Didier a écrit:Son meilleur atout (outre son blindage) c'était sa capacité a franchir des obstacles ou des dénivelés inaccessibles autres blindés (notamment lors la prise de la cote 309 fin juillet 1944, ou à plusieurs reprises en Italie).
Oui
Didier a écrit:Par contre les ajouts de blindages et d’armement des versions finales le rende assez peu fiable (le moteur est à "l'agonie") et très lent 20 klm à peine.
Ha que oui !
Didier a écrit:c'est en effet un anachronisme en 44/45, mais un anachronisme sympa et qui peut encaisser de sacré impacts (plus qu'un sherman en tout cas )
Sympa... non
La Seconde Guerre mondiale a démontré que pour un taux de pertes "acceptable" (le Sherman... ou ses prédécesseurs allemands en mai 40) l'exploitation de la percée permettait de vaincre l'ennemi en déboulant sur ses arrières avec quantité de chars pas forcément costauds en combat singulier.
Le Churchill est conçu pour l'inverse. Il encaisse, encaisse (en attendant l'infanterie qu'il accompagne perd tripes et boyaux comme au cours des opérations Charmwood, Epsom, Martlet, Goodwood,...) mais ne perce pas et donc les Cruiser Tanks ne servent à rien.
Ce n'est pas le Churchill que je n'aime pas mais ce qu'il représente : des théories britanniques ankylosées qui leur couteront cher de Caen au Rhin en passant par Anvers et Arnhem.
nb bien loin de moi l'idée de lancer une croisade contre les fans du Churchill mais j'ai un point de vue très tranché sur les maladresses britanniques en matière de blitzkrieg qui pourrait être interprété comme une forme de virulence. Ce n'est évidemment pas le cas.
Cordialement
Daniel