Bonjour
Après avoir compulsé bien des monographies locales, des archives, publications et rencontrés des survivants ou témoins de ces bombardements peu connus de la journée du 19 juin 1940, j'en ai fait une synthèse que je vous présente.
Dernière rencontre d'un survivant, ce jour, 2 février, à Ambazac (87) Mr Charles R..., 88 ans; nous sommes allés sur le site, à 150 m de son habitation qui avait été endommagé par le souffle, les bâtiments de l'usine à gaz et des pompes à vapeur alimentant les châteaux d'eau de la gare pour les motrices vapeur et le moulin proche ont été détruit. Une bombe non explosée est restée en place, au pied de la levée (20 m) où passe la voie ferrée. Je dois vérifier avec un ami ayant un détecteur.Et si bombe il y'a, nous préviendrons les autorités...
Les bombardements du 19 juin en nord Haute Vienne et régions limitrophes
Bombardement de Guéret le 19 juin 1940
Ce 19 juin 1940, alors qu'avec un copain du quartier, nous flânions boulevard de la gare, il était environ 11 h 45 ; j'entendis un ronflement d'avions.
Levant les yeux, je découvrais une escadrille d'avions se dirigeant vers nous.
La sirène d'alerte n'avait pas fonctionné, mais les sifflements et explosions nous donnèrent de l'élan pour rejoindre le garage le plus proche, qui avait une terrasse en béton.
De là, nous attendîmes que cesse ce bombardement.
Les vingt minutes environs nous parurent très longues... et puis plus rien. L'ennemi rentrait à sa base.
Rapidement nous remplîmes deux valises pour rejoindre le moulin de "l'Age" où logeait mon grand oncle, exploitant une petite propriété du Domaine de "La Villatte" en bordure de la ville.
Après un frugal repas, nous ne savions que faire. Mon père décida de rester jusqu'à la nuit.
Bien lui en pris, car vers 3 heures, l'escadrille revint en mitraillant les maisons de ferme et arrosa une deuxième fois Guéret.
Beaucoup de réfugiés se trouvaient à la sortie de Guéret, sur la route de Limoges, et il y eu plus de victimes que dans la ville.
Les bombardiers allemands survolèrent la Souterraine, lâchant quelques bombes, mais les cuves d'essence des Ets Picoty ne furent pas touchées.
Vers 17 heures la Creuse avait retrouvé son calme, mais il y avait des victimes, dont une voisine, amie de ma sœur, qui travaillait en centre ville de Guéret.
Le lendemain, avec mon copain, nous avons visité quelques secteurs qui avaient été touchés.
Un certain nombre de bombes n'avaient pas éclaté...
Croix de la Mission : deux maisons furent abattues au coin de la rue Monteauciel. (Authentique)
Le garage du Service Vicinal touché prit feu, ainsi qu'un autre immeuble sur la même rue.
Je ne peux citer tout les impacts de bombes mais je me souviens particulièrement du café Dubois, en face du Champs de Foire, la maison fut entièrement détruite, les habitants étaient à la cave, sortirent avec quelques blessures légères.
En 1940, Guéret n'était qu'une petite ville.
Les artificiers dégagèrent toutes les bombes non explosées, et les firent éclater dans une carrière du Maupuy.
Je n’ai pas trouvé de chiffres précis des morts et des blessés, de plus de 10 morts à plus de 60, comme pour les blessés, d’une vingtaine à une centaine...
Bombardement de Chènerailles
Vers 11h40, des avions lâchent des bombes sur Chènerailles. Il y’aura plusieurs bâtiments détruits et d’autres endommagés ; on relèvera une quinzaine de blessés et 3 morts...
Montluçon bombardé par les Allemands le 19 juin 1940
Tombé dans l'oubli, le bombardement de Montluçon le 19 juin 1940 avait tué plus de 80 personnes. Alain Bisson a six ans en 1940. Ce mercredi 19 juin, jour de marché, il aperçoit des avions dans le ciel montluçonnais. « C'était merveilleux pour un enfant de voir ça. Après le bombardement, beaucoup moins… », Se souvient-il. L'escadrille allemande, composée de six à neuf avions, bombarde la cité des Bourbons vers 11 h 30, d'abord rue des Fondeurs, dans la cour des usines Saint-Jacques jusqu'à l'avenue Jules-Guesde. Tout le monde pensait aux Italiens. Alain Bisson a mené l'enquête pendant neuf ans pour comprendre. « La rumeur a tout de suite attribué le bombardement aux Italiens, mais ce sont les Allemands », explique le passionné, preuves à l'appui dans un ouvrage de plus de 250 pages, disponibles dans les librairies montluçonnaises (*). « Les Italiens n'ont bombardé que le sud du pays. Mais la rumeur était lancée. J'ai voulu vérifier. »Rétablir la vérité historique et rendre hommage aux 81 victimes de l'attaque, dont la mère d'Alain Bisson et bien d'autres civils. « Certains étaient "morts pour la France". D'autres non. J'ai écrit au président de la République François Mitterrand pour lui demander s'il y avait plusieurs façons de mourir sous un même bombardement… » Aujourd'hui, la reconnaissance existe. La mère d'Alain Bisson, à qui il a dédié son livre, est reconnue "morte pour la France".
