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FrontStalag 135 à Quimper
   25 Nov 2020, 19:27

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FrontStalag 135 à Quimper

Lien permanentde nyle le 25 Nov 2020, 19:27

Le Frontstalag 135 de Quimper dans le Finistère

Le 25 juin 1940, les militaires français présents à Brest au 2ème Dépôt reçoivent l'ordre des autorités militaires allemandes de se rendre dans la caserne de La Tour d'Auvergne à Quimper, occupée avant-guerre par le 137ème RI, afin de s'y constituer prisonniers.
Cette date marque le début du FrontStalag 135 établi à Quimper. En attendant la construction des camps de prisonniers, l'occupant maintient dans des camps en France les prisonniers de guerre français.


Les Frontstalags étaient des camps de prisonniers de l'armée allemande situés en France dans la zone occupée lors de la Seconde Guerre Mondiale. On en comptera jusqu'à 57 sur le territoire occupé. La plupart des prisonniers étaient maintenus dans ces camps situés en France, avant d’être envoyés en Allemagne, où les Stalags étaient en cours de construction pour les accueillir.


A l’origine, le camp est installé dans les casernes de Quimper «Tour d’Auvergne» prévues pour moins de 3 000 hommes, elles devront loger selon les périodes de 4 000 à près de 6 000 prisonniers des trois armes, ainsi que des soldats issus des troupes coloniales.
L'organisation particulière des bâtiments et leur intégration au cœur de la ville ne permettent pas aux yeux des Allemands une surveillance très efficace de leurs prisonniers et plusieurs évasions réussissent.

Image
Poste de garde

Le Camp de Lanniron

En septembre 1940, les Allemands décident la construction d’un nouveau camp de prisonniers de guerre. Il sera installé en périphérie de Quimper dans une clairière entourée de bois, sur la rive gauche de l'Odet.
Le Frontstalag est construit sur des terrains privés des domaines d'Ergué-Armel Lanniron et Poulguinan. Le camp 135 va occuper cinq hectares de terrains agricoles et de vergers dépendants du château de Lanniron. Trois autres hectares dépendant du château de Poulguinan sont réquisitionnés à leur propriétaire.
Les prisonniers de guerre internés dans les casernes de La Tour d'Auvergne sont transférés le 1er octobre 1940 au nouveau camp de Lanniron.
Au début du mois de novembre 1940, le château de Lanniron est également réquisitionné et mis à la disposition des officiers allemands du camp.
Dans un premier temps, des baraques sont élevées sur une superficie de 20 ares. Mais le camp est rapidement agrandi, car à la fin 1944, les baraques occupent 90 ares. On y trouve aussi des emplacements cimentés pour les WC et les lavabos.
Plus de 50 ares de routes empierrées sont ouvertes sans compter les tranchés et les emplacements bétonnés.
Des unités spéciales appelées Landesschutzen-Bataillon ont en charge la garde des camps de prisonniers de guerre et de leurs détachements de travail.

Le Frontstalag de Quimper sort de l’oubli- Article de l’Ouest France, le 18 mai 2010

L’existence des Stalags, où étaient cantonnés en Allemagne les prisonniers de guerre, et des oflags, réservés aux officiers, est bien connue. On sait moins qu’il y en eut une dans l’Hexagone une soixantaine de FrontStalags, où étaient prisonniers les hommes de couleur, dont Adolf Hitler ne voulait pas sur le territoire allemand.
L’un de ces camps, le seul du Finistère, se trouvait à Lanniron sur la commune de Quimper. Une stèle sera dévoilée ce mardi par le préfet Pascal Mailhos et Bernard Poignant, maire de Quimper, à la mémoire des hommes qui furent prisonniers au FrontStalag 135 : « Il y avait là des Noirs, des hommes d’Afrique du Nord présentés comme hommes de couleur par le Reich et des Annamites, rappelle Bernard Poignant. L’existence de ce camp a été oubliée. Je ne l’ai moi-même découvert qu’il y a six ans à l’occasion de la projection d’un film à Rosporden sur les prisonniers de guerre. »
Installé en 1940, ce camp était composé de 90 baraques, où les prisonniers dormaient dans des couchettes superposées. Ils étaient dispersés dans le département pour travailler. À la Libération, le camp a servi à emprisonner des soldats allemands.
Combien étaient les occupants du Frontstalag ? La plaque de la stèle a été rédigée en se basant sur un rapport administratif de 1941. Celui-ci fait état de 7 746 soldats issus des colonies françaises d’Afrique et d’Asie. Ce chiffre est contesté par une historienne, Armelle Mabon.
Celle-ci estime que le chiffre réel est supérieur : « Le chiffre englobe les prisonniers de guerre métropolitains et une centaine de civils internés à tort dans ce camp. Durant tout le temps de la captivité, les transferts de Frontstalag en Frontstalag ont été nombreux». Bernard Poignant estime cependant que « ce qui compte, c’est de marquer le souvenir de ces hommes. »


Liste de prisonniers :

Image


>>> Je suis à la recherche d'informations sur ce Frontstalag. ::Merci::






Dernière édition par nyle le 25 Nov 2020, 19:29, édité 1 fois.




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