de alfa1965 le 01 Juin 2014, 21:53
Le 6 avril 1987, cette date me hante depuis 27 ans. J'ai eu beau voir le combat une demi-douzaine de fois, je n'arrive pas à comprendre. Frédéric Roux fait revivre ces 'Marvelous' 80's, c'est l'Amérique triomphante de Reagan qui est de retour, les yuppies, les stars bling-bling, une nouvelle ère commence, celle des communicants.
Hagler lui, cause peu avec les journalistes, il ne sait faire que boxer et d'asséner les caricaturales phrases : je vais le détruire... C'est un boxeur, Leonard est un produit de la boxe, made in Don King,avec un entraineur comme Angelo Dundee, il a tout pour lui, il est un beau styliste, il parle bien, un sourire 'Email Diamant' (c'est copyright). Il bluffe, mystifie Hagler, il impose la taille du ring, grand pour qu'il puisse éviter d'être acculé dans les cordes, des gants plus lourds pour éviter le punch d'Hagler, 12 round pour éviter de fatiguer.
Le combat, Leonard l'évite, il esquisse. Hagler ne l'a pas compris, le gaucher de la boxe, le 'sinistre' bad boy boxe en droitier.
Hagler a été mystifié, comme les arbitres du combat.
Leonard n'a pas volé le combat, il a juste ceint la ceinture sans la couronne. Il a privé Hagler d'une fin de carrière en apothéose. C'est le fin d'un monde, celui du travail, de la sueur contre celui de l'argent facile et de la communication. Vingt ans plus tard, la boxe est morte, Ite missa est !
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Dernière édition par alfa1965 le 01 Juin 2014, 22:26, édité 2 fois.
Siamo 30 d'una sorte, 31 con la morte. Tutti tornano o nessuno. Gabriele d'Annunzio, Canzone del Quarnaro.