(*) 19 juin 1940, bombardement de Montluçon et autres villes au Sud de la Loire.
Bombardement de Poitiers du 19 juin 1940
Le 19 juin 1940, la région poitevine qui, jusque-là, n’avait connu des horreurs de la guerre que les longs cortèges de réfugiés, est bombardée.
Dans la matinée, une première vague d’avions ennemis a déversé des bombes sur Poitiers.
L’après-midi, alors que chacun avait repris paisiblement ses occupations, une deuxième vague de bombardiers est venue semer la ruine et la désolation.
Les bombes se sont échelonnées de l’avenue de Nantes au jardin public de Blossac.
Quatre d’entre elles ont atteint deux trains de munitions et un train de militaires.
On dénombre 131 victimes, et parmi elles, des vieillards, des femmes et des enfants. .
Plusieurs maisons d'habitation sont détruites ou fortement endommagées autour de la gare.
Bombardement du 19 juin 1940, par les allemands, du 25 rue des lavoirs à St Florent (Cher) impact direct sur une salle de restaurant pleine de réfugiés... Au moins 40morts et autant de blessés...
19 juin 1940 : en matinée, à Saint Florent-sur-Cher, selon le témoignage de Mme Jeannine Gourier, ancien maire, âgée d'une dizaine d'années à l'époque : " Ce jour-là, des bombardiers en piqué allemands (probablement des Junker 87 " Stuka ") attaquent le viaduc au-dessus du Cher pour couper la voie ferrée Bourges - Issoudun et stopper les quelques trains de l'armée française en déroute.
Plus tard, beaucoup ont cru qu'il s'agissait d'avions italiens, mais ils étaient bien allemands.
Les sirènes donnent l'alerte pour que la population se mette à l'abri.
Nous préférons nous réfugier dans le parc du château.
Des bombes tombent dans l'île formée par le Cher et son bras, appelé fausse rivière, enjambés par le viaduc. C'est dans cette île que sera décimé le troupeau de vaches de M. Martin.
Le chien a une patte coupée par un éclat.
Mais, pour ce qui est du viaduc, seul le parapet est légèrement touché en plusieurs endroits. Au pied de l'édifice, à la ferme de La Chaise, Mme Desnoux est tuée sur le coup alors qu'elle était sortie de sa cachette pour regarder le bombardement ".
C'est la fin des bombardements sur le Cher, et Bourges va se retrouver sur la ligne de démarcation, la ville étant en zone occupée, la présence d'un aéroport et d'établissements militaires étant un point que les troupes d'Occupation vont prendre en compte.
Le Blanc (Indre) bombardement du 19.6.40 vers 14 h, deux vagues de bombardiers Heinkel 111 lâchent leurs bombes sur Le Blanc, provoquant d'importantes destructions au sein du quartier de la Ville-Haute. Parmi les vingt-deux victimes de ce bombardement figuraient cinq Blancois. Au cours du mois de juin, les bénévoles du comité blancois du Souvenir français ont participé à la restauration des tombes de ces victimes civiles mortes pour la France, avec l'aide de la mairie. Le Souvenir français perpétue ainsi sa mission de gardien de la mémoire, une façon de rendre hommage à ces victimes, avec la mise en place d'une plaque.
Maison de Crozant bombardée par l'aviation allemande le 19 juin 1940 (dessin d'E. Alluaud, fait sur place le jour même) visible à Fresselines... Il y’aura 7 blessés...
