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Ceux qui choisirent la fidélité à Pétain ...

Pétain, Laval, le régime de Vichy et tous ceux qui furent acteurs de cette période sombre de notre histoire. La collaboration, les collaborateurs, la vie quotidienne sous la botte de l'occupant, les privations, le marché noir...
MODÉRATEURS : gherla, alfa1965

Nouveau message Post Numéro: 11  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 09 Juin 2006, 12:50

St Ex a écrit:Amouroux, HENRI (et pas Jean).
St Ex, pinailleur de service

Mais non, c'est Jean Amouroux et Henri Mabire, tu as confondu.
:oops:


 

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Nouveau message Post Numéro: 12  Nouveau message de kiriyama01  Nouveau message 09 Juin 2006, 13:27

M'enfin meme moi je me suis trompé...
Sinon la france a été "passive" de 1940 a 1941, on constate tres peu de resistance de la part de la population face a l'invasion...


 

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Nouveau message Post Numéro: 13  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 09 Juin 2006, 14:57

Il faut aussi se souvenir qu'en 1940, le Maréchal est un héros estimé de la Grande Guerre. La population le voit comme tel et personne ne peut deviner la suite.


 

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Nouveau message Post Numéro: 14  Nouveau message de Loïc  Nouveau message 09 Juin 2006, 18:27

Oui enfin il ne faudrait pas croire à la vision d'une France unanimement derrière Pétain, ce n'est peut être valable que pour 1940 et encore, d'abord la France est divisée et cesse d'exister pratiquement, écartelée en 6 zones, ainsi je doute que les Alsaciens-Mosellans annexés au Reich, ou des Français de la Zone Nord qui vont trés vite se sentir abandonnés eprouvent les mêmes sentiments vis à vis de Pétain que ceux de la Zone Libre bien soulagés de ne pas connaître l'Occupation.
Je crois qu'il y'a un Historien, Laborie peut être qui a travaillé sur l'Opinion Publique qui s'aventure à dire qu'il y'avait "1 Français sur 5 en Zone Libre et 1 sur 6 en Zone Occupée qui soutenaient Pétain jusqu'en 1942" bien loin des sornettes des années 70 qui attribuait "90 % de la population acquise à Pétain jusqu'en 1944" (dixit l'américain Paxton).
Et d'ailleurs en echo au message de Marc mon arrière grand-pére bien que de la paysannerie catholique de la France Profonde et Ancien Combattant de la Grande Guerre, coeur de cible idéal du Maréchalisme, haïssait parfaitement Pétain.
Enfin c'est Pétain lui-même dans un célèbre discours à Saint Etienne qui confesse publiquement dés 1941 qu'un vent mauvais souffle sur les provinces de France, il a déjà senti que l'Opinion Publique se detournait sinon de sa personne au moins de son régime.


 

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Nouveau message Post Numéro: 15  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 10 Juin 2006, 05:19

Je ne cherchais qu'à exprimer que le Maréchal de 39 n'avait rien à voir avec le Maréchal de 44...


 

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Nouveau message Post Numéro: 16  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 10 Juin 2006, 14:39

Bonjour,
Pour en revenir aux elites, aux dirigeants qui ont, tout du moins au debut, suivi Petain, je viens de trouver quelquechose qui m'evite de rediger quoiquecesoit, ils l'ont fait et mieux que moi.
C'est au sujet de ce Marechal de France qui a dine avec Goering. Non, c'etait pas Petain, celui dont je parle n'etait a l'epoque que futur Marechal. C'etait Juin.
Je vous epargne le copier-coller, tout est LA
Cet article est clair. Nombreux sont ceux qui ont suivit Petain tout en restant farouchement "anti-boches".


 

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Nouveau message Post Numéro: 17  Nouveau message de Boulenger  Nouveau message 28 Juil 2006, 00:33

C'est interessant mais attention aux sources! Je crains fort que ce journal soit polémique et dénué d'objectivité. J'ai trouvé néanmoins l'article instructif.
Pour en revenir au Maréchal Pétain, j'aimerai rappeller certains points.
-Tout d'abord les circonstances de sont arriver au pouvoir.

Le 12 juin , le général Weygand constatant l'impossibilité de regrouper l'armée et d'arrêter l'ennemi, conseille l'armistice au plus tôt afin d'éviter de plus grands dommages. Paris est occupé le 14 juin 1940. l'Angleterre, menacée d'invasion, refuse de nous envoyer des renforts. L'Amérique, par la voix de son Président , nous assure de " son extrême sympathie ". La France est seule devant son malheur, chaque jour qui passe rapproche l'ennemi des bords de la Méditerranée. La marée allemande menace de recouvrir tout le pays et d'envahir l'Afrique.

