Post Numéro: 6 de Didier 08 Fév 2015, 12:17
Bonjour,
Oui ce genre d'allusion se trouve sur le net aussi, mais sans grande précision quand au traitement particulier de ces prisonniers, et en précisant que leurs espoirs de libération anticipé furent souvent déçut comme ici par exemple
"Les Allemands ont tenté d’exercer leur action discriminatoire et délétère sur la communauté P.G. en misant sur la propagande séparatiste à l’égard des Bretons et des Corses. Les Bretons furent traités à part depuis le début de la captivité jusqu’à la fin du premier trimestre 1941.. On sait que l’attitude adoptée par une partie des autorités allemandes à l’égard de l’autonomisme breton, en France même comme en Allemagne reste assez obscure. En tout cas, les Bretons furent recensés dans les camps où ils avaient été transférés, entre juin et août 1940. Voici ce qui fut offert aux P.G. bretons dans les premiers temps de leur captivité avant qu’ils ne soient ramenés au sort commun de tous leurs camarades A Sagan, ils furent comme les Alsaciens et les Corses mis à part dans des blocs de baraques spéciaux et soumis à des règles particulières. L’espoir d’une libération prochaine… Deux anciens prisonniers s’en souviennent.
« J’étais au IV B à Mûhlberg. C’est là que j’ai travaillé sur la route avec des cantonniers. Puis un beau jour, voilà une décision d’arrivée. On allait enlever les Bretons d’avec les Français… Il était question d’autonomie bretonne… On devait prendre le train pour regagner le pays et se faire démobiliser à Rennes. Un beau jour, nous voilà de prendre le train et nous voilà partis. On arrive dans un bois, le train ralentit et s’arrête. Une fois descendus, direction un camp… Encore un ! Couchés dans la paille encore une fois. On y est restés une dizaine de jours. C’est là que j’ai rencontré un gars Cavé de Sion, de ma classe ou à un an près. Sur son calot, il avait marqué : « Sion » Pour finir on n’est pas revenus en France ! L’espoir d’être libéré s’est arrêté là ! Finalement, c’était au IV F à Hammansdorff qu’on était. J’ai travaillé dans les fermes » (Pierre Paitier)
« Un espoir déçu… J’étais au stalag VII A, en Bavière. C’est au nord de Munich. Dans une ferme d’abord pendant deux mois. Je faisais partie d’un petit kommando d’une quinzaine de prisonniers… De là, on est revenu au stalag. C’est là qu’on a appris que les Bretons allaient être rapatriés… Ma kache oui ! Finalement, cela ne s’est pas fait »"
qui ce trouve ici
http://ruffineck44.blogspot.fr/2012/02/ ... -1945.htmlDidier