Le bombardement aérien d’Issoudun le 19 juin 1940
L'Indre vit la défaite de juin 1940 essentiellement par les bombardements allemands, dont le plus meurtrier a lieu à Issoudun le 19 juin, et par la retraite des trois armées françaises du Centre qui se replient vers le Massif Central en livrant de brefs combats de retardement au passage des rivières, en particulier sur le Cher (à Chabris, le 20 juin) et sur l’Indre (à Châtillon-sur-Indre et à Clion du 21 au 23 juin) ; elles abandonnent un important matériel qui se mêle à celui des réfugiés de l’exode. Le 23 juin Châteauroux est occupée et, le 25 juin, au moment de l’entrée en vigueur de l’armistice signé le 22, les troupes allemandes atteignent une ligne La Châtre-Montmorillon ; elles évacuent Châteauroux et le département le 30 juin.
A. Saulnier (employé de mairie à Issoudun) fait le récit du bombardement d’Issoudun le 19 juin 1940 vers 8h30. Il souligna que pour les Issoldunois, l'attaque fut "un coup de foudre". Le raid se déroula en trois phases. la première vague, composée d'une quinzaine de bombardiers précédés par des avions de chasse, atteignit la ville vers 8h30 du matin. Pendant toute l'après-midi, les avions survolèrent et mitraillèrent la cité, la troisième raid ayant eu lieu vers 17h30.
« Cependant venant de l’Est, une escadrille composée de quinze avions survolait bientôt la ville dans un fracas terrible, semant sur son passage la mort et la dévastation. Tandis que crépitaient les mitrailleuses, les bombes éclataient de tous côtés, faisant de nombreuses victimes. Plus de cent morts, des blessés qu’on n’a pu dénombrer exactement, une soixantaine de maisons complètement détruites ou sérieusement endommagées, tel fut le bilan de ce bombardement qui plongea notre chère cité dans la désolation ». Le lendemain, le député François Chasseigne « s’était porté au devant des Allemands et leur avait déclaré que, dans Issoudun, ville ouverte, et où le drapeau blanc flottait sur tous les monuments publics, il ne leur serait opposé aucune résistance » ; les premiers éléments allemands entrèrent dans la ville vers 20h30 le même soir.
Levroux (Indre) bombardé le 19.06.1940... Il y’aura d’important dégâts matériels et une quinzaine de blessés... Mitraillage des convois de réfugiés aux alentours,
Mais aussi :
D’autres villes de l’Indre furent bombardées les 19 et 20 juin 1940, notamment Le Blanc, Saint-Gaultier, La Châtre, Aigurande, Sarzay, Saint-Denis-de-Jouhet, Levroux, Châteauroux, Déols, Argenton-sur-Creuse.
Le 19 juin, un arrêté de la préfecture de l'Indre enjoint aux réfugiés de demeurer sur place; mais la plupart de ceux auxquels ils s'adressent sont déjà partis.
Ajoutant à l'anarchie et à l'horreur, l'aviation italienne bombarde les routes et les villes du département : Issoudun (19-20 juin), où 100 civils sont tués et 65 immeubles détruits; Levroux, où l'on relève 40 morts; Valençay et surtout Châteauroux (10 juin) qui compte alors plus de 150 000 habitants et réfugiés.
Limoges est bombardé par les allemands le 19.06.1940
L’usine de bois et ameublement (Société des Meubles Arnaud) est détruite par les bombes.
Le 19 juin 1940, la gare de Limoges est bombardée par des avions italiens...
Bombardement de la gare ferroviaire d’Ambazac le 19 juin 1940 : un témoin toujours en vie certifie que ce sont des avions italiens qui tiraient et bombardaient la voie.
Les pompes alimentant les châteaux d’eau pour les locomotives à vapeur sont touchées. Les bâtiments qui jouxtaient le moulin de la Boucherie est également endommagé...
Patrouille de défense de l’usine de Bourges (Limoges - MS. 406 et Curtiss H-75) :
Vers 16 heures, les chasseurs interviennent pour faire face à un bombardement de la ville de Limoges par 9 bombardiers
A Saint Junien
Entre 16h30 et 17h, des avions allemands ou italiens bombardent St Junien. 11 impacts de bombes seront relevés. Des dégâts matériels et plusieurs blessés, mais aucune usine, voie ferrée ou gare de touchés...
A Bourganeuf
Sans doute encore les mêmes avions qui bombardent 3 fois Bourganeuf, ce même après midi... On relèvera 14 morts et plus de 50 blessés parmi la population locale et les réfugiés.Les dégâts aux immeubles sont extrêmement important, jusqu’au cimetière...
A Saint Léonard de Noblat
Il y’aura 4 morts et plusieurs dizaines de blessés, ainsi que des bâtiments endommagés par plusieurs bombes...
