MN12 - Rue Macra à Aubel ( 50°41'39.5"N 5°49'31.7"E )

Etat : Excellent.
Accessibilité : Très simple, en bord de route.
Visitable : Oui mais situé en propriété privée.

Bel exemple de camouflage et d'intégration dans le paysage, MN12 est adossé à une petite chapelle dont il reprend le parement en pierre du pays. Les parties bétonnées étaient peintes de façon à imiter ces pierres. Il se situe à 100 mètres de l'observatoire MN11 et se trouve en bordure d'une prairie.
MN12 est souvent répertorié comme étant un observatoire dans les rapports du fort de Battice et d'Aubin-Neufchâteau, il s'agit en fait de MN11. Je pense que l'origine de cette confusion vient de MM12, observatoire du fort de Battice. J'ignore si l'abri était occupé...

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Vidéo documentaire: il y a quelques fautes d'orthographes dans cette vidéo ...




En quelques lignes le rappel des faits :

Le débarquement des alliés en Normandie venait d'avoir lieu le mardi 06 juin, de ce fait la résistance s'est considérablement intensifié dans la Haute-Vienne par des attentats, prises d'otages, et surtout par des nombreux sabotages de voies ferrées, ponts, afin de ralentir, à défaut de stopper la progression de la SS Das Reich.
De son côté cette dernière intensifiait ses actions par de nombreuses prises d'otages et exécutions.
Trouvant cette action insuffisante, le haut commandement lui a ordonné l'ordre de faire un exemple "spectaculaire" et Oradour-sur-Glane a été choisi pour leurs représailles.
Oradour-sur-Glane :
C'était un petit bourg paisible de la Haute-Vienne, à 22 Km au Nord-Ouest de Limoges, qui viv...

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Un prisonnier de guerre français en Autriche. 1940–1945

Deux millions de soldats français sont pris au piège durant l’été 1940. Quelques-uns en réchappent, passent entre les mailles de cet immense filet tendu par l’ennemi qui d’ailleurs très surpris, ne s’était pas préparé à cette situation. Ils s’achètent leur liberté comptant, n’accordant aucun crédit aux promesses bouteillons qui annoncent bien haut une prochaine libération avec retour dans les foyers après la démobilisation.


Ceux qui, et c’est l’immense majorité, se sont laissés prendre parce qu’ils ont cru aux promesses, parce que l’opportunité de fuir ne s’est pas présentée à eux, ou qui ont fui et ont été repris, tous ces hommes ont eu des fortunes différentes au cours de leur très longue captivité, loin de leur famille et de leur Patrie.

Arrivés au terme de leur voyage de prisonniers, certains sont demeurés dans des camps d’internement et y vécurent comme dans une prison, entourés de barbelés, noyés dans ...

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Où l'on parle du livre et d'un des personnages qui y est évoqué, le passeur Michel Olazabal, héros méconnu de la Résistance, qu'une vilaine rumeur présenta à tort comme un traître.

PRISONNIERS : LE TEMPS DES CAMPS

Prisonnier !

Après un repli d'une centaine de km., chargé comme un mulet sans sommeil, sans beaucoup de nourriture avalée à la va-vite, et toutes ces cavalcades le long du canal de la Marne au Rhin : tout ça pour ça !

Un grand diable nous regroupait en aboyant et nous montrait la direction à prendre, j'appris qu'il s'agissait d'un feldwebel, l'équivalent du grade d'adjudant chez nous.

En passant près d'un blessé, un « marsouin » (il y avait de tout dans cette nasse ! ), j’ôtais ma capote, en retournais les manches, y enfilais deux fusils abandonnés là, boutonnais la capote et plaçais le blessé sur ce brancard improvisé : le pauvre n'était pas brillant, blessé au ventre, il réclamait à boire et nous ne pouvions rien lui donner…

Je me fis ai...

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