Le maréchal Pétain refuse de quitter le sol métropolitain : " Il est impossible, sans déserter, d'abandonner la France, le devoir du Gouvernement est, quoi qu'il arrive, de rester dans le pays, sous peine de ne plus être reconnu comme tel. Priver la France de ses défenseurs naturels dans une période de désarroi général, c'est la livrer à l'ennemi, c'est tuer l'âme de la France. Je resterai parmi le peuple français, pour partager ses peines et ses misères ".

Le 16 juin, Paul Reynaud donne sa démission et propose de confier le Gouvernement à " une haute personnalité recueillant le respect unanime de la Nation ". Il désigne le maréchal Pétain. Jeanneney et Herriot, présidents du Sénat et de la Chambre des députés, confirment ce choix. Léon Blum lui-même autorisera 2 socialistes ( Rivière et Février ), qui prendront respectivement le portefeuille des Colonies et celui du Travail, à entrer dans ce Gouvernement dont il connaît les intentions déclarées. Le maréchal Pétain succède à Paul Reynaud et forme son ministère. Le gouvernement Pétain recueille l'adhésion quasi-unanime du parlement et de la nation. Sa légalité et sa légitimité ne sont contestées par personne. Les puissances étrangères, du Vatican à l'URSS, lui délèguent des ambassadeurs.

Pétain est arrivé légalement au pouvoir. Il a 84ans! Quel homme assez fou peut avoir l'idée de se lancer dans une dictature à cet age? Il a passé sa vie au service de la France, un Héros National, et tout gaché en collaborant avec un régime certe vainqueur mais, aux valeurs antagonistes?

Face à l'exigence des Allemands, l'action du maréchal Pétain tend prioritairement à préserver l'essentiel : l'indépendance de l'Etat Français, la défense de l'empire, la protection de la flotte, le retour des prisonniers et l'allègement du coût écrasant des frais d'occupation. Le 16 juillet, dans cette optique, Pétain accepte de rencontrer Hitler à Montoire le 24 octobre 1940. La poignée de main protocolaire entre les deux chefs d'Etat sera exploitée, après la guerre, par les adversaires du régime du Maréchal qui en feront le symbole de la collaboration.

Cette entrevue cependant était, 4 mois après la défaite, la première étape du redressement de la nation qu'il convient de replacer dans le contexte international de l'époque : les Anglais et les gaullistes ont attaqué Dakar les 23 et 24 septembre 1940 et ont été repoussés, car le Maréchal est résolu à défendre l'Empire Français contre toute agression, d'où qu'elle vienne, selon les conventions de l'armistice. Hitler, rassuré sur ce point, pense pouvoir dégager des forces sur le front ouest pour les retourner vers l'est. D'autre part Franco, sur l'intervention du Maréchal, refuse à Hitler son appui pour attaquer Gibraltar et franchir le détroit pour s'emparer de nos possessions africaines. Hitler abandonne le projet. L'Empire Français est donc sauvé.

Montoire, dira le ministre allemand von Renthe-Finck, " constitue la plus grande défaite de la politique allemande vis-à-vis de la France. Nous n'y avons rien obtenu (...) si il n'y avait pas eu Montoire, il n'y aurait probablement pas eu de débarquement allié en Afrique de Nord."

Le docteur Paul Schmidt, interprète du Führer, conclut la relation de l'entrevue, dans ses Mémoires, par ces mots chargés de sens : " Je suis enclin à considérer le vainqueur de Verdun comme celui qui l'a emporté diplomatiquement dans le duel de Montoire".

Comme le chef de l'Etat le fera remarquer dans son discours à la nation, le 30 octobre, où il reconnaît que " cette rencontre a suscité des espérances et provoqué des inquiétudes ",… " une collaboration a été envisagée entre nos deux pays… j'en ai accepté le principe. Les modalités en seront discutées ultérieurement ". En utilisant la forme passive (" une collaboration a été envisagée… "), le Maréchal prend ses distances. Ce n'est qu'une possibilité, il ne se renie pas, il attend de voir. Dans l'esprit du Maréchal, la collaboration était une série d'avenants aux clauses de l'armistice, " donnant-donnant ", de petits avantages en échange de petites concessions. Lors de l'entrevue de Montoire, Hitler qui s'était vu refusé par Franco l'accès à Gibraltar, espérait obtenir de Pétain des bases en Afrique du Nord. mais Pétain fit en sorte que la discussion s'enlisa sur le sujet. Le chef de l'Etat garde néanmoins des contacts avec les Anglais ( missions Rougier et Chevalier) , les Etats-Unis ( par l'intermédiaire de leur ambassadeur l'amiral Leahy) et l'Espagne de Franco.