A Razés
Ce même mercredi 19 juin 1940, entre 17h et 19h, 9 avions italiens (identifiés avec certitude) lâchent 9 bombes qui feront une morte (5ans) et plusieurs blessés et de gros dégâts matériel...
A Bessines
Suivant la N20, ces mêmes avions mitraillent les files de réfugiés faisant des morts et des blessés (non comptabilisés, les morts enterrés sur place ou simplement abandonnés)...
A Bessines, les avions lachent plus d’une trentaine de bombes sur le bas du bourg. Des immeubles détruits, une dizaine de corps seront retirés et plus d’une trentaine de blessés ; 7 voitures de réfugiés, roulant sur la nationale traversant le bourg vers la gendarmerie, seront directement impactées, il sera impossible de dire le nombre de morts, mais il y’aura plus de 50 blessés parmi les réfugiés et 7 morts (piétons)...
A Bellac
14h30 à Bellac, ce sont 14 avions qui lacheront quelques bombes sur le bas du bourg et le Vincou, faisant un mort et 5 blessés.
Au Dorat
Quelques minutes plus tard, ces mêmes avions lâcheront des bombes qui tomberont dans les prés de la congrégation religieuse, dans le bourg, et ne faisant aucun dégât...
A Bussière Poitevine, Magnac Laval et à Saint Sornin Leulac
Là aussi, des bombes seront lâchées, on relèvera de nombreux morts et blessés, des chiffres circulent, mais invérifiables, les services municipaux et de l’état étant absent...
A Saint Victurnien et à Sauviat
Là aussi, ce sera des convois de réfugiés qui seront mitraillés. Impossible d’avoir des chiffres, certains seront inhumés sur place ou abandonnés au fossé, les blessés continueront...
Aubusson, le lendemain, jeudi 20 juin
Un avion seul tourne au dessus d’Aubusson et lâche une bombe vers 13h50 qui fait 6 morts et une quinzaine de blessés et 2 maisons détruites...
Aucun autre bombardement ne sera relevé le 20 juin dans la région...
Le 19 juin 1940, la région poitevine qui, jusque-là, n’avait connu des horreurs de la guerre que les longs cortèges de réfugiés, est bombardée.
Dans la matinée, une première vague d’avions ennemis a déversé des bombes sur Poitiers.
L’après-midi, alors que chacun avait repris paisiblement ses occupations, une deuxième vague de bombardiers est venue semer la ruine et la désolation.
Les bombes se sont échelonnées de l’avenue de Nantes au jardin public de Blossac.
Quatre d’entre elles ont atteint deux trains de munitions et un train de militaires.
On dénombre 131 victimes, et parmi elles, des vieillards, des femmes et des enfants.
19 juin 1940 : en matinée, à Saint Florent-sur-Cher, selon le témoignage de Mme Jeannine Gourier, ancien maire, âgée d'une dizaine d'années à l'époque :
« Ce jour-là, des bombardiers en piqué allemands (probablement des Junker 87 " Stuka ") attaquent le viaduc au-dessus du Cher pour couper la voie ferrée Bourges - Issoudun et stopper les quelques trains de l'armée française en déroute ». Il y’aura quelques morts et de nombreux blessés, peu de dégâts pour la voie ferrée.
Le 19 juin 1940, vers 14 h, deux vagues de bombardiers Heinkel 111 lâchent leurs bombes sur Le Blanc, provoquant d'importantes destructions au sein du quartier de la Ville-Haute. Parmi les vingt-deux victimes de ce bombardement figuraient cinq Blancois.
L'Indre vit la défaite de juin 1940 essentiellement par les bombardements allemands, dont le plus meurtrier a lieu à Issoudun le 19 juin. A. Saulnier (employé de mairie à Issoudun) fait le récit du bombardement d’Issoudun le 19 juin 1940 vers 8h30. Il souligna que pour les Issoldunois, l'attaque fut "un coup de foudre". Le raid se déroula en trois phases. la première vague, composée d'une quinzaine de bombardiers précédés par des avions de chasse, atteignit la ville vers 8h30 du matin. Pendant toute l'après-midi, les avions survolèrent et mitraillèrent la cité, la troisième raid ayant eu lieu vers 17h30.
« Cependant venant de l’Est, une escadrille composée de quinze avions survolait bientôt la ville dans un fracas terrible, semant sur son passage la mort et la dévastation. Tandis que crépitaient les mitrailleuses, les bombes éclataient de tous côtés, faisant de nombreuses victimes. Plus de cent morts, des blessés qu’on n’a pu dénombrer exactement, une soixantaine de maisons complètement détruites ou sérieusement endommagées, tel fut le bilan de ce bombardement qui plongea notre chère cité dans la désolation ».
