Post Numéro: 336 de ulysse57 04 Juin 2014, 18:18
On m'a gentiment offert le Kersaudy : les Secrets du III Reich.
Un chapitre est consacré au vol de Hess ... bien evidemment François K. tape à bras raccourci sur toutes les hypothèses autres que la sienne : volonté unique de Hess totalement independant de Hitler.
Allen se fait tailler un sacré costard d'usurpateur , d'utilisation de faux et de magouille des archives : sa credibilité est alors très proche de zéro (voire en dessous).
Par contre certains passages m'ont fait tiquer tout de même. Et hier soir j'ai peut être eu une idée que j'aimerai soumettre ici.
Kersaudy reprends des témoignages d'individus ayant vus Hitler apres le départ de Hess. Ces personnes le peignent comme terriblement attristé de l’événement, comparant même son moral à celui après l’assassinat de Rohm ou du suicide de sa nièce. A première vue, comparer la perte de Hess à celles de Rohm et de Geli sembleraient suffisantes pour justifier de la profonde tristesse affichée par Hitler.
Sauf que ... sauf que ces deux exemples viennent, à mon sens, totalement détruire l'hypothèse de la seule et unique initiative de Hess :
- Rohm a été exécuté, Hitler était au courant de la décision. Et ce malgré le lien entre Adolf et Ernst.
- Geli a été exécutée, Hitler était au courant de la décision. Et ce malgré le lien (à sens unique) entre eux.
Les témoignages dépeignant un Hitler triste (comme apres les affaires Rohm et Geli) sont pour moi inexacts. Ce n'est pas de la tristesse, c'est de la mélancolie ... de savoir qu'il ne reverra plus des êtres proches de lui, malgré qu'il ait pris les décisions en son âme et conscience pour Rohm et Geli.
Dans ce cas s'il apparait "triste " au lendemain du vol de Hess, les mêmes effets étant entraînés par de mêmes causes : Hitler ne pouvait qu'être au courant de l'initiative de Hess, ne serait-ce que même partiellement.