Devant les exigences allemandes, anglaises ou américaines, le Gouvernement français, dans la mesure du possible, fit toujours valoir ses Droits sans concession. En témoignent l'arrestation, le jugement, la condamnation à mort et l'exécution de 42 espions à la solde des puissances de l'Axe, la riposte victorieuse de la marine française sur la flotte anglaise à Dakar, la détermination de l'amiral Robert face aux prétentions des Américains qui voulaient s'emparer de l'or de la banque de France entreposé à la Martinique.

Si de Gaulle préparait la riposte exterieur Pétain redressait la France et lui fit garder sa dignité.


 

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Nouveau message Post Numéro: 18  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 28 Juil 2006, 05:23

Bonjour Boulenger,
Ce que vous nous exposez la, c'est la theorie de l'Epee (De Gaulle) et du Bouclier (Petain), impliquant, sous entendant, une sorte de complicite, de cooperation entre les 2 parties de "l'equipe qui va sauver la France".

C'est donc "entre amis" que de Gaulle a recu une condamnation a mort par contumace, une saisie de la totalite de ses biens en France et la poursuite impitoyable des membres de sa famille qui n'avaient pas pu s'echapper a temps. Sa niece (Genevieve de Gaulle, de memoire) a ete deportee.

Sans parler de la mise en retraite du Colonel de Gaulle sans droits a pension, mais cela pouvait se justifier pour calmer les Allemands.

Je suis au bureau, pas mes sources et pas le temps, mais je reviendrais, a moins que d'autres membres ne le fassent entre temps.


 

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Nouveau message Post Numéro: 19  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 28 Juil 2006, 07:20

Daniel vas fallloir sortir tes notes bureau ou :lol:. Ah! les petits nouveaux toujours beaucoup d'exigences.
Je voulais inviter Boulenger à faire un tour, commme il est de tradition sur ce forum au bureau de recrutement afin que la communauté puisse savoir qui il est.


 

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Nouveau message Post Numéro: 20  Nouveau message de Boulenger  Nouveau message 28 Juil 2006, 11:21

Je vais au bureau de recrutement de ce pas, mais avant je vaudrait juste répondre au problème du Bouclier et de l'Epee.

Je ne pense pas que Pétain estimait de Gaulle lors de la débacle, effectivement, "de Gaulle part à Londres le 16 juin, alors qu'il a perdu la veille son poste de sous secrétaire d'état." (Alfred Fabre Luce).
Pétain reste, il considère ce départ comme un abandon de poste pure et simple en tant de guerre la sanction est la peine capitale. Si Général de Gaulle est pragmatique (il faut continuer la lutte de l'exterieur, le sol Francais est perdu), le Maréchal Pétain agit pour l'Honneur de la France, il fait face et sauve ce qu'il peut. Nous sommes le seul pays avoir une "Zone Libre", l'Empire Français n'est pas devenu les colonies du III Reich. Ils ont agit chacun de leur coté avec les compétences et les moyens qu'ils avaient, avec un seul but: La sauvegarde de la France et de sa grandeur.

On a accusé Pétain après la guerre d'avoir " entretenu des intelligences avec l'ennemi, en vue de favoriser ses entreprises en corrélation avec les siennes. Crime prévu par les articles 87 et 75 du code pénal " (JO du procès, page 8c)
Deux témoins cités par l'accusation font sensation par leur attitude : l'ambassadeur de France, Charles-Roux, ancien secrétaire général du ministère des Affaires étrangères qui entre en s'inclinant avec déférence devant le Maréchal et le commandant Loustaunau-Lacau ; ce dernier, ancien officier d'ordonnance du maréchal Pétain, est passé très tôt à la Résistance et a été déporté au camp de Mathaussen ; très affaibli par son séjour en Allemagne, il fait sa déposition assis et la termine par ces mots de mépris à l'adresse de certains témoins de l'accusation : " Je ne dois rien au maréchal Pétain, mais cela ne m'empêche pas d'être écœuré par le spectacle de ceux qui, dans cette salle, essaient de refiler à un vieillard presque centenaire l'ardoise de toutes leurs erreurs. "

Le maréchal Pétain se présente devant la Cour revêtu de son uniforme avec comme seule décoration la Médaille Militaire décernée aux généraux ayant commandé en chef devant l'ennemi. Il lit, debout, une déclaration commençant par ces mots : " J'ai passé ma vie au service de la France " et se terminant par " Ma vie m'importe peu, j'ai fait à la France le don de ma personne ; c'est à cette minute suprême que mon sacrifice ne doit plus être mis en doute. "


 

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