D’autres villes de l’Indre furent bombardées les 19 et 20 juin 1940, notamment Le Blanc, Saint-Gaultier, La Châtre, Aigurande, Sarzay, Saint-Denis-de-Jouhet, Levroux, Châteauroux, Déols, Argenton-sur-Creuse. Ajoutant à l'anarchie et à l'horreur, l'aviation italienne bombarde les routes et les villes du département : Issoudun (19-20 juin), où 100 civils sont tués et 65 immeubles détruits; Levroux, où l'on relève 40 morts; Valençay et surtout Châteauroux (10 juin) qui compte alors plus de 150 000 habitants et réfugiés.
Bombardement de la gare ferroviaire d’Ambazac le 19 juin 1940 : un témoin toujours en vie certifie que ce sont des avions italiens qui tiraient et bombardaient la voie. Il n’y a pas eu de blessés.
Les pompes alimentant les châteaux d’eau alimentant les locomotives à vapeur sont touchées. Les bâtiment jouxtaient le moulin de la Boucherie est également endommagé...
A La Jonchère, plusieurs bombes seront lâchées sur la gare sans le moindre dégât, l’habitat étant très dispersé, elles tomberont et exploseront dans les prés jouxtant la voie et la gare...
A Bersac
Les avions lâcheront des bombes sur un train de marchandises et de réfugiés, à l’arrêt à un feu, faisant 11 morts et plusieurs dizaines de blessés. Une seule maison prés de la gare sera touchée.
Pour infos, une plaque commémorative sera posée à l’après guerre. Il y’a quelques années, elle a été volée !
Le 19 juin 1940, les parents de Claude Esnault fuient la zone déjà occupée pour rejoindre le sud de la France. « Mon père mécano avait une belle Amilcar rouge, et dans ce beau soleil de juin, un avion, vers Levroux, a mitraillé la voiture »...
Trois de ses frères meurent et son père perd ses deux bras »...
Pour Claude Esnault, il est né du désastre, du bombardement, de la destruction. Ses parents auront deux filles et un garçon en 1941, 1943 et 1944...
Mitraillages des convois de réfugiés vers Argenton sur Creuse, vers Levroux, vers Arnac, nombreux morts et blessés.
Partout où il y’aura des mitraillages et bombardements des convois de réfugiés, le nombres de morts et de blessés n’a jamais été comptabilisé. Les morts étaient soit enterrés sur place, soit au cimetière le plus proche, soit, très souvent, abandonnés sur place... Quant aux blessés, ils étaient pris en charge par leur famille et poursuivaient leur exil, soit ils étaient confiés à des médecins proches, des mairies et hôpitaux...
Source : Conseil Général de L’Indre, Archives départementales de l’Indre,
Itinéraire dans les Années Noires, Indre 1940-1944, Archives en Bas-Berry, N°3, 1994-1995, 119 p.
Gérard Simmat, Poitiers occupé, Poitiers Bombardé, ...
Bombardement de Montluçon et autres villes du sud se la Loire, d’André Bisson, 1997, Cercle Archéologique de Montluçon
http://www.histoire-gueret.fr/index.php?Histoire blog d’André Weiss et témoignages de J.C. Montmartin
http://www.creuse-resistance.fr Publications et Blog
Le quotidien La Montagne de l’Allier du 19/06/2012
http://www.vrid-memorial.com/afficher/r ... musee.html Musée de la Vienne dans la Seconde Guerre Mondial, VRID
http://www.ajpn.org/commune-Limoges-87085.html Archives municipales des villes concernées.
Archives départementales de Creuse (une expo s’y était tenue sur ce sujet)
Archives départementales de la Vienne, du Cher et de la Haute Vienne
De Claude Lacan, mémoire des années noires, en 1946 (petit fascicule introuvable, Marthe, une amie en a un)...
Archives et notes personnelles...
Et tous les ouvrages compulsés dont je n’ai pas conservés les références...
Témoignages de Jean Jacques, Jean Thibaud, Mme Darnaud, Martial Merle... Et d’autres personnes qui n’ont pas voulu que leur prénom et nom soient divulgués ( ?)
J'ai essayé de faire le plus court possible, ce sera un des éléments de travail des enfants de CM1 et CM2 de La Jonchère...
Amicalement...
Saint-Loup