La ville de Valréas n'a pas échappée à la traque des Juifs, mais la population a su manifester sa bienfaisance.
Selon Jean-Pierre Kaminker, les nombreux juifs réfugiés à Valréas y ont joui d’une sécurité relative, la bienveillance faisant obstacle à la persécution. Le mérite en revient selon lui à la population considérée dans son ensemble, quoique sa minorité protestante fasse l’objet d’un hommage particulier.
La persécution contrariée - Jean-Pierre Kaminker | Éditions Lambert-Lucas
Ce sont des juifs, nous les emmenons !
Le 12 juin 1944, étant auprès de l’État-Major allemand installé à la terrasse du Grand Hôtel1 place du Monument aux Morts de Valréas, en qualité d'infirmière de la Croix Rouge et requise pour différentes coordinations, j'ai constaté au retour d'une recherche de blessés et de morts dans la campagne, que plusieurs personnes étaient groupées à la hauteur du garage de l’hôtel : hommes, femmes, dont une jeune femme avec deux jeunes enfants, ce ...
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