MAM Loisy

Bonjour,

"FFC" : Forces françaises combattantes
je cite "wiki" : " depuis le 13 juillet 1942, le nom officiel de la France libre est « France combattante », même si, dans les faits, l'ancienne appellation demeure, et les Forces françaises combattantes regroupent les Forces françaises libres et les réseaux de Résistance intérieure, qu'ils aient été créés par le BCRA(Bureau central de renseignements et d'action) et homologués FFL ou non (homologués FFC)"

402ème DAT CR celà pourrait être le 402° RADCA (Régiment d’Artillerie de défense contre aéronefs), ou plus précisément une des nombreuses batterie affectées à la DAT (Défense Aérienne du Teritoire) issues de se régiment à la mobilisation ??
Pour le CR ??

Didier

Re,

Les batteries provenant des RADCA misent à la disposition de la DAT l'étaient dans le cadre des commandements des régions militaires, CR pourrait être Commandement Régional ?

Didier

Bonjour,
Une explication possible sur les circonstances de la mort de Jean MUSSET le 11/04/1945 trouvé sur ce fil: viewtopic.php?f=52&p=538115#p538115 et le lien proposé par Margont ( http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%BCnther_Quandt )

"ils sont transférés vers la ville proche de Gardelegen et ceux qui ne peuvent continuer à fuir à pied devant l'avance alliée y sont brûlés vifs dans la « grange d'Isenschnibbe (en) » le 13 avril 1945 : le crime est découvert par l’armée américaine car les gardiens n'ont pas fini de faire disparaître les cadavres de la totalité des 1 016 victimes recensées...."

Jean MUSSET pourrait faire partie de ces victimes.

La parution au journal officiel du 19 Juin 1947 de l'homologation "FFC" des réseaux de résistance dont les réseaux BUCKMASTER:

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/com ... 1&pageFin=

Sur la fiche Mémorial GenWeb: Ancien combattant mobilisé en 1939 au 64e Régiment Régional - En 1940 il reste à son poste et, en gare de Châlons-sur-Marne alors qu'un train de munitions est bombardé, il n'hésite pas à décrocher des wagons, sauvant ainsi des vies humaines et du matériel - Il est décoré de la Croix de Guerre - Cultivateur, il entre dans la résistance et participe à des actions - Arrêté en même temps que Louis Bourgeois - Déporté de Compiègne le 22/01/1944 à destination de Neuengamme - Mort en un lieu inconnu pendant l'évacuation du camp

http://www.memorialgenweb.org/memorial3 ... auteur=900

Mort en un lieu inconnu pendant l'évacuation du camp

Il n'y a donc pas de témoins ou d'informations sur les circonstances précises de son décès.
Ce qui pourrait expliquer l'écart de date entre le crime de la grange d'Isenschnibbe, le 13 avril 1945, et celle (présumée ?) de sa mort portée sur sa fiche – le 11 avril 45, si l'on suit ton hypothèse ?

Le 11 avril pourrait-il être la date de son départ du camp satellite de Neuengamme, dernière date "officielle" connue de son parcours ?

Louis BOURGEOIS a également un parcours intéressant:
"Ancien combattant, mobilisé en 1939 au 40e R.A. - Fait prisonnier en juin 1940, il s'évade en septembre et parcourt 400 km à pied pour rejoindre son village natal - Cultivateur - Entré dans la résistance, il est chargé de constituer et mettre à l'abri des stocks d'armes et de munitions - Arrêté en même temps que Jean Musset - Déporté de Compiègne le 22/01/1944 à destination de Neuengamme - Mort en déportation dans une "bau brigade" non identifiée dépendant du camp de Neuengamme"

http://www.memorialgenweb.org/memorial3 ... auteur=900

Un témoignage sur le massacre de la grange d'Isenschnibbe:
https://www.reseau-canope.fr/cnrd/selection/nojs/5372