Apparemment, faisant suite à "
arrêté le 26.9.1942", la mention "
libéré le 27.9.1942" est valable, même si elle a été rayée ultérieurement, pour ne pas faire confusion avec la suivante "
fusillé le 13 août 1944".
Apparemment, c'est la gendarmerie départementale qui avait procédé à cette arrestation ou "mise en détention provisoire pour supplément d'informations" - c'est de la garde à vue à l'ancienne -, sinon elle ne serait pas mentionnée sur la fiche militaire de l'intéressé.
Il y a-t-il d'autres personnes du village ou du canton fusillées le 13 août1944 ?
Quelle est la source exacte (la mairie, des témoins visuels, la famille) attestant de l'existence de ce peloton d'exécution, à cette même date ? Nécessairement, le rédacteur de la fiche disposait de l'information, car les Allemands, en août 44, ne se posaient pas de question sur l'identité des "terroristes".
Ce qui pose, aussi, question, c'est çà...
Le dossier indique qu'on lui refuse le titre de résistant de l'intérieur.
Il était, toujours, possible, dans cette période très trouble de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Une hypothèse parmi d'autres, le maquis aurait attaqué une troupe allemande, tuant ou blessant grièvement des soldats, s'en serait suivie une "rafle" à proximité immédiate de l'escarmouche et des exécutions pour l'exemple. Conséquence, les proches le considèrent comme un "martyr de la Libération", sauf que le supplicié n'étant pas mentionné dans le personnel répertorié par les archives FFI, de toute obédience, il n'est pas pris en compte en tant que combattant ; ce ne serait, hélas, ni le premier, ni le dernier.