il y en a eu! -, mais l'armée allemande, depuis toujours, quelque soit le régime politique qui pouvait régner , alors, en Allemagne, aussi bien en 14-18 qu'en 1939-45, avait scrupuleusement respecté les règles édictées par le CCIR, pour tout ce qui concernait la capture, au combat ou dans un contexte similaire, de militaires adverses, y compris, par exemple, ceux des Forces Française Libres, opérant sous un informe "identifié" ou considéré comme tel.
En ce qui concerne le Front Est, il convient, aussi, de se référer au refus formel de l'URSS de ratifier lesdites Conventions de Genève ! Cà n'explique pas tout, certes, mais, faute d'infos sur le sort de ses propres troupes, faites prisonnières de guerre, la Heer ne s'était pas étendue, plus que çà, sur celui des captifs de l'Armée Rouge. Il ne faut jamais oublier que le pouvoir stalinien avait décrété, très officiellement, que les troupes de l'Armée Rouge, capturées, (notamment) en 1941-1942, devaient être considérées comme des déserteurs! Il suffit de se reporter au traitement infligé aux survivants de l'Armée Rouge, libérés des camps allemands de prisonniers, qui, pour la plupart, avaient, bien souvent, fini leur triste vie - jusqu'à l'arrivée de Krourchev, pour les plus chanceux ! -, en "cassant du caillou et de la glace dans des camps sibériens ! La glorieuse Armée Rouge n'était sensée, au pire, n'abandonner, derrière elle, que des cadavres de "héros"! Amen!