j'ai regardé cet intéressant reportage.
Les deux petites dames opposantes se trompent de combat en allant sur le terrain environnemental. Le moindre projet à ce jour doit comporter des mesures de compensation, c'est à dire que si vous supprimez des espaces naturels, en l'occurrence quelques belles haies normandes, vous devez automatiquement, au risque de refus du permis de construire, proposer une compensation environnementale dans le périmètre de votre projet ou passer à la caisse pour financer une renaturation à proximité du projet.
Ensuite, les arguments de Claude Quetel sont excellents :
- projet immersif retraçant l'ensemble de la bataille de Normandie.
- captation des nouveaux publics pour lesquels les musées statiques ne présentent aucun intérêt.
- modèle économique sans fonds publics (quoique, les routes et les réseaux sont de compétence de la collectivité publique territoriale)
Il serait totalement stupide, en 2024, d'inaugurer un projet historique avec un cahier des charges des années 70, ce projet sera une réalisation pour les 2 prochaines décennies avant une mise à jour ou une fermeture pour faire différent et mieux.
Il ne faut pas retomber dans la fête foraine et la foire à la saucisse de Ste Mère l'Eglise et dans les écœurantes scènes de reconstitution qui nous montrent les spectacles de parachutistes pesant 120 kgs et d'Easy company en basket Nike parce que leurs petits petons ne supportent pas les bottes de saut.