iffig a écrit:Deux photos qui racontent une histoire : un véhicule de la Heer qui s'est retourné et qui part, piteusement remorqué, vers un atelier de réparation ou vers une casse. Le chauffeur va coucher en prison, s'il ne s'est pas tué dans l'accident .....
Le chauffeur n'ira pas , nécessairement, croupir en tôle, en fonction des circonstances de l'accident, par contre, il sera bon pour effectuer un "stage", plus ou moins long, à l'atelier régimentaire de réparations.
De nos jours, avec les boudins à carcasse radiale, les freins à disque, la direction assistée, les barres anti-roulis, les suspensions indépendantes, etc. , sans parler des dispositifs électroniques (ABS et autres), nous nous gaussons, facilement, des accidents de la route du temps passé, sauf que la technologie de l'époque n'autorisait la moindre erreur. Par exemple, "l'ovalisation" des tambours de frein était monnaie courante (y compris sur les véhicule neufs! J'en sais kêke chose, ayant été le malheureux propriétaire d'une Austin Mini,acquise, neuve, en 1970, qui tirait brutalement à droite, au moindre freinage, pour cette raison... je ne parle pas même pas des cas de freinage d'urgence sur route mouillée... Adieu vat !... le Seigneur reconnaitra ses brebis!). Pour la photo du camion, cul par dessus tête, postée par Prosper, çà sent, clairement, le "piège à c.." de la route mouillée. A l'époque, le freinage n'était pas, non plus, nécessairement, assisté.
Notre célèbre "Traction" Citroën ne s'était pas taillée une solide réputation d'excellente tenue de route, pour rien, de part son train avant tracteur (une véritable révolution technologique), son rapport largeur et empattement, rapporté à sa hauteur, etc., même si elle constituait, néanmoins, une véritable horreur pour négocier un virage serré, en raison de son très médiocre rayon de braquage (défaut courant des "tractions", y compris de nos jours !). Dans les routes de montagnes pyrénéennes, par exemple, il fallait manœuvrer (marche avant...marche arrière) pour pouvoir négocier certains virages (véridique!).
Conclusion: Même en conduisant prudemment, dans les années 30-40 et, même, au-delà, on n'était pas, pour autant, à l'abri d'une sortie de route ou d'une mise sur le toit.